Séminaire à Sassari: Le projet Wadis-Mar en Tunisie et en Algérie

Les pays du pourtour méditerranéen conjuguent leurs savoirs pour faire face à l’ogre de la désertification grâce à une meilleure exploitation des ressources en eau.

Rencontre-Sassari

La ville de Sassari au nord de l’île de Sardaigne (Italie) a abrité, les 16 et 17 juin 2016, la conférence finale sur le projet Wadis-Mar.

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Cet événement a été organisé dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification. Il s’agit, en fait, d’un atelier international sur la gestion durable des ressources en eau dans les régions arides et semi-arides.

Diffusion efficace des bonnes pratiques

L’initiative revient au centre NRD-Uniss (Centre de recherches sur la désertification de Sassari), coordinateur de ce projet financé, à concurrence de 22 millions d’euros, par la Commission européenne, à travers le programme Swim relatif à la gestion durable et intégrée des ressources en eau et à la diffusion, large et efficace, des politiques et pratiques de gestion de l’eau dans le sud de la Méditerranée.

Le modèle intégré et durable de collecte d’eau et de techniques agricoles en terres arides dans la région du Maghreb a été le point de départ pour une analyse approfondie et un large débat entre les participants, experts en eau et en questions agricoles, fonctionnaires de haut niveau et universitaires chercheurs venus de différents pays méditerranéens, dont les cinq pays maghrébins ainsi que des représentants d’organisations spécialisées en la matière. On citera notamment l’Observatoire du Sahel et du Sahara (OSS), qui est basé à Tunis. La Tunisie a été représentée par des chercheurs de l’Institut des zone arides (IRA Médenine).
Outre la séance d’ouverture officielle, qui a enregistré la présence du maire de la ville de Sassari, le programme de la rencontre a été riche en interventions, en démonstrations et en échanges d’expériences.

On a parlé de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et lecture a été faite de la déclaration de son secrétaire général Ban Ki-moon à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification.

Les problèmes ayant trait à la gestion de l’eau, à la sécheresse et aux effets potentiels du changement climatique sur la recharge des eaux souterraines ont été analysés et discutés, ainsi que les questions relatives à la gestion de la recharge des aquifères comme solution à la pénurie d’eau et à la sécheresse.


Wadis-Mar : bonne gestion de l’eau et agriculture intégrée

Une séance d’affichage de posters a permis de mettre en exergue le projet Wadis-Mar analysé sous ses différents angles et ses multiples caractéristiques et facettes, par le biais de textes, de graphiques et de statistiques, dans un but de vulgarisation de ce projet pilote dont l’objectif est de permettre l’amélioration du niveau de vie de la population rurale dans les zones arides et semi-arides de la région du Maghreb, où la rareté de l’eau contribue au processus de désertification dont elles souffrent depuis presque toujours.

Le projet Wadis-Mar tend à assurer la bonne gestion de l’eau et de l’agriculture intégrée, durable et participative dans les bassins de l’Oued Biskra, en Algérie, et d’Oum Zessar, dans la région de Médenine, au sud tunisien, en vue d’assurer leur adaptation au changement climatique et à la sécheresse.

«Il faut encourager les recherches scientifiques et explorer les résultats des recherches opérées par le centre NRD», a lancé Wafa Sahli, ingénieur tunisienne et présidente du réseau Desert Net International

De son côté, Pier Paolo Roggero, directeur du centre NRD, a déclaré, de son côté: «Il ne faut jamais être égoïste en réalisant des projets de développement; il faut, au contraire, prendre en considération la dimension environnementale et penser aux générations futures».

C’est dire l’énorme responsabilité qui incombe aux générations présentes dans la conservation du sol et l’amélioration de sa capacité de régénération. Et cette responsabilité est d’autant plus grande chez les universitaires et les chercheurs dont le rôle, explique M. Roggero, «est d’orienter les choix des politiques quant à la dynamique du sol et au phénomène de dégradation des ressources naturelles, et de penser à la recharge, de manière à recharger la nappe phréatique et à récupérer les terres», sachant que 39,7% de la planète terre sont composés de zones arides où vit 34% de la population mondiale.

Récupérer 1,5 millions de m3 d’eau

Commentant la vidéo de présentation de son projet, Giorgio Ghiglieri, coordinateur du projet Wadis-Mar et ingénieur chercheur à l’université de Cagliari, a estimé que les nouvelles techniques déployées dans la gestion des eaux«permettent de récupérer 1,5 million de m3 d’eau par an et il y a lieu de vérifier si les recharges artificielles ont un effet bénéfique sur la terre».

A voir une fillette, sur la même vidéo, chanter «l’eau dans mon pays est comme l’âme dans mon corps», le message devient d’une percutante clarté : le développement durable est l’affaire des enfants et des adultes et l’implication de la femme dans la recherche est plus que recommandée.

Et il est dans l’ordre des choses, dans ce contexte, que la population cible du projet Wadis-Mar, qui est basé sur des approches participatives et bottom-up, soit composée de ménages agricoles, d’agriculteurs disposant de petites exploitations irriguées, d’éleveurs et d’utilisateurs de puits dans les zones du projet.

Les témoignages exprimés par les agriculteurs concernés, en Tunisie comme en Algérie, à travers la même vidéo, en est la meilleure illustration : «Nous avons tiré profit de ce projet au moins au niveau de l’apprentissage des techniques d’arrosage et d’irrigation», affirment-ils.

Notons que la journée mondiale de la lutte contre la désertification, instaurée depuis 1994, a été célébrée cette année sous le thème «Protégeons-nous, récupérons la terre et impliquons les personnes».

Un programme a été mis en œuvre, à cette occasion, au conservatoire Canepa, à Sassari, notamment une projection de vidéos traitant des procédures de prévention contre la désertification et une table-ronde sur la désertification et les médias. Le tout sur un fond de musique joué par un orchestre des jeunes musiciens dirigé par Emilia Zavala Lopez.

Par la même occasion, l’université de Sassari a abrité les travaux de l’assemblée extraordinaires des chanceliers des universités des pays méditerranéens, dont l’objectif est d’identifier des stratégies communes aux universités de la région dans les domaines de l’eau, de la désertification, de la formation et de la coopération au développement.

Signalons, enfin, la signature d’une convention, au siège du Rectorat, entre les universités de Sassari et de Cagliari (Italie), de Tripoli (Libye) et de Constantine (Algérie).

Cette convention, signée en présence notamment du recteur d’université de Sassari et du président de l’Union des universités de la Méditerranée (Unimed), le Marocain Wael Benjelloun, porte sur la coopération en matière de lutte contre la désertification et les efforts à déployer pour assurer la sécurité alimentaire dans les pays du bassin méditerranéen. L’échange de professeurs et d’étudiants a été inclus dans les termes de cette convention en vue de développer des programmes d’éducation scientifique en matières de désertification et de lutte contre la dégradation du sol et la sécheresse

Par Wajdi Msaed, - Source de l'article Kapitalis

DiasporaLab Maghreb

Dans le cadre du projet EUROMED Invest, ACIM organise une Masterclass destinée aux entrepreneurs de la diaspora algérienne, marocaine et tunisienne résidant en Europe, qui portent un projet d’investissement dans leur pays d’origine. 

Résultat de recherche d'images pour "DiasporaLab Maghreb"Le 2° DiasporaLab Maghreb se tiendra les 11 et 12 juillet 2016 à Marseille. Venez confronter votre idée, votre projet à la réalité !

Le DiasporaLab permettra aux jeunes entrepreneurs d’amorcer leur projet et de préparer le lancement de leur activité. C’est une opportunité de networking, de renforcer leurs compétences managériales et de confronter leur projet à la réalité du marché et du climat des affaires local.

Une quinzaine d’experts d’Algérie, du Maroc, de Tunisie et de France seront à disposition (juristes, experts-comptables, CCI, banques, coachs-accompagnateurs,…) pour des sessions Doing business et des rencontres en B-to-B. 

Les porteurs de projet bénéficieront également de sessions de coaching pour valoriser leurs idées (par groupe de 7-8 personnes maxi.): 
  • Pitcher son projet 
  • A quoi sert le business plan ? 
  • Marketer son projet 
  • Chiffrer son projet 
Contact :
+33 491 026 269
121 La Canebière—13001 Marseille

Conditions de participation : Frais de participation demandés

Source de l'article Animaweb

Éducation et démocratie: des jeunes leaders du Maroc, de la Tunisie et de la Bulgarie se penchent sur les défis et les opportunités



Un groupe de 21 jeunes leaders politiques et communautaires diplômés auprès des Ecoles d'études politiques en Bulgarie, en Tunisie et au Maroc ont pris part à la troisième Université d'été pour le renforcement de la démocratie dans la région Euro-méditerranéenne, dédiée à la démocratie et l'éducation. L'événement a été organisé du 25 au 30 mai 2016, avec le soutien financier du programme conjoint de l’UE et du Conseil de l'Europe « Vers une gouvernance démocratique renforcée dans le Sud de la Méditerranée » (Programme Sud II).
 
Les questions liées à la migration, au développement de carrière et à la participation civique pour des jeunes du Maroc et de la Tunisie ont été discutées au cours de divers panels et lors des simulations de débats télévisés permettant ainsi aux participants d'améliorer leurs compétences dans des domaines liés à la résolution des conflits et aux relations avec les médias.
 
Les conclusions de l'Académie seront présentées lors du Forum mondial annuel pour la démocratie, qui est organisé par le Conseil de l'Europe  du 7 au 9 Novembre 2016 à Strasbourg, et qui se concentrera sur le thème «Démocratie et égalité: que peut l'éducation ? "
 
Le programme conjoint de l’UE et le Conseil de l'Europe (CoE) "Vers une gouvernance démocratique renforcée dans le sud de la Méditerranée" (Programme Sud II), 2015-2017 - financé avec un budget de €7,4 M  - vise à contribuer au renforcement de la gouvernance démocratique dans la région sud de la Méditerranée en soutenant le développement de nouveaux cadres constitutionnels et juridiques; à contribuer à la création et l'expansion d'un espace juridique commun entre l'Europe et la Méditerranée du Sud et à favoriser la coopération régionale dans le domaine des droits de l'homme, état de droit et la démocratie.
 
Les activités de coopération dans le cadre du Programme Sud II sont principalement dirigées vers le Maroc, la Tunisie et la Jordanie et sont ouvertes à d'autres pays du sud de la Méditerranée, à travers des activités régionales ou bilatérales ciblées. 
 
En savoir plus
Site web du programme Sud II 

Tunisie : EUROMED Invest organise une Masterclass pour des jeunes entrepreneurs dans l’Industrie Culturelle et Créative


Une quinzaine de jeunes start-ups tunisiennes en cours de lancement ou en phase de développement, actives dans le secteur des Industries Culturelles et Créatives (ICC) ont participé à une Masterclasse sur le thème “Réussir les Start-Ups tunisiennes en Industrie Culturelles et Créative”, organisée le 31 Mai et 1 Juin à Tunis dans le cadre du projet européen EUROMED Invest.
 
La formation a donné l’occasion aux participants de bénéficier pendant 2 jours d’un programme d'entrepreneuriat qui aide les jeunes entrepreneurs en ICC à canaliser leur talent, leur savoir-faire, leur expérience et leur éducation vers une carrière professionnelle à travers l’utilisation de nouveaux modèles de communication, de financement et de gestion spécifiques de projets.
 
Les thématiques abordées ont été enrichies des témoignages directes et des contributions des experts invités qui ont créé des espaces de réflexion, en faisant également recours à une approche multimédia et permettant ainsi une meilleure interaction parmi les participants.
 
L’objectif du projet EUROMED Invest est de stimuler les affaires et l'investissement privé dans la région euro-méditerranéenne et de contribuer à un développement économique inclusif. Les activités du projet visent à habiliter les réseaux d'affaires et d'investissement euro-méditerranéens à mettre en œuvre des stratégies ciblées en faveur du développement des PME dans des secteurs spécifiques : l'agro-alimentaire, l'eau et les énergies alternatives, le tourisme, les transports et la logistique, les industries culturelles et créatives. Par EU Neighbourhood Info
 
Pour en savoir plus
EUROMED Invest : site internetfacebook et twitter
EUROMED Invest : fiche et actualités

Appel à candidatures pour la 27e session méditerranéenne des hautes études stratégiques

L’institut FMES (ses nouveaux statuts datent du 10 juin) organise depuis plus de 25 ans, sous la tutelle pédagogique de l’IHEDN, des sessions de formation destinées aux cadres du secteur public et privé, sur les questions de défense et de sécurité de notre pays, et les aspects géopolitiques de l’espace méditerranéen.
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Organisées en 9 séminaires d’octobre à juin, les sessions combinent visites, conférences et travaux de comité sur un thème annuel. Ces travaux de comité donnent lieu à un rapport publié par l’institut FMES.

Cette session est l’occasion pour les auditeurs de mettre à jour leurs connaissances sur les questions de sécurité et de défense, d’appréhender les problématiques du monde méditerranéen, et de connaître une expérience toujours riche de travail collaboratif entre cadres aux parcours et compétences très divers.

Les candidatures pour la session d'octobre (jusqu'à juin, à raison de deux jours et demi sur 7 semaines) sont ouvertes.

Le programme er le dossier de candidature, c'est ici.


Source de l'article Lignes de défense

La Libye refuse d'accueillir les migrants renvoyés d'Europe

Le gouvernement libyen a refusé de signer un accord autorisant l'Union européenne à renvoyer les réfugiés selon les mêmes modalités que celles appliquées à l'égard de la Turquie.

Résultat de recherche d'images pour "La Libye refuse d'accueillir les migrants renvoyés d'Europe""Nous n'accepterons pas de voir l'UE nous renvoyer des migrants", a déclaré le premier ministre libyen Faïz Serradj dans une interview à l'hebdomadaire allemand Welt am Sonntag. 
"L'Europe doit trouver elle-même le moyen de rapatrier les réfugiés", a ajouté le premier ministre.
L'année dernière, plus de 150.000 réfugiés sont arrivés en Europe via la Libye dévastée par une guerre civile. Depuis la fermeture de la "route des Balkans", le nombre de migrants clandestins utilisant ce pays pour gagner l'Europe via la Méditerranée ne cesse de grandir.
Selon différentes estimations, près d'un million de migrants et de réfugiés se trouvent actuellement en Libye, souligne la radio Deutsche Welle.

Source de l'article Maghrebemergent

Le plan de développement sous la loupe des ambassadeurs de l’UE en Tunisie

A l’invitation de l’ambassade de l’UE à Tunis, le ministre du Développement de l’investissement et de la coopération internationale, Yassine Brahim, a présidé aujourd’hui une table ronde à laquelle ont participé, les chefs des missions de l’UE en Tunisie.

plan de développement

Cette rencontre a été consacrée à la présentation des objectifs, des réformes et des projets inscrits dans le plan de développement 2016-2020.

M. Brahim a donné un aperçu, au début de son intervention, du processus et des étapes d’élaboration du plan, ainsi que des particularités dont l’approche participative et la discrimination positive entre les régions, soulignant dans le même ordre d’idées les objectifs, à savoir l’efficacité, l’équité et la soutenabilité.

Le ministre a également fait savoir que ce plan permettra un passage vers un nouveau modèle de développement se basant sur cinq axes majeurs, à savoir: la gouvernance et la lutte contre la corruption; le passage d’une économie à faible coût à un hub économique; le développement humain et l’inclusion sociale; la concrétisation des ambitions des régions; et l’économie verte pour un développement durable.

Yassine Brahim a, en outre, présenté les réformes à réaliser au cours de ce plan, dont notamment les réformes dans le domaine de la sécurité, et celles du système judiciaire ainsi que la politique étrangère, la gouvernance et les domaines économiques et financiers.

Il a passé en revue les principaux projets structurants inscrits dans ce plan, soulignant l’importance accordée à la logistique, en particulier les ports, les rails, les routes, les zones industrielles et autres.

Le ministre a ajouté que les investissements globaux du plan atteindront 120 milliards de dinars dont 45 MD comme investissements publics, 57 MD d’investissements privés locaux et 18 MD d’investissements directs étrangers.

Le ministre a souligné que la Tunisie compte sur ses propres moyens et sur l’appui de ses partenaires, bilatéraux et multilatéraux pour réaliser ses objectifs, mettant en exergue l’importance de laconférence internationale du plan qui aura lieu les 29 et 30 novembre prochain, qui sera une opportunité pour les invités de la Tunisie d’en savoir plus sur les objectifs et les projets du pays et d’examiner les possibilités de contribuer à leurs réalisations. 

Source de l'article l’Économiste maghrébin

«En Méditerranée, on passe plus de temps à faire la cuisine que n'importe où ailleurs»

Votre livre vient d’être réédité par Arak. Les 30 menus proposés (soupes et veloutés, boureks, salades, plats, desserts, etc.) peuvent aisément être préparés durant ce mois de Ramadhan…


Ce sont 30 menus qui comportent plus de 200 recettes qui portent des appellations traditionnelles ou originales en arabe dialectal ou en berbère. J'avais eu l'idée au départ, de les composer pour les 30 jours du mois de Ramadan pour plusieurs raisons dont trois essentielles. La première c'est de répondre à la question qui devient lancinante pendant ce mois sacré: "Qu''est ce que je vais bien pouvoir préparer pour aujourd'hui?".

La deuxième raison est mon souci de proposer une variété de mets confectionnés à partir de produits et ingrédients naturels, sans additifs, sans colorants et tenant compte de l'équilibré alimentaire indispensable à la santé sachant "la malbouffe" qui commence à s'installer dans notre pays avec ses conséquences néfastes mais aussi pour éviter le gaspillage intolérable qu'engendre les envies folles et démesurées de beaucoup de jeûneurs.

Troisième raison est de répondre aux goûts des jeunes qui peuvent trouver dans mes recettes des saveurs de notre pays mais aussi d'autres contrées, des saveurs plus excitantes pour leurs papilles. Je leur propose des sandwiches, des beignets, des grillades, des jus naturels, des desserts frais...

Vous ne manquez pas de donner des astuces aux lecteurs. D’où tenez-vous ce sens de la pédagogie? 

Je rends hommage aux pédagogues qui furent mes défunts mère et grand-mère les premières à éduquer mon goût afin de savoir différencier les saveurs, la subtilité des parfums comme ceux des épices, des arômes. Elles m'ont aussi enseigné l'art et la manière de cuisiner chaque produit et toutes les astuces pour réussir les mets, pour éviter le gaspillage...J'ai également acquis ce sens de la pédagogie culinaire si j'ose dire grâce à ma passion pour la gastronomie, à mon expérience et à ma formation lors de mon passage comme chef au restaurant gastronomique El Morgane du Sofitel d'Alger dans les années 90

Les recettes d’origines diverses ont un point commun : la Méditerranée. Quelles sont les raisons de cet engouement ? Une passion familiale?

Ah! Notre merveilleuse Méditerranée qui m'a tant séduite et fascinée; qui m'a tant inspirée! Je suis née, j'ai grandi et j'ai vécu dans cette région, creuset où se rencontrent trois continents : l'Europe, l'Afrique et l'Asie et où se mêlent es civilisations plusieurs fois millénaires. Leurs cuisines sont très diverses. Le régime alimentaire méditerranéen est connu par la qualité exceptionnelle des produits, par le temps consacré aux repas et la convivialité qu'ils engendrent. Les habitants de la Méditerranée, dont ceux de notre pays, passent plus de temps à faire la cuisine et à manger que n'importe où ailleurs.

C'est ce qui explique un peu la démarche de mon livre qui raconte chaque jour un met avant d'en donner la recette. Les 200 recettes que je propose sont inspirées de mon milieu familial, de mes pérégrinations et découvertes, de mes rencontres; c'est comme un hommage que je rends à toutes celles et à tous ceux avec qui j'ai partagé "le sel" (el melh) comme on dit chez nous.

Y aura-t-il une suite à votre recueil qui a eu un succès qui ne se dément toujours pas?

Oui, je travaille sur un ouvrage consacré au patrimoine culinaire algérien. Je suis également sollicitée pour réaliser des ouvrages en commun avec d'autres passionnés et professionnels de la cuisine. Je suis vraiment émue de savoir que mon livre rencontrée un franc succès en Algérie, qu''il est demandé en France où il est apprécié par de grands chefs, au Canada...Une lourde responsabilité qui appelle un travail profond, minutieux, persévérant. Ce n'est pas "de la tarte"!

Par Nadir Iddir - Source de l'article El Watan

Rachida Ziouche-Lazrak. «Ma cuisine passion». 
Préface : Mohammed Medjahed. Coll. Saveurs et Couleurs. Ed. Arak, Alger, 2016 (rééd.)

Syrie : rencontre entre Federica Mogherini et les groupes d’opposition



Mercredi 15 juin, Federica Mogherini, haute représentante de l'UE, a rencontré Anas al-Abdah, président de la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution (SOC) et Hassan Abdulazim, coordinateur général du Comité national de coordination (NCB).
 
Ces deux groupes d’opposition syriens se sont réunis à Bruxelles, sous les auspices de l’Union européenne, dans le but de rechercher des terrains d’entente et d’unir l’opposition politique autour d'une négociation sur un accord politique de transition dans le cadre des pourparlers de Genève.

Federica Mogherini a souligné qu’il était urgent de trouver une solution politique au conflit associant toutes les parties. L’UE, a-t-elle déclaré, est prête à intensifier son engagement sur la voie politique et à redoubler d’efforts, aux côtés de tous les partenaires internationaux, pour créer les conditions propices à une reprise substantielle des pourparlers politiques sous les auspices de l’ONU à Genève.
 
La haute représentante s’est félicitée des progrès accomplis dans les négociations entre le SOC et le NCB à Bruxelles cette semaine. L’UE, a-t-elle ajouté, continuera à soutenir de telles discussions. 
 
Pour en savoir plus
Conclusions du Conseil (23-05-2016) 
Aide humanitaire et protection civile de la Commission européenne – Fiche d’information sur la crise syrienne 

Mogherini : une résolution de l’ONU autorise une opération de l’UE à mettre en œuvre l’embargo sur les armes en Libye


Federica Mogherini, Haute représentante de l’UE, a déclaré que l’adoption de la résolution 2292 des Nations unies, qui autorise l’inspection au large des côtes libyennes des navires soupçonnés d’enfreindre l’embargo« permettra désormais à l’opération Sophia de jouer également un rôle majeur dans la mise en œuvre de l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies à la Libye. »  
 
Depuis le début de son mandat il y a un an, l’opération Sophia a permis de sauver plus de 15 000 vies, d’appréhender 71 trafiquants présumés et d’arraisonner 139 bateaux de contrebande en haute mer. Les ministres de l’UE ont récemment décidé d’étendre son mandat à la formation des garde-côtes libyens et à la mise en œuvre de l’embargo sur les armes, en attendant l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies en la matière.
 
« L’UE reste déterminée à soutenir les efforts déployés par le Conseil présidentiel libyen pour rendre au peuple libyen sa sécurité et sa prospérité et est impatiente de collaborer avec le gouvernement d’entente nationale à cette fin », a souligné Mme Mogherini. 
 
Pour en savoir plus
Conclusions du Conseil sur l’opération Sophia EUNAVFOR MED (23-05-2016) 
SEAE – Libye 
Page web EU Neighbourhood Info Centre – Libye 
Délégation de l’UE en Libye – site internet et page Facebook  

Face aux enjeux en Méditerranée, quel rôle pour l'Union Européenne et sa politique de voisinage?

Dans le cadre des "Mardis de la Villa", la Villa Méditerranée propose le mardi 28 juin de 19h à 21h une conférence avec pour thématique "Face aux enjeux en Méditerranée, quel rôle pour l'Union Européenne et sa politique de voisinage?"

Depuis les printemps arabes, les urgences se succèdent et s’accumulent en Méditerranée. L’Union Européenne et la communauté internationale y répondent, parfois de manière imparfaite, et tentent d’y remédier. La commission européenne présente aux Etats membres fin 2015, le cadre opérationnel d’une nouvelle politique de voisinage. 

Fort d’une carrière consacrée à la construction européenne, Henry Marty-Gauquié livre son analyse de la gestion des cinq dernières années pendant lesquelles s’ est développé un contexte régional plus fragmenté que jamais, avec pour conséquence une perte de vue des véritables enjeux de développement et de modernisation des économies de la Méditerranée. Pourtant, compte tenu de l’interdépendance entre les deux rives de la Méditerranée, le traitement de ces enjeux de long terme demeure urgent et fondamental pour la prospérité et la stabilité de la région.

Henri Marty Gauquié est l'invité de cette conférence.

De formation de juridique et en sciences politiques, il a consacré toute sa carrière à la construction européenne. En 1978, il entre au service du Premier Ministre français (Raymond Barre) au secteur juridique du S.G.C.I. actuellement S.G.A.E. De 1981 à 1989, il sert successivement à la Cour de Justice de l’Union européenne (comme Premier Référendaire du Juge français), puis à la Cour des Comptes de l’Union (comme directeur du Cabinet du Président). Depuis 1989, il a rejoint la Banque européenne d'investissement (BEI) où il devient Directeur de la Communication, puis Représentant du Groupe BEI à Paris. Il est également responsable de la liaison avec les institutions internationales non communautaires.

Informations pratiques :

Entrée libre - Sur réservation
Horaire : 19h
Par téléphone au 04 95 09 42 70

Source de l'article AVITEM

MedCOP Climat - Tanger abritera le 2e Forum méditerranéen le mois prochain

La ville de Tanger abritera, les 18 et 19 juillet, le deuxième Forum méditerranéen pour le Climat la MedCOP Climat, à l’initiative du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima

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Espace de débats, d’échange, de créativité et de décision, ce Forum méditerranéen pour le climat sera marqué par la présence de plus de 2.000 acteurs de l’espace méditerranéen qui animeront, deux jours durant, plusieurs conférences.

Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cet événement de dimension mondiale se situe en droite ligne des enjeux que relève l’organisation par le Maroc de la 22e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), qui se tiendra du 7 au 18 novembre à Marrakech, a indiqué un communiqué du Conseil de la région.

Conscients de la grande fragilité des équilibres climatiques nécessaires à la préservation de bonnes conditions de vie et de développement humain, les 22 pays qui constituent l’espace méditerranéen se mobiliseront à cette occasion et à l’instar de l’édition précédente (MedCOP21), tenue les 4 et 5 juin à Marseille à l’initiative de la région Provence Alpes Côte d’Azur, en vue de faire entendre leur voix et de décider, ensemble, des moyens de lutte contre le dérèglement climatique et des politiques d’adaptation.

Cette édition ambitionne d’exprimer la parole de la région méditerranéenne et ses spécificités, en tant que «hub climatique»«, et de l’inscrire dans l’agenda des solutions, et ce en vue de promouvoir la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et la valorisation des bonnes initiatives locales.

Il s’agit également d’encourager les approches multi-acteurs favorables à la généralisation de bonnes pratiques, et à l’innovation technologique, sociale, économique et financière, et de s’inscrire dans la démarche du déploiement des solutions portées par les villes et régions, les entreprises, les associations et les centres de recherche.

Cette grand-messe vise également à affirmer la voix de la Méditerranée dans les négociations et à mobiliser les acteurs de tous les pays du pourtour méditerranéen afin de trouver et de déployer des solutions concrètes.

Ce forum constitue, à cet égard, une opportunité pour mettre en exergue l’expérience marocaine en matière de développement durable, tant au niveau des grands choix de politiques publiques que des expériences réussies en matière d’efficacité énergétique, de la préservation des écosystèmes fragiles (les zones oasiennes et celles humides), et de promotion des énergies alternatives, avec l’adoption du plan national de développement de l’énergie solaire, a ajouté la même source.

Espace de débats, d’échange, de créativité et de décision, ce Forum méditerranéen pour le climat sera marqué par la présence de plus de 2.000 acteurs de l’espace méditerranéen qui animeront, deux jours durant, plusieurs conférences.

Au programme de ce Forum méditerranéen figure l’organisation d’ateliers thématiques, de conférences et de tables rondes autour des questions climatiques, outre la présentation d’une Médina des Solutions, qui exprime les possibilités qu’offre l’économie circulaire en matière d’adaptation aux changements climatiques, à travers des solutions créatives et novatrices au service de la durabilité.

A cela s’ajoute l’organisation d’un forum dédié aux jeunes, qui sera couronné de la création du réseau des jeunes méditerranéens pour le climat, et de la signature d’une charte de valeurs pour ce réseau. 

Source de l’article Le Matin

L'Algérie pour un nouvel élan à l'Accord d'Association avec l'UE et pour un approfondissement du partenariat avec Londres

L'Algérie oeuvrera à "l'élargissement" et à "l'approfondissement" du partenariat avec le Royaume-Uni et à donner un "nouvel élan" à l'Accord d'Association la liant avec l'Union Européenne, a affirmé dimanche à Alger, le Porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Chérif, en réaction à la sortie du Royaume-Uni de l'UE.

Résultat de recherche d'images pour "algérie Europe""L'Algérie a pris note du choix du Royaume-Uni de sortir de l'Union européenne. Cette décision souveraine du peuple du Royaume-Uni a créé une situation nouvelle susceptible d'avoir un impact profond sur les relations internationales ainsi que sur la sphère de la coopération de l'Europe avec le reste du monde", précise M. Benali Chérif, dans une déclaration.

Rappelant que l'Algérie "est engagée dans l'édification d'un partenariat bilatéral multiforme et fructueux" avec le Royaume-Uni, il a soutenu que le pays "continuera d'oeuvrer à l'élargissement et à l'approfondissement des relations bilatérales dans l'intérêt des deux pays".

Dans le même temps, "l'Algérie oeuvrera, à travers notamment l'évaluation et l'actualisation en cours de son Accord d'Association avec l'Union européenne", a-t-il poursuivi, soulignant que cela se fera en donnant "un nouvel élan à ce partenariat stratégique dont elle attend des résultats satisfaisants pour les deux parties".

L'Algérie souhaite que "le processus de retrait effectif du Royaume-uni puisse avoir lieu dans les meilleures conditions possibles afin d'éviter ou de minimiser, dans un monde globalisé et interdépendant, les turbulences éventuelles consécutivement à ce développement qui affecte structurellement la construction européenne", a poursuivi M. Benali Chérif, concluant que "l'Algérie continuera à suivre attentivement les développements de cette question".

Source de l'article Maghrebemergent