Liban : le numérique au service de la gastronomie


Le secteur de la restauration et de l’hôtellerie au Liban voit débarquer Pass a Plate, une nouvelle start-up dédiée à la gastronomie version digitale.

Impactée positivement par le boom de l’industrie numérique et digitale, l’économie collaborative n’en finit plus de séduire le secteur de la restauration et de l’hôtellerie. Au liban, le phénomène de "l'uberisation" des services dédiés à la gastronomie va de pair avec l’esprit entrepreneurial du pays. La startup pass a Plate en est aujourd’hui une illustration parfaite. Cette nouvelle plateforme numérique permet de connecter des invités et des hôtes qui veulent se mettre autour d’une même table et partager un bon repas fait maison.

Un concept plutôt simple qui ne déroge pas à la règle des plateformes de courtage les plus en vogue (Airbnb, Uber, blablacar etc…). Pass a Plate invite ses utilisateurs de à faire leurs réservations via la plate-forme et se rémunère en prenant 15 % de commission sur le service proposé. " Nous visons des voyageurs qui aiment dîner chez l’habitant, des personnes qui veulent essayer différents types de cuisine ou qui veulent tout simplement sociabiliser. Notre rêve est de construire une communauté d’amoureux de la nourriture ", explique la cofondatrice de la startup Angélie Acaf.

Consciente de son potentiel, Pass a Plate voit les choses en grand. Après avoir conquis le marché domestique, elle prévoirait de se développer à l’international, en région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA) puis en Europe. Elle pourra profiter de l’essor de l’économie numérique dans le monde pour déployer sa stratégie commerciale. Lancée sur fonds propres, la startup entend tourner le dos aux investisseurs sur le court terme mais ne ferme pas la porte à d’éventuels partenariats publicitaires.

Connu pour ces jeunes talents et sa disapora très active dans le monde, le Liban veut surffer sur la vague du digital pour relancer son économie. En 2017, la Banque du Liban (BDL) a lancé la "circulaire 331", un dispositif doté de 500 millions de dollars qui permet aux banques de garantir le capital investi dans les startup libanaises ou les incubateurs. Selon Hala Fadel, directrice associée de Leap Ventures, une société de capital risque basée au Liban et à Dubai, l’économie des technologies numériques représenterait 5 % du Produit Intérieur brut (PIB) au Liban, durant les cinq prochaines années.

Par Kheireddine Batache - Source de l'article Econewsmed

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