La Méditerranée en action : le rapport 2016 de l’UpM montre un renforcement de la coopération régionale

UfM Annual Report 2016

Le secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM) a publié le rapport annuel 2016 de l’UpM qui présente le travail accompli durant l’année écoulée et les résultats réalisés. 
« Avec 47 projets labellisés, et plus de 200 forums d’experts et réunions ministérielles ayant réuni 200 000 acteurs de la région, les activités de l’UpM illustrent la conviction profonde que les défis régionaux doivent être relevés à l’aide de solutions régionales et que la sécurité ne peut être assurée sans développement. À cet égard, les jeunes sont au centre de l’agenda méditerranéen », a déclaré le Secrétaire général de l’UpM, M. Fathallah Sijilmassi.

Le Rapport annuel 2016 de l’UpM met en évidence 10 nouveaux projets labellisés au cours de l’année pour le développement des PME, la création d’emplois, l’autonomisation des femmes, les énergies renouvelables et la dépollution, le développement des infrastructures et l’enseignement. Ainsi, l’UpM aura développé au total 47 projets à portée régionale pour une valeur de 5,3 milliards d’euros. L’impact positif de la première vague de projets apparaît déjà de façon tangible avec plus de 200 000 bénéficiaires dans la région, principalement des femmes et des jeunes.

Les initiatives de l’UpM ont pour but de renforcer le développement humain (26 projets) et de promouvoir le développement durable (21 projets) en tant que facteurs principaux de stabilité et d’intégration dans la région. Le premier pilier de cette action comprend des initiatives en faveur de la création d’emplois, de l’entrepreneuriat et de l’égalité des genres, tels que l’Initiative Méditerranéenne pour l’Emploi (Med4Jobs). Plus de 50 000 femmes bénéficient des programmes d’autonomisation des femmes. En termes de développement durable, l’UpM a lancé en 2016 des projets emblématiques tels que la dépollution du lac de Bizerte, dans le cadre de l’Initiative Horizon 2020 de l’UE pour une mer Méditerranée plus propre, et le Cadre des énergies renouvelables privées – Région SEMed (SPREF), développé en coopération avec la BERD pour promouvoir la croissance de marchés privés pour les énergies renouvelables en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie.

Les ministres des Affaires étrangères des États membres de l’UpM, en adoptant en janvier 2017 une nouvelle feuille de route pour l’action intitulée « L’Union pour la Méditerranée : une organisation orientée vers l’action, poussée par un projet commun », ont confirmé leur engagement à travailler ensemble pour l’amélioration et l’approfondissement d’un agenda régional de coopération euro-méditerranéen.

Par ailleurs, trois réunions ministérielles de l’UpM se sont tenues l’an dernier, portant respectivement sur la planification et la coopération régionales (Jordanie, juin 2016), l’emploi et le travail (Jordanie, septembre 2016) et l’énergie (Italie, décembre 2016). Le Secrétariat général de l’UpM assure un suivi des décisions prises au niveau politique à travers des plateformes régionales et sectorielles de dialogue politique, lui permettant ainsi de mener à bien les engagements ministériels et de mettre en œuvre les initiatives et les projets de manière concrète. Depuis 2012, ces plateformes impliqué plus de 200 000 acteurs de la région méditerranéenne, notamment des parlementaires et des représentants d’organisations internationales, des ONG, des organisations de la société civile, des institutions financières internationales, des agences de développement, des acteurs du secteur privé, des universités ainsi que des groupes de réflexion.

Dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, l’UpM a intensifié sa coopération avec l’ensemble des initiatives et organisations internationales, régionales et sous-régionales. L’UpM a également participé à l’Assemblée générale des Nations Unies (septembre 2016) – auprès de laquelle elle a le statut d’observateur depuis décembre 2015 – ainsi qu’à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) tenue à Marrakech (novembre 2016).

Pour en savoir plus

Also available in

Formation professionnelle en bâtiment: enrichir les filières par le partenariat



Formation professionnelle en bâtiment: enrichir les filières par le partenariat

L'importance du partenariat entre le secteur de la formation professionnelle et les acteurs de la construction a été mise en relief, mardi à Oran, par les participants à un atelier consacré à "l'efficacité énergétique dans le bâtiment".

"La consolidation du partenariat favorisera, à terme, la création de nouvelles spécialités adaptées aux exigences de la construction durable et de l'environnement", a indiqué Alim Akila Djaoud, cadre à la Direction de la formation et de l'enseignement professionnels (DFEP) de la wilaya d'Oran.

Oran compte un Institut national spécialisé relevant de la formation professionnelle (INSFP), portant le nom du Chahid Khadari Hasni, où plusieurs spécialités sont dispensées dans le domaine du bâtiment.

"Ces spécialités ont trait à des modules en relation avec le développement durable, dont la technologie des matériaux de construction", a précisé Mme Akila Djaoud lors de cette rencontre, tenue au siège du Bureau "R20 Med" assurant la représentation méditerranéenne de l'Organisation non gouvernementale (ONG) "Regions of climate actions" (R20).

Néanmoins, a-t-elle ajouté, le contenu de ces modules doit être "enrichi et actualisé par rapport aux nouvelles normes et exigences de la construction durable et de l’environnement".

"Dans cet objectif, la DFEP de la wilaya d'Oran s'attelle à renforcer son partenariat avec tous les acteurs du secteur du bâtiment et de l’environnement maîtrisant et utilisant les techniques de l’éco-construction", a-t-elle affirmé, escomptant "la création de nouvelles spécialités adaptées aux besoins des opérateurs économiques".

La DFEP d'Oran est déjà liée par des conventions de partenariat avec plusieurs établissements tels l'Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI) et la Société de l'eau et de l'assainissement (SEOR).

Le premier accord (avec l'OPGI) porte sur "l'insertion des apprenants, l'immersion des formateurs et la formation continue du personnel", tandis que le deuxième (avec la SEOR) vise la création d’un Centre de formation dédié aux métiers de l’eau et de l'assainissement.

Des enseignants et cadres de la formation professionnelle de différentes wilayas du pays prennent part à cet atelier de deux jours animé par des experts et chercheurs universitaires algériens.

Le changement climatique, l'économie verte et les énergies alternatives figurent parmi les premiers thèmes développés lors de cette rencontre.

Source de l'article APS

Le Forum international du tourisme social s’ouvre à Zarzis


Le gouvernorat de Tataouine abrite, à partir d’aujourd’hui, les travaux de la 7e édition du Forum international du tourisme social (Fits).

Ce forum qui se tiendra à Zarzis, du 24 au 26 mai 2017, est organisé à l’initiative de l’Organisation internationale du tourisme social (OITS), en collaboration avec des entreprises et organismes tunisiens et européens.

Cette manifestation, une première dans les annales du tourisme tunisien, vise à donner davantage de visibilité internationale à la destination Tunisie et plus particulièrement aux 3 gouvernorats du sud (Gabès, Médenine et Tataouine).

Elle vise aussi à favoriser les rencontres entre les organisations tunisiennes concernées par le tourisme alternatif afin de favoriser sa structuration sur le plan national. Il s’agit aussi d’identifier les moyens susceptibles de faciliter les échanges de bonnes pratiques dans ce domaine entre les professionnels des différents pays de la Méditerranée et de l’Afrique.

Quatrième objectif assigné au forum de Tataouine : le renforcement des réseaux méditerranéens et africains du tourisme et, plus particulièrement, ceux qui se réclament de l’économie sociale et solidaire.

Ce forum, qui bénéficie de l’appui de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), s’insère aussi dans le cadre de la stratégie nationale de développement touristique, et notamment du tourisme alternatif, afin de diversifier l’offre et d’améliorer la qualité des produits touristiques.

Face à la baisse des entrées de la clientèle européenne que connaît la Tunisie depuis 2011, le Fits entend apporter sa contribution au développement du marché intérieur et du marché de voisinage (Maghreb, Moyen-Orient) sans négliger pour autant les marchés plus lointains (Europe, Amérique du nord).

Par Wajdi Msaed - Source de l'article Kapitalis

18e Festival européen: l'univers musical du qanoun et du santour en clôture

18e Festival européen: l'univers musical du qanoun et du santour en clôture

Un voyage à travers le patrimoine musical de la région de la mer Egée, avec des haltes de musique andalouse ou de folklore grec, a été proposé au public algérois dans la soirée de mercredi par les musiciennes grecques Ourania et Sofia Lampropoulou.

Représentant la Grèce, le duo de musicienne s'est produit à la salle Ibn Zaydoun en clôture du 18e Festival culturel européen qui se tient à Alger et à Béjaïa depuis le 10 mai.

Formant un duo exceptionnel et mélodieux, Sofia au qanoun et Ourania au santour (cithare sur table jouée avec des baguette) explorent les musiques traditionnelles et folkloriques de pays comme la Grèce, la Turquie ou encore l'Iran, qui présentent beaucoup de similitudes avec des influences puisées dans d'autres cultures du bassin méditerranéen.

Avec une grande dextérité dans l'éxecution, les musiciennes ont également revisité des mélodies de la musique andalouse revisitées avec des arrangements évoquant la harpe et la musique classique occidentale, tout en gardant la touche traditionnelle grecque comme fil rouge de ce spectacle, dans une fusion harmonieuse.

Avec ces instruments authentiques et de plus en plus rares, Sofia et Ourania Lampropoulou ressuscitent les musiques anciennes du bassin méditerranéen en installant un véritable dialogue entre les sonorités typiques d'univers musicaux précis qui sont devenus, par les composition des musiciennes, fusionnels ou complémentaires.

Inauguré le 10 mai, le 18e Festival européen a pris fin mercredi soir après deux semaines de spectacles organisés à Alger et à Béjaïa. Des conférences et des ateliers d'écritures et de design ont également été organisés dans le cadre de ce festival en plus d'expositions dédiées à l'histoire du design suédois et à l'écrivain espagnol Miguel de Cervantes.

Source de l'article APS

Le rapport d’activité de la Délégation de l’UE en Tunisie 2017 montre une accélération de la coopération

Activity Report 2017 - EU Delegation in Tunisia

La Délégation de l’Union européenne en Tunisie a publié son Rapport d’activité 2017 qui présente les actions conduites tout au long de l’année écoulée par l’Union européenne en Tunisie, tant au niveau politique qu’en termes de coopération. 

Les actions menées par la BEI et la BERD, ainsi que par les Etats-membres de l’UE tout au long de 2016 sont aussi mises en valeur, car l’effort européen en faveur de la Tunisie est un effort collectif.

Les temps forts de l’année écoulée, qu’il s’agisse du discours prononcé par le Président de la République tunisienne Béji Caïd Essebsi en décembre dernier au Parlement européen, de la participation de haut niveau de l’UE à la Conférence Tunisia 2020 dans la foulée de la publication de la communication « Renforcer le soutien de l’UE à la Tunisie » sont ainsi mis en valeur et témoignent de la dynamique porteuse actuellement en cours.

Si l’année 2017 verra le volume d’aide atteindre le montant record de 300 millions d’euros de dons, l’accélération est déjà clairement perceptible. Le retour sur les cinq dernières années écoulées révèle en effet que les dons alloués à la Tunisie ont atteint environ 1,27 milliard d’euros. « Par-delà les montants, la diversité des thématiques abordées – emploi, santé, éducation, gouvernance, culture, transports, justice, sécurité…pour ne citer que quelques exemples – révèle la transition en cours au sein de la société, et la volonté de l’Union européenne d’accompagner le développement économique et la modernisation de la démocratie tunisienne. Ce document démontre combien l’UE tient ses promesses vis-à-vis de la Tunisie » a déclaré Patrice Bergamini, Ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie.

Pour en savoir plus
Relations entre l’UE et la Tunisie - Fiche d'information
Délégation de l’UE et Tunisie – Site web et page Facebook

Also available in

Vers un approfondissement du Partenariat privilégié UE-Tunisie : un rapport constate des progrès tangibles dans les relations

EU and Tunisia flags

La Commission européenne et le Service européen pour l’action extérieure ont publié leur premier rapport sur l’état des relations UE-Tunisie pour la période 2015-2016, conformément à la Politique européenne de voisinage (PEV) révisée et avant la tenue du Conseil d’Association le 11 mai 2017.

Six ans après la révolution de 2011, et particulièrement au cours de ces deux dernières années, des progrès tangibles sont notés, notamment dans les domaines de la consolidation démocratique et la promotion de la bonne gouvernance, le renforcement sécuritaire et les échanges et l’intégration entre les peuples tunisiens et européens. Le soutien constant de l’UE, dès le lendemain de la révolution, s’est aussi démontré par l’association de la Tunisie au programme de recherche Horizon 2020, au programme Erasmus+ et l’adoption d’un partenariat UE-Tunisie pour la jeunesse ainsi que d’un partenariat pour la mobilité.

« Depuis la révolution de 2011, la Tunisie représente l’espoir de notre région commune. Elle a été le phare du changement et des aspirations des peuples de la Méditerranée. Aujourd’hui, la Tunisie a besoin de consolider les acquis de ces dernières années. Le changement qui a commencé en Tunisie doit continuer, et nous, les Européens, nous accompagnons les Tunisiens, la jeunesse tunisienne, grande richesse du pays, étape par étape, sur ce chemin. Au travers de ces actions, l’Union européenne répond “présente” pour la Tunisie, toujours. Nous allons continuer à travailler pour approfondir notre collaboration dans tous les domaines possibles – politique, culturel, économique, social et sécuritaire – et intensifier les échanges entre nos sociétés, entre nos jeunes, et être sûrs que cela amènera à des bons résultats », a déclaré la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.

Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, a déclaré ce qui suit : « La Tunisie fait face à un enjeu majeur : traduire les formidables acquis démocratiques des dernières années en succès tangibles, et créer la croissance et de l’emploi, pour donner au peuple tunisien, en particulier à sa jeunesse, des perspectives d’avenir. Avec la Communication conjointe présentée à l’automne 2016, l’UE a mis sur la table un ensemble de propositions pour appuyer la Tunisie dans ses efforts de réforme, à travers la mobilisation de toute une gamme d’instruments, y compris une assistance financière substantielle. L’adoption récente, par le Parlement tunisien, du Plan du développement quinquennal 2016-2020 va permettre d’ancrer l’appui financier de l’UE dans une stratégie cohérente et ciblée. Il est urgent désormais de passer à la vitesse supérieure et d’inscrire ces réformes dans la vie réelle ».

Pour en savoir plus
Relations entre l’UE et la Tunisie - Fiche d'information
Délégation de l’UE et Tunisie – Site web et page Facebook

Also available in

“Médias et culture”, thème de la 3ème séance du colloque du partenariat arabo-européen

Résultat de recherche d'images pour "Médias et culture"
Autour du thème “Ensemble pour impulser les relations ente l’Italie et la Tunisie”, la troisième séance des travaux du colloque annuel du partenariat stratégique arabo-européen organisé conjointement par l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et l’Agence de presse italienne (ANSA), a été consacré au thème “Médias et culture”.

Prenant part au colloque portant cette année sur les horizons et les défis des relations et de la coopération bilatérale tuniso-italiennes, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Raimondo De Cardona a, dans une déclaration à l’agence TAP, rappelé que la Tunisie demeure depuis plus de trois décennies un plateau de tournage idéal pour plusieurs cinéastes italiens citant que le dernier film de Fabio Testi en tant qu’acteur principal sera projeté au mois de juillet 2017.

Résultat de recherche d'images pour "“Médias et culture”, thème de la 3ème séance du colloque du partenariat arabo-européen"Il a, par ailleurs, mentionné que la rencontre du ministre des affaires culturelles tunisien avec son homologue italien à Rome lors de la visite du président de la république Béji Caid Essebsi les 8 et 9 février dernier a été une occasion pour convenir de renforcer la coopération en matière de protection des sites archéologiques et de leur mise en valeur notamment ceux situés dans des régions reculées. L’ambassadeur italien a ajouté que l’Italie a programmé une série de concerts lyriques dans plusieurs festivals d’été 2017 dont le festival symphonique d’El Jem.

De son côté, le président-directeur général de la TAP Lotfi Arfaoui a mentionné que le choix de l’agence en tant que partenaire médiatique de l’ANSA illustre les fortes relations qui unissent les deux pays qui partagent un héritage historique commun dans la région de la Méditerranée berceau des plus grandes civilisations à travers l’histoire de l’Humanité soulignant l’importance de soutenir la Tunisie qui essaie de se forger une expérience réussie dans la transition politique et sociale. Il a formé le voeu de voir ce colloque qui se tient en Tunisie aboutir à des résultats efficients susceptibles d’instaurer un partenariat fécond entre la Tunisie et l’Italie.

Prenant la parole, la directrice de la revue “Corriere di Tunisi” Silvia Finzi a estimé que le lancement de cette revue immédiatement après l’indépendance de la Tunisie témoigne de la volonté de la communauté italienne installée en Tunisie de soutenir ce pays émergent. Professeure universitaire et journaliste, elle a mis l’accent sur le rôle des médias en vue de faire connaitre la Tunisie et à ne pas se “contenter d’en parler qu’en cas d’attaque terroriste”.

Par ailleurs, Sadok Hammami, directeur du Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs (Capjc) a attiré l’attention sur l’absence d’échanges dans le secteur des médias entre les deux pays bien que plusieurs pays européens y investissent citant l’exemple de la France qui a lancé une chaine de télévision en langue arabe “France 24”, la Grande Bretagne (BBC), l’Allemagne (La Deutsche Welle DW ) et la Russie (Roussia el Yaoum).

A son tour, la directrice du Centre culturel italien à Tunis Maria Vittoria Longhi a rappelé que l’échange culturel bilatéral s’illustre notamment lors des grands événements culturels et artistiques dont les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC). L’Italie, a-t-elle ajouté, a été le premier pays qui a affiché sa présence au Musée national du Bardo après une année de l’attaque terroriste du 18 mars 2015 et ce, à travers l’organisation d’un concert symphonique.

Lors de la clôture des travaux, le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères Sabri Bachtobji a mis l’accent sur la solidité des relations de longue date établies entre les deux pays rappelant que l’Italie demeure le deuxième partenaire économique de la Tunisie en matière d’échanges commerciaux et d’investissement extérieur. Les sociétés italiennes implantées en Tunisie offrent, a-t-il fait observer, environ 62 mille postes d’emplois.

Source de l'article Webmanagercenter

Alfano : L’Italie va développer de nouveaux moyens pour renforcer et rendre plus intense sa coopération avec la Tunisie

Résultat de recherche d'images pour "Italie Tunisie"

« L’Italie et la Tunisie ont un délai de 20 jours pour travailler en étroite collaboration, afin de dresser une liste de propositions de coopération », a déclaré, jeudi, le ministre italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Angelino Alfano, en allusion à la prochaine visite du président Béji Caïd Essebsi en Italie prévue les 8 et 9 février 2017.

A l’issue de son entretien avec son homologue tunisien, Khemaïes Jhinaoui, Alfano a souligné l’engagement de son pays à identifier de nouveaux moyens pour renforcer et intensifier la coopération entre l’Italie et la Tunisie.


« Nous allons développer des moyens pour renforcer et rendre plus intense la coopération entre la Tunisie et l’Italie » a-t-il affirmé en substance.

Les deux pays, a-t-il dit, « sont en train d’examiner un projet de coopération très ambitieux dans plusieurs domaines ».

« Nous allons également opter pour de nouveaux moyens de lutte contre le terrorisme et accompagner la Tunisie dans l’élaboration d’un plan de développement contre le déséquilibre régional », a-t-il encore indiqué.

Selon Alfano, sa rencontre avec Jhinaoui a aussi permis de faire le point sur le dossier migratoire et d’examiner les moyens de mettre en œuvre les accords conclus entre les deux pays dans ce domaine.

A cette occasion, le chef de la diplomatie tunisienne a mis l’accent sur l’importance du dossier de la jeunesse qui, a-t-il dit, « figure à la tête des préoccupations du président Béji Caïd Essebsi ».

D’après lui, « la Tunisie et l’Italie vont chercher les moyens de multiplier les programmes qui permettront aux jeunes tunisiens de réaliser leurs rêves, de trouver de l’emploi et de communiquer avec les jeunes italiens ».

Source de l'article TAP & Challenge Tunisie

L’Union pour la Méditerranée et l’enjeu du développement: Plus de 5 milliards d’euros dans dix projets en 2016

L’Union pour la Méditerranée et l’enjeu du développement: Plus de 5 milliards d’euros dans dix projets en 2016

Dix nouveaux projets labellisés en 2016 soit un total de quarante-sept projets portés pour une valeur de 5,3 mrds€ et 200 000 bénéficiaires. 

Co-présidée par l’Union européenne et la Jordanie et réunissant quarante-trois pays, l’Union pour la Méditerranée (UpM) présente son rapport annuel avec un bilan répondant déjà aux aspirations des ministres des Affaires étrangères méditerranéens. 

Ces derniers décidaient en janvier 2017 une nouvelle feuille de route davantage basée sur l’action. Selon le communiqué publié par l’UpM, « l’année 2016 marque un tournant décisif pour l’institution tant au niveau politique qu’opérationnel ».

Les dix nouveaux projets labellisés concernent le développement des Pme, la création d’emplois, l’autonomisation des femmes, les énergies renouvelables et la dépollution (celle du lac de Bizerte par exemple), le développement des infrastructures et l’enseignement.

« Les activités de l’UpM illustrent la conviction profonde que les défis régionaux doivent être relevés à l’aide de solutions régionales et que la sécurité ne peut être assurée sans développement. À cet égard, les jeunes sont au centre de l’agenda méditerranéen », déclare Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l’UpM.

Source de l'article PerspectivesMed

Sept mois après la mort du penseur, la Fondation Malek-Chebel est née à Paris

Sept mois après la mort du penseur, la Fondation Malek-Chebel est née à Paris

La Fondation Malek-Chebel, dont l’idée a vu le jour chez ses amis les jours ayant suivi ses obsèques, a pour objectif de promouvoir et expliquer "l’œuvre du penseur et écrivain musulman, de parachever certains ouvrages inachevés laissés par l’islamologue, notamment une encyclopédie de la civilisation arabo-musulmane, et d’exposer son riche fonds de Corans anciens".

La première étape de la fondation, dont le lancement s’est déroulé le 18 mai, vise à rendre "accessible" la pensée de Malek Chebel, particulièrement dans le monde universitaire, à travers notamment la traduction de ses œuvres en langue arabe.

Le conseil scientifique de la fondation est composé d’amis de Malek Chebel et de représentants des trois religions monothéistes, dont notamment le grand rabbin de France Haïm Korsia et le Père Alain de la Morandais avec lesquels le penseur animait l’émission "Les enfants d’Abraham" sur la chaîne Direct 8, et Ghaleb Ben Cheikh, islamologue et président de la Conférence mondiale des religions pour la paix.

Il comprend également l’islamologue franco-marocain Rachid Benzine, le philosophe Luc Ferry et la sénatrice d’origine algérienne Bariza Khiari.

Les animateurs de cette fondation ont décidé de mettre sur pied, d'ici à trois ans, trois grandes structures autonomes qui £uvreront à faire rayonner les lumières de la raison, chères au penseur. Ces structures visent à "faire vivre l'œuvre de l'écrivain, participer à l'élaboration du savoir et promouvoir une image bienveillante de la civilisation arabo-islamique".

Ils préconisent la création d’un Collège des hautes études pour jouer un rôle "incontournable" dans l'enseignement supérieur en Algérie et d’un centre de réflexion et de recherche en sciences sociales au rayonnement international.

A travers ces deux structures, des séminaires seront dispensés sur des questions spécialisées et des sujets de réflexion, regroupant des professionnels et des chercheurs.

Par ailleurs, la fondation lancera un Musée International du coran regroupant une "prestigieuse" collection du Livre-Saint des musulmans, laissés par le défunt. Cette collection, indique-t-on, est composée de plus de 150 pièces venues des quatre coins de la planète qui seront exposées au public.

Malek Chebel, auteur du concept "l’islam des lumières", est décédé en novembre 2016 à Paris à l’âge de 63 ans des suites d’une longue maladie.

Laissant une œuvre de plus de 35 livres, le défunt universitaire qui avait débuté son cursus en 1973 à l'Université d’Aïn El-Bey de Constantine, a obtenu un premier doctorat en psychopathologie clinique et psychanalyse à l'université Paris 7, le deuxième en 1982 en anthropologie, ethnologie et sciences des religions à Jussieu (Paris) et 1984, son doctorat de sciences politiques à l'Institut d'études politiques de Paris.

Il était très connu des universités françaises et européennes et même dans le monde arabe pour avoir apporté un plus dans la réflexion sur l’islam et la modernité ce qui lui a prévalu à faire partie du Groupe des Sages qui réfléchissait sur le lien entre les deux rives de la Méditerranée.

Source de l'article APS

Maroc : un projet de l’UE organise une formation pour aider les municipalités marocaines à élaborer des plans d’action en faveur de l’énergie durable

CES-MED training in Rabat

Le projet CES-MED, financé par l’UE, a organisé une formation de formateurs de trois jours dans la capitale marocaine, Rabat. 

La formation a rassemblé de nombreuses municipalités marocaines, des représentants des différents acteurs, des universités et des cabinets de conseil ainsi que la mission d’évaluation de la coopération Maroc-UE dans le domaine de l’énergie, afin de préparer au mieux le développement de l’approche du Plan d’action en faveur de l’énergie durable (PAED) au Maroc.

L’atelier a été organisé en deux sessions : le premier jour était destiné aux présidents des municipalités marocaines et visait à expliquer les activités du projet et l’approche du Plan d’action en faveur de l’énergie durable (PAED), ainsi qu’à promouvoir l’adhésion à la Convention des maires (CdM).

Le deuxième jour s’adressait aux techniciens municipaux et aux responsables de l’ingénierie afin de renforcer leur capacité à préparer et/ou à déléguer la préparation des PAED.

La formation a eu comme résultat premier de sensibiliser et de présenter à 15 présidents de municipalités les principes et objectifs de la CdM et des PAED et de former ensuite les cadres de ces mêmes municipalités aux techniques de l’IRE (inventaire de référence des émissions) et à la formulation des actions prioritaires des PAED.

Elle a également permis la présentation d’autres outils et exemples de planification énergétique mis en œuvre au Maroc et en particulier les stratégies nationales.

Depuis son lancement en 2013, le projet CES-MED est engagé au Maroc en coordination avec le MEMEE dans l’accompagnement de trois municipalités pilotes marocaines pour leur adhésion à la Convention des maires, la préparation de leurs PAED et la valorisation des actions prioritaires de leurs plans.

Le projet « Promouvoir le développement des énergies durables dans les villes méditerranéennes » (CES-MED) est une initiative financée par l'UE dont le but est d'assurer la formation et l'assistance technique aux autorités locales et nationales de la région Sud de la Méditerranée, afin de les aider à répondre plus activement aux défis des politiques durables.

Le projet CES-MED apporte son soutien pour s'assurer que les actions proposées concordent avec les objectifs de la Convention des maires : atteindre, voire dépasser, l’objectif européen de réduire de 20 % les émissions de CO2 grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’augmentation de l’utilisation des sources d’énergie renouvelable.

Pour en savoir plus
CES-MED – site internet

Also available in

Related project
Soutient les efforts des autorités locales des pays partenaires de l'IEVP-Sud pour répondre plus activement aux défis de la politique durable.Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc,…

Tunisie : clôture du jumelage pour la modernisation de la politique monétaire de la Banque Centrale

EU-Tunisia flags

Tunisie : clôture du jumelage pour la modernisation de la politique monétaire de la Banque Centrale

Dans le cadre du programme d’Appui à l’Accord d’Association et au Plan d’Action Voisinage (P3AII) entre la Tunisie et l’Union Européenne, le séminaire de clôture du jumelage visant à moderniser le cadre opérationnel de la politique monétaire de la Banque Centrale de Tunisie s’est tenu la semaine dernière à Tunis en présence des représentants de plusieurs ministères et de la Banque de France ainsi que des représentants des banques et des établissements financiers de la place.

Le jumelage entre la Banque Centrale de Tunisie et la Banque de France, qui a débuté le 11 mai 2015 et s’est étalé sur une durée de 24 mois, a été financé par l’Union Européenne pour un budget de 745 000 euros. Son objectif principal est de moderniser les modalités de mise en œuvre de la politique monétaire de la Banque Centrale de Tunisie et de développer parallèlement le marché interbancaire de liquidité et ce, à travers la coopération avec des institutions homologues de l’Union Européenne, et en particulier, la Banque de France, la Banque Centrale d’Allemagne « la Bundesbank », la Banque Centrale Européenne ainsi que d’autres banques centrales européennes.

Le programme de jumelage a été structuré en quatre axes à savoir :
  • Le réaménagement des modalités d’intervention de la Banque centrale sur le marché monétaire,
  • La mise en place d’un dispositif efficace de prévision de la liquidité,
  • Le développement du marché interbancaire, et
  • La réforme du marché des titres de créances négociables (TCN).
Le séminaire de clôture a permis de présenter aux principaux acteurs du secteur bancaire et financier tunisien, ainsi qu’au large public, les progrès réalisés grâce à ce jumelage. Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie a mis en exergue l’excellente qualité des liens de coopération entre la Tunisie et l’Union Européenne qui se sont matérialisés par cette deuxième expérience de jumelage entre la Banque Centrale de Tunisie et la Banque de France, ainsi que d’autres banques centrales européennes, dont notamment la Bundesbank.

Mr Patrice Bergamini, Ambassadeur de l'Union Européenne en Tunisie, a souligné de son côté, que la mise en place d'un cadre moderne de politique monétaire constitue un facteur important pour le développement du marché des capitaux et un levier pour la relance de l’activité économique en Tunisie.

Pour en savoir plus
Relations entre l’UE et la Tunisie - Fiche d'information
Délégation de l’UE et Tunisie – Site web et page Facebook

Also available in

Les femmes méditerranéennes mobilisées contre l’extrémisme


La 8e édition du Forum «Femmes méditerranéennes» a été consacrée aux femmes méditerranéennes et à la résistance aux extrémismes. 

Le forum a connu la participation de plus de 14 pays qui ont débattu des droits des femmes en Méditerranée et en Afrique, du féminisme islamique et de la résistance au radicalisme.

Des voix d’universitaires, militant(e)s et acteur(e)s politiques de plus de 14 pays ont débattu la semaine dernière à Fès du sujet des femmes méditerranéennes et de la résistance aux extrémismes. Cette 8e édition du Forum «Femmes méditerranéennes» a été organisée par le centre ISIS pour les femmes et le développement Konrad Adenauer-Rabat sous le thème «Voix des femmes en Méditerranée et en Afrique : Mouvements, féminismes et résistance aux extrémismes». 
Les débats ont porté particulièrement sur des sujets en relation avec les nouvelles formes du concept des droits des femmes en Méditerranée et en Afrique, celui du féminisme islamique et de la résistance, ainsi que l’exploration d’outils théoriques et méthodologiques. «L'objectif principal du Forum est de lutter contre la radicalisation et l'extrémisme des jeunes, de renforcer les initiatives de paix, de protéger les droits des femmes et de renforcer leur intégration dans la région méditerranéenne et en Afrique», explique Sadiqi Fatima, présidente du forum. De Daesh à Boko Haram, les participants ont expliqué que les idéologies anti-femmes se propagent dans les sociétés méditerranéennes et africaines.

Devant ces faits, la recherche et la collaboration entre les acteurs de ces deux régions surtout afin de contrer les attaques sur les droits des femmes nécessitent une action commune. La plupart des intervenants à cette rencontre se sont mis d’accord sur le fait que l’intégrisme religieux se propage vite en Afrique et en Méditerranée, tous deux bastions de groupes intégristes qui envahissent aussi bien les pays de la région MENA que ceux d’Afrique, surtout le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, ainsi que les régions adjacentes. 
Lors de son intervention, Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant de SM le roi a fait le point sur la stratégie multidimensionnelle engagée par le Maroc en matière de lutte contre toute forme d’extrémisme et de terrorisme. «Cette édition qui est organisée sous le haut patronage de SM le roi Mohammed VI, a pour objectif principal de lutter contre la radicalisation et l'extrémisme des jeunes, de renforcer les initiatives de paix, de protéger les droits des femmes et de renforcer leur compétence et leur poids dans la région méditerranéenne et en Afrique», précise Assia Bensalah Alaoui. Elle a également expliqué que la sensibilisation des femmes et la consolidation de leurs droits et leur implication dans le développement sont des conditions essentielles pour la prévention de la radicalisation.

L’ambassadeur a mis en avant l’engagement du roi à mettre la femme au centre du développement social, économique et démocratique de la société marocaine. Elle a de même saisi cette occasion pour mettre en valeur le modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse, qui suscite l’intérêt aux plans continental et international.

De son côté, Moha Ennaji, militant de la société civile et professeur à la FSJES de Fès a fait le point sur la marginalisation des femmes dans l'histoire, «les histoires régionales des résistances progressent sans que la part des femmes soit complètement occultée, mais sans qu'elle soit non plus vraiment objet d'étude», explique le professeur. 
Et d’ajouter, «Les femmes de la Méditerranée et de l’Afrique ont toujours été sensibles aux discours radicalisés, car elles sont souvent utilisées comme boucs émissaires dans ces discours. Bien que les deux régions soient considérées comme des espaces distincts, les femmes en Méditerranée et en Afrique sont de plus en plus confrontées à la même épreuve».

Par Mostafa Bentak - Source de l'article Leseco

Maryline Bellieud-Vigouroux : « Je pense que la création en Tunisie est en marche »

Marylin1

Maryline Bellieud-Vigouroux, grande dame de la mode avec une carrière de plus de 30 ans, était présente lors du festival des jeunes créateurs de mode, où elle officiait en tant que présidente de jury. 

Pour ceux qui ne la connaissent pas, elle se bat depuis des années pour valoriser la création marseillaise et méditerranéenne. 

Elle est également conseillère du président de la Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode, plus connu comme MMMM, premier espace de formation de mode à Marseille depuis 2010. Maryline Bellieud-Vigouroux regorge d’idées. Interview: 

- Comment voyez-vous le secteur de la mode en Tunisie?

Je considère que la Tunisie sur le plan de la technologie forme très bien ses étudiants.Il suffit d’être attentif à la créativité. Créer une mode tunisienne ou une mode marocaine pour revendiquer ses racines méditerranéennes ne suffit pas, il faut une touche occidentale pour que les vêtements puissent se vendre à l’international.

La Tunisie est en marche. On voit vraiment beaucoup d’acteurs qui sont en train d’assurer une vitrine créative pour la Tunisie, comme Fashion week, le concours des jeunes créateurs. D’ailleurs, j’ai participé il y a deux ans de cela au Fashion week de Tunis et une des lauréates qui a émergé et aujourd’hui reconnue. Fashion week se contente de montrer des talents qui sont déjà confirmés. Je trouve qu’ il y a tout un intérêt de travailler ensemble.

- Vous vous placez en véritable chasseur de talents, qu’est-ce qui vous a interpellé en rencontrant les candidats?

Ce qui m’a impressionné, ce sont les jeunes filles qui sont les plus audacieuses malgré leur timidité. Elles portent le foulard mais on sent que cette génération, qui vit connectée, est très moderne quant à la vision de la femme. Rappelons également que la Tunisie est un pays plus ouvert, plus libéral, où tout le monde s’exprime et où tout le monde est respecté. Il est très intéressant de voir cela.

– La mode à Marseille, comment la situez- vous ?

Cela fait 30 ans que je m’implique dans la culture à Marseille et plus particulièrement dans la mode, car je crois fortement que la culture de la mode est le meilleur booster de l’économie. J’ai créé un musée de la mode contemporain et puis après l’ Institut des métiers de la Mode en Méditerranée pour aider les jeunes talents à percer. L’objectif est de valoriser la création locale et donner plus de visibilité à la mode marseillaise, produire et diffuser leur collection sur le plan international. Je pense qu’ on est en train de créer une école stylistique méditerranéenne. Dans l’histoire de la mode, il y a eu des courants reconnus sur le plan international comme l’Ecole française de la haute couture, puis l’Ecole d’Anvers de Belgique, l’école japonaise comme Issey-Miake, je pense que depuis quelques années il y a une émergence méditerranéenne qu’on va retrouver en Tunisie, ou au Maroc, au sud de la France Je pense que la nouvelle génération, avec l’accompagnement des réseaux sociaux, va transposer la haute technologie pour faire des vêtements contemporains.

- Quel message voudriez-vous transmettre ?

Laisser plus de place dans les entreprises aux jeunes talents. Tout comme il faut leur donner plus de visibilité, plus de responsabilité, plus de reconnaissance. On sent qu’il y a aujourd’hui un bouillonnement créatif en Tunisie qu’ il y a une jeunesse créative, ambitieuse, connectée. Je pense que la création est en marche.

Source de l'article l’Économiste maghrébin

Appel à propositions : renforcement de l’autonomie des jeunes femmes et hommes dans le voisinage méridional grâce aux médias

LEBANON – Empowering marginalised young women

La Commission européenne a lancé un appel à propositions afin de contribuer à renforcer l’autonomie des jeunes femmes et hommes du voisinage méridional dans leur participation aux affaires publiques et leur contribution à la résolution des difficultés sociales d’une manière informée, en utilisant comme vecteurs les médias, les médias en ligne et, en particulier, les médias audiovisuels publics. Le montant indicatif global mis à disposition au titre du présent appel à propositions s’élève à 5 millions d’euros.

Cet appel vise les médias en ligne et les médias audiovisuels investis d’un mandat de service public, ainsi que les organisations de la société civile visant à développer des plateformes/canaux/programmes en coopération avec les médias basés dans les 10 pays de la région sud-méditerranéenne (Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie et Tunisie).

Les objectifs spécifiques du présent appel à propositions sont les suivants :
Favoriser la connaissance/la compréhension de ce qui intéresse les jeunes femmes et hommes arabes et comment cela peut se traduire dans des outils et programmes médiatiques en termes de contenu, mais aussi d’outils innovants. Une attention particulière devra être accordée aux intérêts des jeunes femmes.
Promouvoir la coopération entre les médias et les jeunes femmes et hommes afin d’assurer que les médias du voisinage méridional, et en particulier les médias en ligne et les médias audiovisuels publics et privés, tiennent compte de leurs besoins et leurs problèmes dans leurs programmes/sur leurs chaînes, en mettant l’accent sur l’éducation, le divertissement et l’information. Une attention particulière devra être accordée aux besoins et problèmes des jeunes femmes.
Encourager et soutenir la création d’approches médiatiques plus inclusives, offrant aux jeunes femmes et hommes des plateformes partagées de discussion sur des sujets politiques et sociaux, entre eux et avec les autres composantes de la société. Une attention particulière devra être accordée aux intérêts/besoins des jeunes femmes.
Renforcer la culture médiatique des jeunes femmes et hommes dans les pays concernés, par l’intermédiaire des programmes et outils médiatiques mis sur pied.

La date limite de soumission des notes succinctes de présentation est fixée au 27 juin 2017 à 12 heures (date et heure de Bruxelles).

Pour en savoir plus

Also available in

Agences de presse de la Méditerranée: réunion à la MAP

Le comité de suivi de l'Alliance des agences méditerranéennes de presse (AMAN)
 réuni au siège de la MAP à Rabat
Le comité de suivi de l’Alliance des agences méditerranéennes de presse (AMAN) s’est réuni, mercredi au siège de la MAP à Rabat, sous la présidence de M. Gezim Podgorica, Directeur Général de l’Agence télégraphique albanaise (ATA), président en exercice de l’AMAN.

Lors de cette réunion, tenue en présence notamment de M.Khalil Hachimi Idrissi, Directeur général de la MAP, vice-président de l’AMAN, le Secrétaire général de l’AMAN, M. George Penintaex, également Directeur général de l’agence de presse chypriote, a donné lecture au rapport financier et présenté le bilan d’activités de l’AMAN depuis la dernière Assemblée générale de l’Alliance, tenue à Tirana.

Les membres du comité de suivi ont notamment examiné l’agenda de la prochaine Assemblée Générale de l’AMAN prévue en juillet prochain à Agadir.

Ils ont aussi discuté de questions relatives à la contribution des agences de presse au bulletin Mednews ainsi qu’au site web de l’AMAN.

Ils ont, de même, procédé au choix des lauréats du prix de l’AMAN pour le meilleur article et la meilleure photo, qui sera décerné lors de la 26ème Assemblée Générale à Agadir.

Les membres du comité de suivi ont, par ailleurs, examiné le programme des séminaires, des ateliers et des formations prévus par l’AMAN. Il s’agit notamment du séminaire qui sera organisé par l’Agence MAP, en marge de la 26ème assemblée générale qui va examiner la question des mutations des agences de presse face aux défis des réseaux sociaux.

Le comité de suivi de l’AMAN comprend l’agence albanaise ATA (président), l’agence égyptienne MENA (1er vice-président), l’Agence marocaine de presse MAP (2e vice-président) ainsi que le secrétaire général de l’alliance M. George Penintaex.

A l’issue de cette réunion, les membres du comité de suivi se sont rendus au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat.

Accueillis par M. Mehdi Qotbi, Président de la Fondation Nationale des Musées (FNP), les membres du comité ont visite l’exposition « AFRIQUE en capitale qu’abrite le MMVI.

Source de l'article MAP & La Nouvelle Tribune