Diaspora - Le phénomène des « repats » en Afrique


Revenir travailler en Afrique ? C'est un projet qu'un nombre toujours croissant de « cerveaux » africains résidant à l'étranger concrétise chaque année. Jouissant d'une croissance en hausse, l'Afrique dispose de nombreux atouts pour attirer ces « repats » d'un nouveau genre.

« Les repats ont développé une vision panafricaine et s’établissent là où il y a des opportunités, une économie dynamique, l’émergence d’une classe moyenne », précise Chams Diagne, Président de Talent2Africa, plateforme de recrutement en ligne dédiée à la diaspora africaine. L’Afrique subsaharienne, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Maghreb séduisent tout particulièrement cette nouvelle génération par leur stabilité, leur dynamisme et les opportunités économiques qu'elles proposent. La majorité d'entre eux appartient à la sphère des hauts talents de la diaspora africaine, forts de diplômes obtenus dans les universités les plus prestigieuses (Paris, Londres, New-York, etc.) Managers, ingénieurs, diplômés de la finance ou de secteurs comme les télécoms, l’industrie pharmaceutique et le BTP sont autant de profils qui séduisent les recruteurs locaux.

Ceux que l'on désigne également par le terme de « returnees » invoquent trois motifs principaux de retour au pays: la volonté d’avoir un impact sur le continent (63%), une opportunité professionnelle intéressante (49%), la pression familiale et sociale (22%). Contribuer au développement de l'Afrique apparaît comme une volonté largement partagée, qui explique en partie ce nouveau phénomène, initié au début des années 2000.

Certaines organisations, comme l'OIM (L’Organisation internationale pour les migrations) encourage ce phénomène de « migration à l'envers » à travers ses programmes MIDA (migrations pour le développement en Afrique).


Source de l'article Animaweb

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