Maghreb : Taïeb Baccouche se tourne vers l’Europe !

Une ouverture de Taieb Baccouche en direction de l’Europe a été engagée et les choses commencent à bouger entre l’UMA et l’UE.


Ghazi Mabrouk, que M. Baccouche a nommé son conseiller spécial et haut-représentant auprès de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, n’est pas étranger à cette dynamique.

Le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) a en effet été l’invité d’Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, à Paris, où il a été officiellement reçu le 9 décembre 2016. Il a annoncé, à cette occasion, son intention de promouvoir un accord de partenariat opérationnel entre l’UMA et l’OCDE, ainsi que la concrétisation de financements de projets relatifs au commerce intermaghrébin. Il compte contribuer ainsi à juguler la contrebande et à favoriser l’intégration maghrébine par le commerce légal.

L’infrastructure des transports constituera la pierre angulaire de cette initiative, partant du constat que depuis les Phéniciens en passant par la Communauté européenne, le commerce a toujours constitué le vecteur porteur des plus grands regroupements interrégionaux.

Pour cela, le développement du transport et de ses infrastructures ferroviaire, routière et aérienne constituent une condition nécessaire à cette volonté unificatrice. En plus de la ligne ferroviaire inachevée actuelle, et qui pourrait être réservée exclusivement au transport des marchandises, Taïeb Baccouche appelle de ses vœux l’accélération de la mise en place d’un TGV transmaghrébin moderne, d’un réseau autoroutier intermaghébin et d’une compagnie aérienne régionale interne au Maghreb, destinés au désenclavement régional, afin d’engager une intégration encore plus effective des pays de l’UMA, dont le commerce constituerait ainsi le premier support interactif.

C’est ce qu’il avait également annoncé à Bruxelles, le 7 décembre 2016, autour d’un déjeuner qui a été offert en son honneur au Parlement européen, puis qu’il a confirmé, deux jours plus tard, lors de sa rencontre avec l’OCDE.
Il reste à savoir comment, par delà la politique, la «machine interne UMA» va suivre.

Source de l'article Kapitalis

Égypte : lancement de la campagne nationale en faveur de la parentalité positive avec le soutien de l’UE



Cette semaine, en Égypte, le Conseil national de l’enfance et de la maternité (CNEM) a introduit une campagne multimédia inédite consacrée à la parentalité positive. 

Cette campagne, baptisée « Awladna » (ce qui signifie Nos enfants), a été lancée en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Elle bénéficie de l’appui de l’UE dans le contexte du programme conjoint intitulé « Élargir l’accès à l’éducation et à la protection des enfants à risque en Égypte ».  
 
La campagne multimédia « Awladna » sera diffusée pendant un mois et touchera des millions de parents et d’aidants par l’intermédiaire de messages d’intérêt public à la télévision et à la radio, de SMS et de messages postés sur les médias sociaux mettant en scène quelques célébrités sous le slogan #Calm Not Harm, ainsi que dans la presse écrite, l’affichage publicitaire en extérieur et les interactions directes avec le public.
 
La campagne s’inscrit dans une approche globale de soutien à l’élaboration de politiques visant la protection des enfants contre la violence et de conscientisation du public à la thématique de la parentalité positive, approche qui cible tout particulièrement les parents, futurs parents et aidants. 
 
« La campagne “Awladna” reflète l’engagement de l’Union européenne en faveur du soutien aux enfants égyptiens. Elle fait partie d’un programme plus large au sein duquel l’Union européenne a engagé 30 millions d’euros de subventions pour contribuer au renforcement de l’accès à l’enseignement et de la protection pour les enfants à risque. Nous sommes ravis de collaborer étroitement avec le Conseil national de l’enfance et de la maternité et l’UNICEF afin de nous assurer que les enfants égyptiens grandissent dans un environnement favorisant leur développement et leur bien-être », a déclaré Reinhold Brender, chargé d’affaires par intérim de la délégation de l’UE en Égypte.
 
Pour en savoir plus
EU Neighbourhood Info Centre – Egypte

Un sondage révèle l’accueil favorable réservé à la coopération de l’UE en Algérie



Selon les conclusions d’une enquête menée dans le cadre du projet EU Neighbours South financé par l’UE, une vaste majorité d’Algériens (78 %) estime que le soutien financier octroyé par l’UE à leur pays s’est avéré pleinement efficace, et deux tiers d’entre eux voient l’UE comme un partenaire important.
 
En fait, plus de la moitié des personnes interrogées en Algérie considèrent que l’aide de l’UE contribue grandement au développement de leur pays, tandis qu’une majorité des répondants estime que l’UE devrait jouer un rôle plus important dans leur pays en termes de commerce (70 %), de droits de l’homme (69 %), de développement économique (69 %), de transport (62 %) et d’éducation (65 %).
 
Près de trois quarts des Algériens se disent satisfaits de leur vie, alors que seuls 29 % qualifient la situation économique de positive et que seuls 22 % portent un regard favorable sur l’emploi à l’échelle nationale.
 
Cette enquête a été réalisée dans le cadre de la première série de sondages d’opinion, menée dans sept pays partenaires du voisinage sud de l’UE (Algérie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie), et qui a examiné, entre autres, les perceptions et les attitudes à l’égard de l’UE, le niveau d’information au sujet de l’UE, la prise de conscience du soutien financier apporté par l’UE, ainsi que l’état d’esprit général des répondants dans les pays du voisinage sud, y compris leurs points de vue sur la situation actuelle et à venir sur les plans économique, de l’emploi et de la vie en général.
 
Pour en savoir plus
Sondage d’opinion - Algérie
EU Neighbours South Site internet

Ya-t-il une place pour une chaîne de télévision dans le Maghreb?

Après l'échec de Nessma TV de construire une chaîne du Grand Maghreb, un nouveau producteur tunisien veut lancer une chaîne de télévision pour unir le Maghreb. 

Résultat de recherche d'images pour "Maghreb 24TV"En effet, une nouvelle chaîne de télévision Maghreb 24TV, basée en Espagne, a lancé cette semaine un appel pour recruter des présentateurs-présentatrices ou chroniqueurs-chroniqueuses maghrébins. Il cible les personnes travaillant dans l'audiovisuel, en Tunisie, Algérie, Maroc et France, et voulant contribuer au développement de cette chaîne de télévision, qui doit démarrer ses nouveaux programmes en 2017, a affirmé son patron le Tunisien Kais Sellami. 

Les nouveaux candidats doivent envoyer un CV détaillé appuyé par des liens YouTube et des photos. M24 TV est une chaîne de télévision espagnole lancée par M24 Group. Elle est dédiée à la musique et au divertissement, et diffusera son contenu sur Nilesat (Fréquence: 10727, horizontal, SR 27500) et sera la première chaîne du bouquet que le groupe se prépare à lancer.

Contrairement aux frères Karoui, son directeur Kais Sellami est un spécialiste des télécoms, diplômé de l'Ecole centrale de Paris (1988) et détient un Exécutive MBA de la Mediteranean School of Business. Il est directeur général du Groupe Discovery Datasoft, groupe leader opérant depuis 20 ans dans les domaines de l'intégration de solutions de gestion d'entreprises (ERP) et de développement offshore et couvrant les marchés du Maghreb, d'Europe et d'Afrique subsaharienne.

Il était directeur de projets offshore puis directeur du centre de développement à Alcatel Tunisie jusqu'à 1995, date à laquelle il prend la direction générale de Discovery Informatique, société qu'il transformera de Groupe leader en Systèmes d'informations de gestion au Maghreb et étendra ses activités progressivement en Europe, au Maroc, en Algérie, en Libye puis en Afrique subsaharienne.

En février 2012, Kais Sellami a été réélu président de la Chambre nationale des sociétés de services et d'ingénierie informatique Ssii (Infotica, organe de la fédération TIC) puis élu en avril 2012 président de la Fédération nationale des TIC (Utica). En janvier 2013 il est aussi élu membre du Bureau exécutif de l'Utica. Il a été membre représentant de l'Utica à la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique en Tunisie, de février à octobre 2011.
Kais Sellami a été élu en 2005 Meilleur jeune entrepreneur par le magazine économique l'Expert en Tunisie. Son important parcours dans l'entrepreneuriat le pousse à lancer une chaîne maghrébine qui s'adresserait aux 90 millions de téléspectateurs maghrébins. 
Seulement voilà, quel avenir pour un média qui est basé sur un Maghreb déjà désuni? L'absence de l'UMA (Union du Maghreb arabe) a été l'un des freins à l'origine de l'échec de la chaîne Nessma TV qui avait pourtant le soutien de deux importants bailleurs de fonds, Berlusconi et Tarek Ben Ammar.

Par Amira Soltane - Source de l'article l'Expressiondz

Préparation de la 4e Conférence ministérielle Euromed sur les droits des femmes

Le Réseau Euromed France participe à Beyrouth à la réunion préparatoire de la 4ème Conférence ministérielle euromed sur les droits des femmes, prévue au printemps 2017.


« Des conclusions de la Ministérielle de l’Union pour la Méditerranée (UpM) aux politiques sur l’égalité de genre dans la région Euromed », tel était le thème de la conférence organisée à Beyrouth les 28 et 29 novembre 2016 par l’Initiative Féministe Euromed (IFE-EFI), dans le cadre du processus « Plateforme Régionale Genre » (Gender Regional Platform).

Cette rencontre régionale se plaçait dans la perspective de la prochaine Conférence ministérielle Euromed sur les femmes, au printemps 2017 qui devra évaluer le chemin parcouru en matière de droits de femmes depuis la Conférence de Paris en septembre 2013. Pour mémoire, le REF avait organisé avec Euromed Rights, le Forum civil précédant la ministérielle « Femmes » de 2013.


La rencontre beyrouthine s’est tenue après six dialogues nationaux et deux dialogues régionaux qui ont permis d’identifier les priorités régionales dans un contexte particulièrement difficile pour les organisations de la société civile indépendante, arabe et européenne, et notamment pour les organisations de défense des droits de l’homme et des droits de femmes.


Une centaine de participants - militant(e)s, chercheur(e)s, journalistes - provenant de 22 pays euromed, ont échangé avec de nombreux représentants des pouvoirs publics présents (gouvernements, Commission européenne et UpM) sur l’état de la situation en matière de la participation des femmes à la vie publique, de discriminations et de violences faites aux femmes, des libertés associatives et de l’indépendance de la société civile de la zone euromed.

La Plateforme Régionale Genre ainsi que les recommandations politiques issues de la rencontre de Beyrouth seront transmises aux ministres des 43 pays de l’UpM lors de leur 4ème Conférence sur les droits de femmes.

Le REF était représenté à Beyrouth par sa vice–présidente Giovanna Tanzarella.

Source de l'article Euromed France

L'Afrique du Nord, une zone au fort potentiel pour les entrepreneurs français

La Convention Europe Afrique du Nord s’est déroulée du 16 au 17 décembre, à Bordeaux. Elle a attiré près de 300 participants, désireux de tisser des liens économiques entre la France et les pays africains. Le point sur les opportunités d’investissements en Algérie et au Maroc.



Premier partenaire commercial et principal investisseur au Maghreb, la France tisse depuis plusieurs années des partenariats économiques, afin de faciliter l’entrepreneuriat dans les pays africains.

Preuve en est, une fois de plus, avec la tenue le 16 et 17 décembre dernier, de la 14e convention Europe-Afrique du Nord, dont l’objectif est « de valoriser les bonnes initiatives », et de rassembler « Etat, entreprises, associations et particuliers qui ont des projets », selon son organisateur Mohamed Ouahdoudi. 

Intervention de Abed Mouad, président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie
L’Algérie change de cap 

Les opportunités d’investissements sont en effet réelles, notamment en Algérie. « Le pays est en train de changer de modèle de développement », assure Jean-Louis Levet, Haut-commissaire au Partenariat France Algérie. « Auparavant assis sur sa rente pétrolière et gazière, il cherche à se diversifier et à s’industrialiser ».

« Nous avons en effet décidé de changer de cap et de réaliser certains investissements dans la production agro-alimentaire, le développement du tourisme, des services, du numérique et de la formation », confirme Abed Mouad, président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie.

De nombreux débouchés existent donc pour les entreprises françaises en Algérie, qui disposent d’un savoir-faire et d’une expertise recherchés. « Nous voulons nouer des partenariats avec des entreprises qui ont le savoir et la technicité pour développer certains services, mais aussi l’expertise et l’ingénierie », ajoute Abed Mouah.

Autre potentiel d’affaires, le marché du transport ferroviaire. L’Algérie a en effet lancé un vaste programme national, de plus de 900 km de voies ferrées, afin de relier efficacement les différentes régions du pays. 

La CCIO a indiqué que 171 projets d’investissements sont lancés ou en cours de lancement, dans les secteurs du tourisme, des loisirs, de l’industrie et des matériaux de construction. Des chantiers importants initiés dans la perspective des Jeux Méditerranéens qui se tiendront à Oran en 2021. 

Discours du président de la manifestation Mohamed El Ouahdoudi
Le Maroc veut faire valoir ses atouts 

Au Maroc, les changements se font aussi sentir. Le Royaume prépare par exemple un programme de construction hôtelier gigantesque à l’horizon 2020, preuve que la région veut développer son tourisme. Au cours de la Convention, le Centre régional d’investissement Casablanca-Settat a d’ailleurs été récompensé pour son initiative, visant à dématérialiser le dépôt d’autorisations de construire pour réduire les délais.

Abdellah Chater, Directeur du Centre régional d’investissement Casablanca – Settat en a profité pour rappeler les atouts du Maroc : « stabilité politique, visibilité claire des secteurs prioritaires, des infrastructures de haut niveau, un bon climat des affaires et une stratégie RH qui cible les attente des entreprises ».

Le Maroc réalise notamment de belles avancées dans les industries automobile et aéronautique. « C’est une terre d’accueil des investissements qui dispose d’un potentiel énorme, d’autant que c’est le premier hub pour atteindre le marché africain », a-t-il ajouté.

Des freins restent à lever mais le potentiel est là

« Pour les entreprises françaises, il y a deux facteurs clés pour réussir son implantation en Afrique du Nord : identifier le bon partenaire sur le terrain et passer d’une logique d’import-export à une logique de co-investissement avec un projet commun qui s’inscrira dans la durée », souligne Jean-Louis Levet qui milite pour que les entreprises françaises partent à la rencontre des entrepreneurs sur le terrain.

D’autant que le potentiel est bien là, Mohamed El Ouahdoudi en est convaincu. « La France fait huit fois le PIB de l’Afrique du Nord… seulement huit fois ! D’ici 5 ou 10 ans, on verra l’Afrique du Nord émerger comme un pôle à part entière ».

Pour aller plus loin, découvrez notre interview exclusive de président de l'évènement Mohamed El Ouahdoudi :


Par Claire Thibault - Source de l'article Ecomnewsmed

Colloque de l'AEPF - "Francophonie Arabe : Voix et voies" les 6 & 7 avril 2017 à Alexandrie

L’Association égyptienne des professeurs de français organise son colloque annuel en collaboration avec l’Agence universitaire de la francophonie et le Département des réseaux et de la communication – Bibliotheca Alexandrina.

Appel à communications

Parler de la francophonie en tant que dialogue de cultures signifie évoquer le rôle de la langue française comme élément de médiation interculturelle entre les pays parlant cette langue, comme vecteur des dialogues entre les cultures et les civilisations et un moyen de participer à une meilleure connaissance des peuples dont le français est un espace partagé en tant que langue maternelle, seconde ou même étrangère.

« La francophonie est à la fois un concept et un espace habité par ceux qui ont le français en partage. Mais elle est aussi une manière d'appréhender, de comprendre, d'écouter, de communiquer, d'agir ; bref, un comportement, un humanisme. Elle est plus encore un outil de communication interculturelle et le seul espace fédérateur de ceux qui veulent reconnaître, accepter et valoriser les différences [...] La francophonie est aussi un conservatoire. C'est celui de la langue française. [...] La francophonie ne saurait manquer à l'obligation de solidarité avec les pays les plus démunis. C'est là une vieille habitude française sinon francophone » (Barrat Jacques et Moisei Claudia, Géopolitique de la francophonie, un nouveau souffle ?, 2004)

L’espace francophone est donc une constellation de cultures variées, différentes et même contraires et opposées. Il regroupe autant d’histoires que de territoires et de pays : Le Canada, les Antilles, la Belgique, la Suisse, l’Afrique noire mais aussi et surtout le Monde Arabe, sujet de notre colloque.

Le rapport des pays arabes avec la langue française n’est pas le même ; langue de l’ancien colonisateur, langue seconde ou maternelle, nul ne peut nier que la francophonie dans le monde arabe est inséparable d’échange interculturel. Francophilie ? Peut-être mais surtout reflet des aspects politiques, sociaux, culturels et identitaires.

« Un dialogue arabo-francophone est-il possible ? Sans aucun doute !... Car si l’on perd les vertus d’une culture de dialogue, on risquera, sans le vouloir, de sombrer dans le processus redoutable des confrontations. »1

Dans certains pays, comme ceux du Maghreb, le français a été pendant longtemps la langue de l’enseignement, des usages officiels, de l’administration et du secteur économique pour être relégué après les indépendances au statut de langue seconde. Dans d’autres pays comme l’Egypte, malgré la sympathie éprouvée à l’égard de cette langue, celle-ci n’a jamais dépassé le cadre de langue étrangère. Au Liban, le français est langue d’une puissance dominante et signe d’une identification sociale acquise dès la scolarisation des enfants.

Avec cet usage varié de la langue française nait la littérature arabe francophone à partir des années 30 du XXème siècle (avec l’exemple de Out El Koloub en Egypte) pour connaitre plus d’essor dans les années 50-60 avec la littérature algérienne. Qui donc ne connait pas des écrivains égyptiens francophones comme Edmond Jabès, Ahmed Rassim, Georges Henein, Albert Cosséry, Robert Solé ? Qui ne connait pas dans le monde de la littérature maghrébine, Tahar Ben Jelloun, Driss Chraibi, Assia Djebar, AbdelKébir Khatibi, Mohamed Khair Eddine, Azouz Begag, pour ne citer que ces noms ? Au Liban , Amin Maalouf, Vénus Khoury-Ghatta, Ezza Agha-Malak, Salah Stétié, entre autres bien évidemment. Ces auteurs ont pour objectif commun de parler, d’exprimer leurs aspirations profondes, de se raconter et de raconter l’histoire de leur pays dans une langue où ils sont à l’aise, dans la langue française.

Nous vous invitons à travers notre colloque à réfléchir sur la thématique de la francophonie dans le monde arabe, d’une part sur les voix des écrivains francophones arabes et d’autre part sur les différentes voies de la francophonie en tant que pratique: l’usage de la langue française dans les divers domaines : enseignement, apprentissage, journalisme, différents champs spécialisés.

Appel à posters :

Les jeunes chercheurs sont aussi invités à participer au colloque par la présentation de posters qui illustrent le domaine de recherche, le titre du travail, la problématique de la recherche et les points principaux. Format du poster : largeur 70cm- hauteur :100cm

Les axes du colloque sont les suivants :
  • Littérature francophone : les écrivains francophones du monde arabe
  • La littérature comparée
  • La traduction et la problématique des interférences
  • La francophonie arabe et le plurilinguisme
  • Le français et l’enseignement/ L’enseignement du français
  • Francophonie et professionnalisation (La francophonie et le marché de travail)
Date limite : 05 janvier 2017

Source de l'article AUF

Liban : Mogherini félicite le nouveau gouvernement et affirme le soutien de l’UE



La Haute Représentante de l’UE Federica Mogherini a félicitéle Premier ministre M. Saad Hariri suite à l'annonce de la formation d'un nouveau Conseil des ministres libanais. 

« Les citoyens libanais ont des attentes vis-à-vis des acteurs politiques afin qu'ils poursuivent leur travail dans le même esprit constructif et dans une atmosphère d'unité nationale reflétant l'indépendance et la souveraineté du Liban, » a-t-elle déclaré dans un communiqué.
 
« La prochaine étape importante dans cette phase de transition pour le pays sera la tenue d'élections législatives, » a souligné la Haute Représentante an ajoutant : « Le nouveau gouvernement aura pour tâche d'assurer un processus sans heurts et transparent renforçant encore la légitimité démocratique des institutions du pays. »
 
Mogherini a assuré que l'Union européenne continuera à se tenir aux côtés du Liban et que l’UE et le Liban continueront à travailler étroitement ensemble, dans un esprit de véritable partenariat « tant pour un Liban stable, sûr et démocratique que pour la paix, la sécurité et la prospérité de la région, face aux plusieurs et graves défis auxquels le Moyen Orient fait face, notamment en Syrie. »
 
Pour en savoir plus
Délégation de l’UE au Liban – Site internet et Page Facebook
EU Neighbourhood Info Centre – Liban

Lancement du Campus France-Maroc à Fès

Le Campus France à Fès a été inauguré le 20 décembre en présence de l’Ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault. Le diplomate a rappelé que la France et le Maroc ont fait de la formation de la jeunesse la priorité de leur relation bilatérale depuis 2013.

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Ils seraient près de 36 000 Marocains à poursuivre leurs études en France, constituant la première communauté d’étudiants internationaux devant les Chinois.

Jean-François Girault, Ambassadeur de France au Maroc, l’a rappelé durant l’inauguration le 20 décembre à Fès du nouveau campus France-Maroc. D’autres personnalités étaient présentes , le Wali de la région Fès-Meknès, Essaid Zniber, le consul général de France à Fès, François-Xavier Tilliette, le directeur de l’Institut français de Fès, Christophe Steyler et des élus locaux.
Quels objectifs pour ce nouveau Campus ?

Cette nouvelle structure à Fès va permettre de recevoir ces étudiants, mais aussi ceux de Meknès et de l’Oriental, dans des conditions optimales et professionnelles comme l’a expliqué le diplomate français. Ce Campus va ainsi renforcer encore la mobilité étudiante marocaine vers la France.

La structure s’adresse aux étudiants souhaitant continuer leurs études supérieures en France, mais aussi à ceux devant se rendre dans ce pays afin de participer à un concours ou à un entretien de sélection pour intégrer une formation ou effectuer un stage dans le cadre de son cursus de formation.

Aujourd’hui 850 000 jeunes marocains sont à l’université, ils étaient 300 000 il y a seulement 6 ans. Depuis 2013, la formation est au centre de la coopération bilatérale entre Rabat et Paris. Ainsi, la France a mis en place un important programme de bourses permettant chaque année à plus de 500 étudiants de se rendre en France.

Pour en savoir plus sur les échanges entre Fès et la France, découvrez notre reportage sur l'ouverture d'une nouvelle ligne entre la ville du Maroc : 


Par Karl Demyttenaere - Source de l'article Ecomnewsmed

Un institut de recherche norvégien reçoit un million de dollars pour un projet de transport maritime durable en Tunisie

L’équipe de SINTEF en compagnie du Secrétaire général de l’ONU, du Président de l’Assemblée générale et du Secrétaire général adjoint pour les affaires économiques et sociales. Photo: Johannes Berg / NTB Production

Un million de dollars. C'est le montant décerné par l'ONU pour financer un projet de transport maritime alimenté par de l'énergie solaire.

La technologie nécessaire pour ce projet, un bel exemple de coopération nord-sud, est en train d'être élaboré par SINTEF, un institut de recherche norvégien et sera mis en œuvre en Tunisie, sur d'anciens bacs maritimes.

Moez Jomaa, un des chercheurs de l'institut dresse les contours de cette initiative.

SINTEF s'est vu décerné cette bourse dans le cadre du « 2016 Energy Grant » remis par le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU.

Interview : Moez Jomâa, chercheur à SINTEF. Propos recueillis par Isabelle Dupuis - Ecouter ici

Source de l'article UN Multimédia

Lancement du projet « PROMESS » pour promouvoir l’économie sociale et solidaire en Tunisie


Le projet de Promotion des organisations et des mécanismes de l’économie sociale et solidaire (Promess) vient d’être lancé en Tunisie.

Le lancement de ce projet a été annoncé lors d’un atelier organisé, mercredi 21 décembre 2016, par l’organisation internationale du travail (OIT), en collaboration avec le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, le ministère des Affaires sociales, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) et l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap).

Impulser l’emploi dans les régions du nord-ouest

C’est dire l’importance de la collaboration étroite entre les acteurs institutionnels et de la société civile, appuyés par un organisme international, pour la concrétisation d’un projet financé par les Pays-Bas pour une période de 4 ans (2016-2019).
L’atelier, auquel ont pris part des experts nationaux et internationaux en matière d’emploi et des représentants d’associations actives dans le domaine des initiatives sociales et solidaires, a été consacré à la présentation du projet Promess, ses objectifs et ses composantes, ainsi que sur l’identification des activités clés répondant aux besoins directs de la société et des partenaires nationaux.

L’objectif assigné à ce projet est de mettre en place un environnement juridique et institutionnel favorable à une économie sociale et solidaire, structurée et organisée, pour en faire un moteur de développement d’emplois directs en faveur des jeunes. Il consiste également à booster les initiatives permettant de dynamiser le marché de l’emploi dans les quatre gouvernorats du nord-ouest de la Tunisie : Béja, Jendouba, Siliana et le Kef.

«Un budget de 3 millions de dollars US (7 millions de dinars tunisiens, MDT) est alloué à la réalisation de ce projet, qui vise à soutenir l’effort du gouvernement et de ses partenaires nationaux et internationaux pour la création d’emplois décents en faveur des jeunes, hommes et femmes, et à mettre en place un écosystème favorable au développement de l’économie sociale et solidaire», nous a confié Karim Toumi, coordinateur national principal du projet, qui n’a pas manqué d’évoquer les nombreux obstacles rencontrés dans la mise en œuvre de ce projet, notamment l’absence du cadre juridique réglementaire et des mécanismes financiers nécessaires.

Déplorant l’absence également d’une vision commune permettant de coordonner les efforts et de faire participer toutes les parties prenantes, Karim Toumi appelle à l’élaboration d’une stratégie de communication ciblant les mentalités, qui doivent évoluer pour effacer, dans le subconscient des Tunisiens, l’effet néfaste de l’ancienne expérience des coopératives qui a échoué dans les années 60 du siècle précédent.

Une économie sociétale inclusive

Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) reposant, essentiellement, sur les associations, les mutuelles et les coopératives, tel que défini depuis 1920 par l’OIT, a été présenté par Guy Tchami (OIT-Genève), qui a mis en relief la vocation participative en économie sociétale et inclusive et les expériences internationales de l’OIT en matière de micro-finance, un secteur déjà relativement développé en Tunisie et qui connaît actuellement un grand engouement.

Le succès de l’économie sociale et solidaire suppose aussi une bonne gouvernance, une gestion saine et une relation équilibrée avec l’économie informelle, l’économie verte, le développement local et les mécanismes de financement.

Pour Halim Hamzaoui, directeur par intérim de l’OIT-Maghreb, le but de ce projet est d’apporter le soutien financier et technique pour le gouvernement tunisien en vue d’aller de l’avant pour enraciner ce concept en conformité avec les principes du pacte social signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux tunisiens et qui appelle à la révision du modèle de développement jusque-là en vigueur, en axant l’effort sur l’économie sociale et solidaire.

Tout en confirmant le soutien de son pays à la transition démocratique en Tunisie, sur les plans bilatéral et européen, Hans Van Vloten Disservelt, ambassadeur des Pays-Bas, a indiqué que la coopération tuniso-hollandaise en matière d’économie sociale et solidaire est basée sur un travail d’exploration de terrain permettant d’orienter les priorités vers les régions du nord-ouest qui disposent d’un important potentiel de compétences avec un intérêt particulier pour la femme eu égard à son esprit d’initiative et à sa présence accrue sur le terrain.

Se félicitant de la coopération constructive entre les différentes parties prenantes du projet Promess, le diplomate hollandais a exprimé son souci quant à la situation sécuritaire prévalant dans le pays et qui est en étroite corrélation avec la situation socio-économique du pays. Traduire : la stabilité est une condition de la réussite des programmes de développement et de la relance économique. «La Tunisie peut toujours compter sur notre appui et notre soutien pour mener à bien sa stratégie de développement avec toutes ses dimensions», a-t-il cependant insisté.

Outre la vulgarisation du cadre logique et du plan de travail du projet Promess, ainsi que des objectifs et de la méthodologie de travail de groupe adopté, les participants ont débattu, au sein de 3 workshops, du cadre législatif et institutionnel adapté, de la mise en place d’une plateforme nationale d’échanges sur l’ESS et du lancement des initiatives de l’ESS dans les gouvernorats du Kef et de Siliana, puis dans ceux de Béja et de Jendouba.

Par Wajdi Msaed -Source de l'article Kapitalis

Entrepreneuriat et partenariats culturels : Le programme Med Culture organise une série d’ateliers en Tunisie



Le programme régional Med Culture, financé par l’Union européenne, organise à Tunis, deux activités régionales de renforcement de capacités avec la participation des acteurs culturels de 8 pays du sud de la Méditerranée, ainsi qu’une deuxième réunion du groupe de travail national tunisien entre le 17 et 22 décembre 2016.
 
La première activité (17-19 déc.) est un atelier régional fondé sur les échanges entre pairs, sur le thème de l’entreprenariat culturel. Son objectif est d’explorer les spécificités de l'entrepreneuriat dans le domaine culturel, de procurer aux participants les ressources nécessaires pour repenser ou améliorer leurs méthodes de travail, et de les encourager à créer leur propre modèle d’entreprise, conçu sur mesure.
 
Un deuxième atelier régional (19-21 déc.) sur le thème Réinventons nos partenariats examinera l’évaluation du processus de collaboration, et analysera différents modèles et pratiques promouvant les interactions entre différentes parties prenantes, y compris les opportunités de collaborer avec d’autres secteurs à des niveaux multiples.
 
Une 2ème réunion du groupe de travail national se déroulera le 22 décembre 2016 pour faire un bilan des activités effectuées jusqu’à ce jour et de présenter le plan d’action de l’année 2017, année de clôture du programme. Il s’agira aussi d’envisager les collaborations et passerelles qui pourraient être mises en place avec le programme bilatéral Union européenne-Tunisie. Ce groupe rassemble des opérateurs culturels venant d’horizons divers, provenant à la fois du secteur public et d’organisations de la société civile.
 
Med Culture est un programme financé par l’Union européenne lancé en Février 2014 pour accompagner la création d’un environnement institutionnel et social propice à la culture en tant que vecteur de la liberté d’expression et du développement durable. Cela se traduira par le renforcement des capacités des secteurs culturels public et privé comme vecteurs de démocratisation, de développement économique et social des sociétés du Sud de la Méditerranée.
 
Med Culture fait partie du programme régional Médias et culture pour le développement dans le sud de la Méditerranée. Il a été affecté d'un budget total de 17 millions d'euros sur une période de quatre ans, dont 9 millions d'euros  pour l'octroi de subventions sur une base de co-financement, et 8 millions d'euros pour un mécanisme de renforcement des capacités des médias (MedMedia) et un mécanisme de renforcement des capacités en matière de culture (MedCulture).
 
Pour en savoir plus
Med Culture site internet et page Facebook
Média et culture pour le développement dans le Sud de la Méditerranée –fiche projet
 

Les perspectives et prospectives des jeunes dans le sud de la Méditerranée : le projet SAHWA présente les conclusions d’études de cas par pays

Le projet SAHWA, financé par l’UE, a organisé un événement public au Caire la semaine dernière pour présenter les résultats des études menées sur la situation des jeunes et les obstacles auxquels ils sont confrontés dans cinq pays de la région sud de la Méditerranée (Algérie, Égypte, Liban, Maroc et Tunisie).
 
L’événement a consisté en deux panels, suivis d’une discussion avec le public. Le premier panel, intitulé « Opinions, conditions et perspectives des jeunes en Algérie, en Égypte, au Liban, au Maroc et en Tunisie » (Youth views, conditions and prospects in Algeria, Egypt, Lebanon, Morocco and Tunisia), a été consacré à la présentation de cinq études de cas nationales afin de donner au public un aperçu qualitatif et quantitatif de chaque pays d’étude.
 
Le deuxième panel, intitulé « Les jeunes à travers des lentilles régionales : opportunités, engagement, valeurs, cultures, questions de genre et migrations » (Youth through regional lenses: Opportunities, Engagement, Values, Cultures, Gender Issues and Migration), a abordé les thèmes de recherche les plus importants à travers des mesures comparatives, soulignant ainsi les points communs et les différences existant entre les pays et au sein de ceux-ci.
 
Le projet SAHWA rassemble quinze partenaires d’Europe et des pays arabes en vue de l’analyse des perspectives et prospectives des jeunes dans un contexte de transitions sociales, économiques et politiques multiples dans cinq pays arabes méditerranéens (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte et Liban). Les axes thématiques autour desquels le projet s’articulera sont l’éducation, l’emploi et l’inclusion sociale, la mobilisation et la participation politiques, la culture et les valeurs, les migrations internationales et la mobilité, la dimension de genre, les expériences comparatives dans d’autres contextes de transition ainsi que les politiques publiques et la coopération internationale.
 
Pour en savoir plus
Projet SAHWA  études de cas nationales
Projet SAHWAsite internet

ASCAME et Réseau ESMED parient par l'Économie Sociale dans la Méditerranée

Résultat de recherche d'images pour "ASCAME et Réseau ESMED"L’économie sociale et solidaire a touché une forte présence dans la région Méditerranéenne dans dernières années, en émergeant comme un outil clef pour générer une richesse économique et sociale. 

La collaboration croissante d'organisations du secteur, comme coopératives, mutuelles et des associations, avec le secteur public et privé a démontré qu'ils peuvent contribuer d'une forme importante à chercher des solutions aux actuels défis de la région, tels comme : les hauts taux de chômage juvénile, une égalité des sexes ou une protection sociale.

Résultat de recherche d'images pour "Réseau ESMED"En ce sens, le Réseau Euro-méditerranéen de l'Économie Sociale (le Réseau ESMED), avec son président Juan Antonio Pedreño, et l'Association de Chambres de Commerce et l'Industrie de la Méditerranée (ASCAME), représenté par son Coordinateur général Anwar Zibaoui, se sont mises d'accord aujourd'hui de renforcer sa collaboration et de pousser des projets et des activités conjointes pour promotionner et pour consolider ce secteur économique dans la région méditerranéenne. Ce modèle economic, raconte aujourd'hui avec plus de 900,000 entreprises qui génèrent plus de 8 millions de postes de travail et impliquent plus de 100 millions de personnes. Des pays de la région reconnaissent déjà l'importance du secteur pour sa croissance économique durable et la création d'emploi stable et de qualité.

À cet égard, I Forum d'Économie Sociale de la Méditerranée aura lieu à Barcelona le décembre suivant dans le cadre de 10ème Semaine Méditerranéenne de Leaders Économiques. Comme les deux entités ont déclaré, cette rencontre de portée régionale et internationale, il donnera une plus grande visibilité à la contribution que l'économie sociale réalise au développement social et économique de la Méditerranée.

Le forum vise également à sensibiliser le secteur privé régional sur les opportunités que l'économie sociale offre en tant que générateur d’une croissance économique durable. Pour cela, un large éventail d'experts et d'organisations de l'industrie présenteront leurs connaissances et leur expérience dans le secteur. Les participants auront l'occasion de présenter aux dirigeants des associations, les mutuelles, les coopératives et les fondations, des initiatives concrètes telles que la création de nouvelles entreprises ou de projets d'affaires entre les pays méditerranéens.

Pour ASCAME, en tant que représentant du secteur privé méditerranéen, il est une priorité de travailler avec d'autres acteurs pour lancer des services à l'ensemble de ce groupe d'affaires. À cet égard, il reconnaît que ce forum sera une référence internationale pour l'économie sociale. Ce secteur devrait agir comme un levier pour parvenir à une croissance durable, responsable et durable de la région méditerranéenne.

Source de l'article ASCAME