EUROMED Invest organise un « roadshow » sur l’énergie verte dans la région Euromed au Caire



Les entrepreneurs, les micros, petites et moyennes entreprises, les clusters d’entreprises dans le secteur de l'innovation, les investisseurs ou les centres de recherche dans le secteur de l'énergie verte et de l'efficacité énergétique sont invités à participer au « roadshow » sur l’énergie verte dans la région Euromed, organisé par le projet européen Euromed Invest les 7-8 décembre au Caire.
 
L'événement de deux jours comprendra :
 
• Un panel de haut niveau sur les opportunités dans le secteur de l'énergie renouvelable qui couvre tout, de marchés publics à grande échelle aux solutions pour les petites îles dans le secteur du tourisme et de l'industrie.
• Un atelier multilingue sur les affaires entre la région Euromed et l'Egypte.
• Un événement de réseautage avec des participants très ciblés du secteur des énergies renouvelables, notamment des représentants d’entreprises, des agents des services frontaliers, des clusters d'entreprises et des décideurs politiques.
• Plus de 250 rencontres B2B individuelles adaptées aux besoins des entreprises.
 
L'objectif du projet EUROMED Invest est de stimuler les affaires et l'investissement privé dans la région euro-méditerranéenne et de contribuer à un développement économique inclusif. Les activités du projet visent à habiliter les réseaux d'affaires et d'investissement euro-méditerranéens à mettre en œuvre des stratégies ciblées en faveur du développement des PME dans des secteurs spécifiques: l'agro-alimentaire, l'eau et les énergies alternatives, le tourisme, les transports et la logistique, industries culturelles et créatives. 
 
Pour en savoir plus
EUROMED Invest – Site web
EUROMED Invest – fiche et actualités

Agro-industrie : La carte de la diversification économique

L’essor du l’agro-industrie est tributaire de trois paramètres : un environnement encourageant, des infrastructures et des intrants, et la mise en place d’un cadre légal et réglementaire qui favorise la concurrence et l’intégrité commerciales.

Résultat de recherche d'images pour "agro industrie euro-méditerranéenne"C’est depuis Aïn Defla, où il s’est rendu en visite de travail et d’inspection, que le Premier ministre a relevé l’impératif d’aller vers l’agro-industrie qui s’avère comme une solution efficace menant droit vers une économie diversifiée, compétitive et pérenne.
Dans son discours adressé aux agriculteurs, M. Sellal a mis en relief la disposition du gouvernement à prêter main-forte aux opérateurs, «sans exclusion aucune».
Ce choix édicté par une mondialisation sans cesse grandissante, un marché international exigeant et une consommation nationale évolutive, sera «une plus-value à l’économie nationale», commente Abdelmalek Serraï, éminent économiste, joint hier au téléphone. L’agro-industrie «créera de la richesse, valorisera les produits et s’appuiera sur un vaste programme de production agricole».
L’agro-industrie relie le secteur agricole aux consommateurs, à travers la transformation, le transport, la commercialisation et la distribution d’aliments et autres produits agricoles.
Une agro-industrie dynamique et efficace stimule la croissance agricole. Toutefois, selon les experts, même si l’élaboration et la mise en en œuvre des politiques pour favoriser la concurrence dans le secteur agro-industriel n’est pas chose aisée, le soutien au développement des agro-entreprises peut augmenter la compétitivité en favorisant l’entrée des petites et moyennes entreprises (PME), et en facilitant l’inclusion des petits exploitants, excluant par là-même tout monopole.

Des partenariats algéro-américains comme tremplin

Toujours selon les experts du secteur, l’essor de l’agro-industrie est tributaire de trois facteurs majeurs, interconnectés, voire inséparables. Il est d’abord question de la mise en place d’un solide macro-environnement sur le plan de la politique.
Le second impératif, lui, est inhérent à la fourniture tant de biens publics que d’infrastructure. Aussi, une agro-industrie développée impose, d’une part, la mise en place d’un cadre légal et réglementaire qui favorise la concurrence, et, de l’autre, l’intégrité commerciale.
Certaines de ces conditions sont, d’ores et déjà, réunies. Ce qui explique l’intention du groupe américain AGCO ayant voulu renforcer sa présence en Algérie. Après la production de tracteurs agricoles Massy-Fergusson à Constantine, le groupe américain avait signé à Berlin un protocole d’accord avec la société algérienne GGI Fellaha, pour la réalisation d’une usine de production de silos de stockage, d’aliments pour volailles et d’équipements d’élevage de volailles. Le démarrage de la production est prévu pour début 2016.
La future usine est destinée à satisfaire la demande algérienne et à exporter vers l’Afrique. Quatre autres projets algériens portant sur la valorisation industrielle de produits agricoles ont été identifiés par le consortium chargé d'exécuter le Programme de coopération euro-méditerranéenne (Cinea).

Agro-alimentaire, l’autre atout majeur

Ces projets innovants ont été mis en exergue dans le cadre du 2e forum «Recherche-Industrie» organisé par l'Inraa. Ils sont liés à la mise en œuvre du projet Cinea par un consortium constitué de six pays, dont l'Algérie, représentés par 11 institutions de recherche. Financé par la Commission européenne, le projet Cinea a pour objectif de promouvoir la coopération euro-méditerranéenne pour le renforcement de l'exploitation de l'innovation dans le domaine agroalimentaire qui est une composante de l’agro-industrie.
Actuellement, les industries agro-alimentaires mobilisent des compétences. En plus des investissements financiers, les moteurs actuels du développement des IAA sont l’innovation, la compétitivité, la mise à niveau et l’acquisition/diffusion de savoir, la gestion de la sécurité alimentaire et la gestion de la sécurité sanitaire des aliments.
L’agriculture et le secteur agroalimentaire représentent près de 23% de la population active. L’agriculture contribue à hauteur de 10% au PIB de l’Algérie, et le chiffre d’affaires réalisé par l’industrie agroalimentaire représente 40% du total du chiffre d’affaires des industries algériennes hors hydrocarbures. Il ya lieu de souligner, à ce titre, que les lois de finances complémentaire de 2015, de même que la loi de finances pour 2016 ont introduit de nombreuses incitations au profit des opérateurs désireux d’investir dans de nombreux secteurs vitaux, dont le besoin est exprimé en Algérie, au lieu de recourir à l’importation.

Par Fouad Irnatene- Source de l'article El Moudjahid

Droit public méditerranéen : authenticité et acculturation

Existe-t-il un droit public méditerranéen ? À quoi servirait une telle recherche ? C'est autour de ces questions que s'est tenu le 1er colloque international du Laboratoire méditerranéen de droit public (LMDP), créé à l'Université du Maine en France par le Pr Mathieu Touzeil-Divina, colloque qui s'est tenu à l'Université Muhammed V à Rabat avec la participation de plus de quarante spécialistes de plus de dix pays méditerranéens.

Colloque de Rabat
Le colloque se déroule à une période où nous vivons « une crise humanitaire d'une dimension nouvelle et l'exigence d'un nouveau débat » (Lobah Jochen, Fondation Hanns Seidel). Il faudra surtout « contextualiser les approches » (Nicoletta Perlo, France), opération qui peut s'avérer « ambitieuse et périlleuse » (Theodora Papadimitriou, Grèce). Il s'agira, dans une perspective de paix et de durabilité que symbolise l'olivier dans l'emblème du LMDP, de « partager, comprendre et comparer » (Mathieu Touzeil-Divina, France, fondateur du LMDP) dans la perspective de l'État de droit constitutionnel, la Constitution ayant été qualifiée par l'un des intervenants « d'autobiographie d'un peuple ».
Il ressort de plus de vingt communications et des débats trois perspectives.

1. Exigence d'acculturation et d'appropriation du droit : on a généralement tendance à exagérer l'apport et l'influence du colonialisme dans les processus constituants. L'autorité mandataire ou coloniale, d'après la genèse historique des travaux préparatoires, a souvent cherché à prendre en compte les spécificités nationales. Des défauts d'adaptation découlent de la culture dominante sur l'État-nation, l'intégration, la participation politique et la gestion du pluralisme religieux et culturel. On souligne que « l'État-nation a toujours été concurrencé » (Sarah Cassella, France). L'exemple du Conseil des notables au Maroc dans le projet de Constitution de 1908 (Amine Benabdallah, Maroc) montre les origines autochtones du constitutionnalisme. Des approches historiques permettent à travers des travaux anthropologiques d'enfoncer « des univers historiographiques verrouillés », notamment à la lumière de l'ouvrage Soldats, domestiques et concubines (Mohammad Ennagi, Maroc).
L'acculturation du droit et son appropriation dans la conscience collective évitent de « basculer dans une postmodernité plus nuisible que le sous-développement » (Amal Mecherfi, Maroc) et assurent aux dispositions juridiques leur pleine effectivité (Neila Chaabane, Tunisie).

2. Dépoussiérer nombre de concepts : à un moment où des Constitutions en Méditerranée orientale cherchent à conformer les nouvelles Constitutions aux normes de l'État de droit, l'expression « religion d'État », qui n'a aujourd'hui qu'une signification historique bien éculée, se poursuit, par paresse intellectuelle, dans des travaux académiques. Le mot État (dawla), au sens du gouvernement, n'existe pas dans le Coran. Le verset du Coran : « Pas de contrainte en religion » (lâ ikrâh fî-l-dîn) est d'ailleurs fort explicite, le recours à la contrainte étant le monopole exclusif de l'État. Certes, les religions et les grandes philosophies sont la source valorielle du droit, mais la source exécutive du droit est la loi positive émanant d'un Parlement élu à travers des élections justes et équitables et dont l'application relève d'une magistrature indépendante.
Nombre de dispositions constitutionnelles nouvelles dans le monde arabe montrent « l'évacuation de la religion du champ politique, dont l'interdiction de constituer des partis sur des bases religieuses » (Yelles Chaouch Bachir, Algérie). Des approches en termes de foi et de spiritualité, et non de dogmatisme clos, montrent que « celui qui approfondit sa religion touche au cœur des autres religions » (Baptiste Bonnet, France). On relève notamment la haute qualification de Libanais en droit international privé, parce qu'ils sont confrontés au quotidien au pluralisme (Pierre Delvolvé, France).

3. Perspectives pour demain : plus on avancera à l'avenir dans l'investigation sur le droit public méditerranéen, plus on se trouvera plongé dans l'anthropologie juridique, l'histoire du droit, la socialisation juridique, l'acculturation et l'appropriation du droit et du principe de légalité. On relève que dans certains pays, des sentences judiciaires rendues camouflent des problèmes juridiques de fond pourtant soulevés par les requérants (Yelles Chaouch Bachir, Algérie). On relève aussi la tendance à « l'économisation du droit administratif », avec des dérives quant aux principes fondamentaux (Amal Mecherfi, Maroc). Des problèmes de pratiques judiciaires sont exposés dont celui du « délai raisonnable » (Stavroula Ktistaki, Grèce). Les jurisprudences en Méditerranée font émerger aujourd'hui des standards communs, dont des jurisprudences normatives du Conseil constitutionnel libanais (Melina Elshoud, doctorante, France).
Dans la perspective d'un approfondissement ultérieur des travaux du LMDP, on relève la centralité de trois problèmes : la formation des États en Méditerranée, l'émergence du principe de légalité dans l'histoire du droit public et la notion d'ordre public qui n'est pas l'ordre de la majorité ni de la religion dominante.

Par Antoine MESSARRA (Membre du Conseil constitutionnel - Titulaire de la Chaire Unesco d'étude comparée des religions, de la médiation et du dialogue, USJ)
Source de l'article l'Orient le Jour

* Le texte est une synthèse partielle du colloque du Laboratoire méditerranéen de droit public, Université du Maine (France), Rabat, 28-29/10/2015.

L’Algérie pour un accord ambitieux à la COP21 contre le réchauffement climatique

A la Conférence mondiale sur le réchauffement climatique (COP21), qui s'ouvrira lundi à Paris, L’Algérie prônera un accord ambitieux pour lutter contre le phénomène de réchauffement, mais qui consacre le principe de la responsabilité différenciée entre les Etats.

La position algérienne insiste sur la responsabilité des pays industrialisés dans le réchauffement climatique qui représente l’une des menaces majeures du 21ème siècle.

En tant que pays en développement, la responsabilité historique de l’Algérie en matière d’accumulation des gaz à effet de serre n’est nullement engagée.

Pays peu émetteur de gaz à effet de serre, sa responsabilité actuelle est "très limitée", est-il souligné dans la Contribution algérienne qui sera présentée à la COP21.

Cette "innocence" historique de l’Algérie sur le plan du réchauffement climatique s’explique essentiellement par la prépondérance du gaz naturel, une énergie propre, dans son mix énergétique contrairement au charbon largement utilisé dans les pays industrialisés.

C'est dans ce sens que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représentera à la COP21 le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait clairement évoqué cette réalité lors de sommet du Forum des pays exportateurs du gaz tenu récemment à Téhéran.

"Une attention particulière devrait être accordée par les acteurs institutionnels et les opérateurs économiques à la place privilégiée et au rôle crucial de cette énergie propre (gaz) dans la baisse des niveaux d'émissions des gaz à effet de serre que la communauté internationale voudrait voir atteints au service du bien-être de l'humanité", avait-il déclaré dans la capitale iranienne.

Il avait également soutenu que le gaz naturel, couplé aux énergies renouvelables, "contribue à répondre le mieux aux exigences environnementales les plus strictes".

- La différenciation impose un soutien financier des pays développés

En fait, l’Algérie préconise que le prochain accord sur le climat soit articulé autour du principe de la "responsabilité commune mais différenciée" des Etats, tout en tenant compte des circonstances spécifiques des parties contractantes et de leurs capacités respectives.

Toutefois, le principe de la différenciation impose un soutien financier particulier de la part des pays développés, historiquement responsables du réchauffement climatique, pour aider les pays les vulnérables à faire face ce phénomène.

Affectée par la désertification et la recrudescence d’évènements climatiques extrêmes, l’Algérie se considère particulièrement comme l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques qui risquent de compromettre son développement socio-économique.

Elle est, donc, en droit de bénéficier de la solidarité internationale climatique découlant du futur accord de Paris, ce qui permettra également d’aller au-delà de son objectif qui table sur une réduction de 7% des gaz à effet de serre (GES), réalisée avec des moyens nationaux, à l’horizon 2030.

Cette réduction peut donc atteindre la barre de 22% mais à condition de recevoir le soutien nécessaire en matière de financements extérieurs, de développement et de transfert technologique et de renforcement des capacités.

Cette position est, d'ailleurs, largement partagée par les pays du Sud notamment ceux d’Afrique, alors que certains pays-clés de la COP21 rechignent à se soumettre au principe "pollueur-payeur".

C'est ainsi que les Etats-Unis s'opposent à l'instauration d’un régime de compensation financière "pertes et dommages" pour les pays fortement touchés par des catastrophes, réclamé par certains des plus vulnérables, alors que la Chine ne veut pas se voir imposer une participation à une aide

financière aux pays vulnérables dans le cadre onusien, même si elle s'est engagée, unilatéralement, à donner 3 milliards de dollars par an aux pays du Sud pour des projets de climat.

Trouver un terrain d’entente entre les différentes parties s’avère donc une tâche particulièrement difficile, selon les observateurs qui considèrent aussi que les Contributions des Etats ne sont pas suffisantes pour atteindre l’objectif visé par la COP21: contenir la hausse de la température à 2°C d’ici 2100.

Dans ce sens, si le président de la COP21 et ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a estimé qu'un accord était à la portée des négociateurs, il a, toutefois, admis que "rien n'est encore acquis".

Source de l'article Maghrebemergent

Marseille - Finances et Conseil Méditerranée : Première Journée de l’arbitrage et de la médiation pour les PME

Finances et Conseil Méditerranée (FCM) vient d’organiser à Marseille la première Journée méditerranéenne de l’arbitrage et de la médiation pour les PME. 

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À cette occasion, ont été réunis des professionnels du droit et du chiffre des deux rives de la Méditerranée et une trentaine d’experts confiance de FCM (Algérie, France, Maroc, Liban,Tunisie) pour dévoiler aux acteurs économiques engagés à l’international : Un programme d’actions précis et opérationnel porté par la société civile qui sera remis aux instances internationales de régulation l’UNCITRAL et l’OCDE, aux gouvernements concernés, aux institutions et centre d’arbitrage afin d’encourager des règles d’arbitrage adaptées, économes, efficientes, accessibles aux PME et ainsi faciliter leurs échanges dans les différents pays du bassin méditerranéen. 

« Nous avons réuni des experts comptables, des avocats, des banquiers en Méditerranée, c’est à dire les plus proches conseillers des chefs d’entreprise », explique Christian Apothéloz, délégué général de Finances et Conseil Méditerranée. : « Nous avons construit, poursuit-il, un réseau des experts "confiance", depuis plusieurs années pour travailler sur l’arbitrage et la médiation. 
Très souvent, lorsqu’une entreprise exporte, si un problème se pose, elle doit aller vers des juridictions classiques, sans connaître forcément les procédures, le droit. Pourtant il existe d’autres solutions, beaucoup plus pertinentes : la médiation et l’arbitrage qu’il importe de mettre en place lorsque tout va bien avec l’entreprise partenaire ». Précisant : « La médiation consiste à faire appel à une tierce personne, connue et acceptée par les deux parties et qui va aider celles-ci à trouver un accord ». 
L’arbitrage intervient lorsque la crise est plus profonde : « On s’en remet a un tribunal arbitral, composé de une ou de trois personnes, qui va émettre un jugement qui sera applicable dans les 150 Pays qui ont signé la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères. Dans ce cadre, les parties décident ensemble à quelle juridiction elles feront appel en cas de litige et même la langue dans laquelle la juridiction s’exprimera ». Les PME sont les structures qui ont le plus besoin de ce type de procédures, elles sont celles qui ont aussi le plus besoin d’informations. « Nous allons aller dans les six départements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec le soutien des CCI, pour organiser des ateliers », annonce Christian Apothéloz. 
Pour Francis Papazian, Président de Finances et Conseil Méditerranée, la rencontre qui vient de se dérouler à la Villa Méditerranée représente « le couronnement d’une initiative coordonnée par Finances & Conseil Méditerranée ; de deux années d’échanges, pour sécuriser les contrats de nos PME à l’international. » Des ateliers ont été organisés à Alger, Tunis,Casablanca et Beyrouth. « À chaque fois, des experts, des acteurs de la société civile, des professionnels du droit de renom sont venus enrichir cette initiative, rappelle-t-il.

Par Michel CAIRE - Source de l'article Destimed

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Les recommandations de Marseille

Les professionnels du droit, du chiffre et du conseil, les chefs d’entreprise, réunis à Marseille à la Villa Méditerranée pour la première "Journée méditerranéenne de l’arbitrage et de la médiation pour les PME", organisée par Finances & Conseil Méditerranée, venant du Liban, d’Algérie, du Maroc, de Tunisie et de France…

Sont convaincus que : 
Les entrepreneurs ont intérêt à recourir aux procédures de médiation, de conciliation et d’arbitrage dans leurs échanges, surtout à l’export, afin d’accélérer et de pacifier la résolution des conflits pouvant surgir dans leurs relations d’affaires. La priorité est de construire des solutions acceptables de compromis qui préservent les relations commerciales.
Les modes amiables de résolution des différends, négociation, droit collaboratif, procédure participative, médiation, conciliation, sont une voie d’avenir pour des relations économiques apaisées et profitables.
La médiation et l’arbitrage s’inscrivent dans une longue tradition méditerranéenne d’échange, de conciliation et d’équilibre des affaires.
L’arbitrage présente des avantages indéniables : la nomination des arbitres, la durée de la procédure et le choix du droit applicable qui sont soumis à l’agrément des parties.

Constatent que :
Que les procédures de médiation, de conciliation et d’arbitrage s’inscrivent peu à peu dans le droit des affaires et contribuent à fluidifier les relations économiques.
Que les centres d’arbitrage en Méditerranée ont atteint un développement significatif ; ils sont des outils de sécurisation des échanges et des investissements, professionnels et indépendants.

Regrettent que 
Le recours à l’arbitrage soit encore l’apanage de grands groupes ;
Les frais liés à l’arbitrage, frais des centres, des arbitres et des conseils soient encore prohibitifs pour les PME(1) ;

Demandent instamment 
Aux instances internationales et régionales de régulation de l’arbitrage (UNCITRAL/CNUDCI et OCDE notamment) de promouvoir et d’encourager la diffusion de règles d’arbitrage accessibles aux PME, adaptées à leurs besoins, efficientes et économes en frais et honoraires ;
Aux centres d’arbitrage de mettre à la disposition des PME des modalités d’arbitrage simplifiées, accessibles aux entrepreneurs, d’adapter leurs procédures aux PME, de modérer leurs frais et honoraires pour développer plus largement l’utilisation de l’arbitrage par les entreprises de taille moyenne ou modeste ; 
D’ouvrir la profession d’arbitre à des professionnels du chiffre et du droit, de l’ingénierie et de l’entreprise, reconnus pour leur probité, leurs compétences et leur expérience ;
Aux gouvernements méditerranéens d’encourager et de réglementer les procédures de conciliation ou de médiation, préalables aux recours contentieux.

Les dirigeants de PME privilégient trop souvent des instances juridiques nationales et des recours traditionnels plutôt que des instances d’arbitrage appliquant les conventions internationales, les règlements d’arbitrage, la jurisprudence arbitrale, les principes du droit international, les principes généraux de l’arbitrage international, les règles transnationales, ainsi que les usages du commerce international, ou la « Lex mercatoria » (Résolution adoptée le 12 septembre 1989 par l’Institut de droit international à Saint Jacques de Compostelle).

Algérie, Me Mohamed Chemloul, avocat au Barreau d’Alger, Vice-Président de la Cour internationale d’arbitrage. • Tunisie : Pr Habib Slim, Professeur émérite de droit international public à la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis et Président honoraire et Fondateur du Centre de conciliation et d’arbitrage de Tunis • Maroc : Abdelkader Azargui, avocat au Barreau de Casablanca • Liban, Me Georges Vicken Patanian, avocat au Barreau de Beyrouth

Développement durable, l’emploi et la femme, principales priorités du partenariat euro-méditerranéen

Le développement durable, l’employabilité des jeunes et le renforcement des capacités des femmes sont les principales priorités du partenariat euro-méditerranéen, ont déclaré à Barcelone les participants à la conférence de l’Union pour la Méditerranée (UPM), dont les travaux ont pris fin dans la nuit de jeudi à vendredi.

Développement durable, l’emploi et la femme, principales priorités du partenariat euro-méditerranéenLes intervenants s'exprimaient lors d'une session tenue sous le thème: ‘‘Vers un programme de développement commun pour la Méditerranée’‘, après une réunion informelle de haut niveau des pays du Processus de Barcelone, devenu en juillet 2008 UPM.

La conférence a regroupé des représentants de la société civile, du secteur privé, des acteurs régionaux, des institution financière internationale et des promoteurs de projets socio-économiques pour discuter de la voie à suivre sur les trois principales priorités de l'UPM: la croissance inclusive, l'employabilité des jeunes et le renforcement des capacités des femmes.

Le Secrétariat de l'UPM soutient des projets et des initiatives sur l'autonomisation socio-économique des femmes ciblant plus de 50.000 bénéficiaires issus de 20 pays et sur l'employabilité des jeunes et la croissance inclusive ciblant plus de 200.000 bénéficiaires et 1.000 PME.

Soutenu et appuyé par l’ensemble des Etats membre, les efforts de l’UPM se sont traduits par la labellisation de 33 projet régionaux.

L’employabilité des jeunes représente aujourd’hui un enjeu fondamental pour la région méditerranéenne, l’éducation, la formation professionnelle et la croissance inclusive sont des éléments-clé pour faciliter l’accès au marché du travail, ont souligné les participant l’atelier ‘‘Croissance inclusive et employabilité des jeunes’‘.

Malgré les grands défis en matière de développement durable, l’UPM va se joindre aux efforts internationaux dans le cadre de la conférence de l’ONU sur le climat, prévue fin novembre à Paris, ont affirmé les participants à un atelier sur le développement durable, avec comme modérateur le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babès.

‘‘l’UPM prendra part aux efforts internationaux par sa contribution, au niveau régional et par des actions concrètes pour le développement durable dans la région euro-méditerranéenne’‘, a-t-on conclu.

D’autre part, les participants à un atelier sur le renforcement des capacités des femmes des femmes ont souligné la nécessité de faciliter l’accès aux marchés du travail aux femmes, qui représentent un élément très important pour le développement et la croissance. Par ailleurs, Roman Escolano, vice-président de la d’investissement européenne, premier partenaire financier de l’UPM, a indiqué que son institution à investi 1 milliard d’euros, selon les statistiques de 2014.

Il a également assuré que dans les années à venir la BIE va augmenter ses financement et se focalisera sur 3 domaines, qui sont : l’emploi, l’éducation et la formation professionnelle, en enfin le changement climatique.

Les travaux de la conférence l’UPM sur le développement ont pris fin jeudi dans a soirée à Barcelone, avec la présence de 43 délégations ministérielles et de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

La conférence avait pour objet la célébration du 20ème anniversaire du lancement du processus de Barcelone, dans le cadre duquel a été engagée la coopération régionale euro-méditerranéenne.

La délégation algérienne à ce rendez-vous euro-méditérranéen a été conduite par le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangère, Abdelhamid Sennouci Bereksi.

Source de l'article APS

Le développement du secteur culturel en Tunisie : première réunion du groupe de réflexion national dans le cadre du projet Med Culture


Des responsables tunisiens des secteurs de la culture, du tourisme, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et de la jeunesse, ainsi que des professionnels de la culture ont pris part à la première réunion du groupe de réflexion national sur le développement du secteur culturel, organisée hier par le programme Med Culture, financé par l'UE.
 
Cette rencontre vise à proposer un plan d’action présentant une synthèse des priorités au niveau national et suggérant des pistes d’intervention au niveau régional, telles qu’elles ont été identifiées lors des consultations menées dans les différents pays partenaires de l’Union européenne dans le sud de la Méditerranée.
 
Une formation dédiée à la « gestion du cycle de projet » sera aussi organisée à Tunis entre le 24 et le 25 novembre 2015, à laquelle participeront des représentants du ministère de la culture ainsi que des délégués régionaux. Cette formation a comme objectif de répondre à l’une des priorités identifiées par les autorités tunisiennes lors des consultations menées par l’équipe de Med Culture auprès des ministères concernés. 
 
Med Culture est un programme financé par l’Union européenne lancé en Février 2014 pour accompagner la création d’un environnement institutionnel et social propice à la culture en tant que vecteur de la liberté d’expression et du développement durable. Cela se traduira par le renforcement des capacités des secteurs culturels publics et privés comme vecteurs de démocratisation, de développement économique et social des sociétés du Sud de la Méditerranée.
 
Med Culture fait partie du programme régional Médias et culture pour le développement dans le sud de la Méditerranée a été affecté d'un budget total de 17 millions d'euros sur une période de quatre ans, dont 9 millions d'euros  pour l'octroi de subventions sur une base de co-financement, et 8 millions d'euros pour un mécanisme de renforcement des capacités des médias (MedMedia) et un mécanisme de renforcement des capacités en matière de culture (MedCulture). 
 
Pour en savoir plus
Med Culture site internet
Média et culture pour le développement dans le Sud de la Méditerranée –fiche projet
EU Neighbourhood Info Centre - Culture et media

Nouveau financement de l'UE pour les réfugiés de Palestine à travers l'UNRWA



L'UE prévoit d’allouer un nouveau soutien à hauteur de 10 millions d’euros aux réfugiés de Palestine à travers l'Agence de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Cette contribution, qui s’ajoute aux 10 millions d’euros accordés en octobre et porte le soutien de l'UE en 2015 à 102 millions d’euros au total, aidera l'UNRWA à garder les écoles ouvertes et à maintenir des services de base pour les réfugiés palestiniens.
 
Annonçant le financement, la Haute Représentante de l'UE Federica Mogherini a déclaré : « Grâce à l'UNRWA, les droits [des enfants palestiniens] d'aller à l'école et de construire un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour la région peuvent être garantis. L’UE continuera de soutenir l'UNRWA, qui fournit aux réfugiés de Palestine non seulement des services nécessaires et de qualité, mais aussi de la stabilité et de l'espoir en l'avenir, dans des circonstances très difficiles. »
 
L'UE est le plus grand bailleur de fonds multilatéral de l'aide internationale aux réfugiés de Palestine, assurant son soutien à l'UNRWA depuis 1971. Entre 2007 et 2014, l'UE a dégagé plus de 1 milliard d’euros (1,44 milliard de dollars) en soutien à l'UNRWA, accordant notamment 809 millions d’euros aux programmes et services de base de l'Agence. 
 
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EU-UNRWA Partnership leaflet in EnglishFrench, and Arabic


Lancement du réseau tunisien de l’égalité femme/homme dans la fonction publique

Les femmes constituant le réseau régional «Mixité et gouvernance autour de la Méditerranée», qui occupent des postes de hautes responsabilités dans les administrations libanaise, palestinienne, jordanienne, égyptienne, tunisienne, marocaine, française et slovène, ont tenu, au lendemain de l’horreur qui a frappé la Tunisie, à maintenir leur rencontre prévue les 26 et 27 novembre.

Afficher l'image d'origineCréé en 2014 avec le soutien de la France, du Maroc et du secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée, le réseau régional «Mixité et Gouvernance autour de la Méditerranée» a pour but de promouvoir le rôle des femmes dans les administrations publiques et de développer la réflexion sur l’importance de la mixité dans les décisions de politiques publiques et donc, in fine, dans la bonne gouvernance. 

Après trois réunions tenues à Rabat, Beyrouth et Barcelone, Tunis était la quatrième rencontre du Réseau euro-méditerranéen, l’occasion d’annoncer le lancement d’un réseau de l’égalité femme/homme dans la haute fonction publique en Tunisie.

Ce réseau tunisien regroupe des femmes issues de nombreuses administrations: Finances, Agriculture, Santé et présidence de la République, notamment. Il valorisera et fera mieux connaître les potentialités féminines, aussi bien au plan national que régional et local. Il est présidé par Lamia ZRIBI, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.

La création de réseaux nationaux dans les autres pays est en cours. Les membres du réseau «Mixité et gouvernance autour de la Méditerranée» échangent des bonnes pratiques et de l’expertise. Ils réfléchissent à des problématiques communes. Des actions de formation spécifiques sont aussi en préparation. A Tunis ont été débattues les questions de la mixité et de l’emploi et celles de la mixité et de la gouvernance. Les outils d’une communication publique sans stéréotype de sexe ont également été examinés.

Source de l'article Webmanagercenter

Fin des travaux de la conférence ministérielle sur le développement en Méditerranée

Les travaux de la conférence ministérielle de l’Union pour la Méditerranée (UPM) sur le développement ont pris fin jeudi dans la soirée à Barcelone, avec la présence de 43 délégations ministérielles et de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

Conférence ministérielle sur le développement en Méditerranée: les participants traiteront du développement de la région‘‘La réunion était intéressante et les participants aux différents ateliers avait abordé beaucoup de questions d’intérêt commun’‘, a déclaré le secrétaire général de l’UPM, Fathallah Sijilmassi dans un discours de clôture devant les participants.

Pour sa part, le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), a affirmé que son institution est le premier partenaire de l’UPM, annonçant que la BEI concentrera son action dans la Méditerranée sur 3 dossiers, qui sont : l’emploi, l’éducation et la formation et enfin le changement climatique.

La conférence ministérielle, qui a pour objet la célébration du 20ème anniversaire du lancement du processus de Barcelone, dans le cadre duquel a été engagée la coopération régionale euro-méditerranéenne, a été suivie de 3 ateliers.

Le premier atelier, a traité de la croissance inclusive et l’employabilité des jeunes, le second, a abordé, quant à lui, le développement durable, et été animé par le président du Conseil National Economique et Social (CNES), Mohamed-Seghir Babès, tandis que le dernier atelier s'est penché sur le renforcement des capacités des femmes ‘‘.

Des délégations ministérielles de 43 pays, dont l’Algérie, ont pris part à une réunion informelle, précédant la conférence ministérielle sur le développement en Méditerranée, qui représente selon des observateurs ‘‘ une confirmation du cadre institutionnel que représente l’UMP dans la région‘‘.

Le secrétaire général du Ministère des Affaires étrangère, Abdelhamid Sennouci Bereksi, qui conduit la délégation algérienne, a participé à cette rencontre.

Source de l'article APS

Engie et Orange vont mener un projet pilote au Maroc pour l'électrification en Afrique

Les deux groupes français viennent de signer un accord en ce sens. Premiers développements en vue : des mini réseaux électriques à base de renouvelables en zones isolées. Engie et Orange sont tout deux fortement présents en Afrique et notamment au Maroc.

Un projet commun pour contribuer à des solutions d'électrification en Afrique. C'est ce qu'Orange et Engie viennent d'annoncer ce 27 novembre par un communiqué des deux groupes français.
orange money
Ceux-ci veulent expérimenter "des solutions d’alimentation électrique domestique pour les populations rurales, qui pourraient être commercialisées par Orange. Les solutions testées pourraient prendre la forme de kits solaires individuels ou encore de mini-réseaux électriques locaux".

Interrogé par L'Usine Nouvelle, Engie a indiqué qu'il s'agirait de solutions encore en développement avec comme priorité la simplicité d'emploi et le recours autant que possible aux compétences locales, sans autres précisions.

La solution devrait être testée au Maroc dés le premier semestre 2016, indique l'AFP puis ensuite au Sénégal et au Mali notamment.

"Ce partenariat repose sur les savoir-faire respectifs" des deux groupes souligne le communiqué qui précise que Stéphane Richard, PDG d’Orange, et Isabelle Kocher, directeur général délégué en charge des opérations d’Engie ont signé ce partenariat.

A relever qu'un des volets de cet accord porte sur l’optimisation énergétique par Engie des infrastructures télécoms d’Orange en Afrique.

Engie revendique en Afrique une capacité installée de 760 MW et veut s'afficher comme "l’un des principaux leaders de l’énergie (...) d’ici 2025, avec le développement de projets majeurs sur le continent".

Au Maroc notamment, il exploite, associé à Nareva, un parc éolien de 150 MW à Tarfaya dans le sud du royaume. Et il est en train de construire avec ce même partenaire et Mitsui une centrale à charbon géante de 2 x 693 MW sur le port atlantique de Safi


Les services lancés dans le cadre du projet commun des deux groupes pourront être facturé via mobile grâce à la solution Orange Money disponible dans de nombreux pays africains (mais pas encore le Maroc).

L’expérimentation au Maroc doit "permettra de valider les solutions techniques, les modèles de vente et de distribution et l’équilibre économique du service avant un passage à grande échelle".

Pour renforcer ses positions en Afrique, Engie indique enfin avoir créé une "Business Unit" dédiée, dirigée par Bruno Bensasson et composée d’une centaine de personnes.

P.-O. R. - Source de l'article Usine Nouvelle

Monde Orient-Maghreb/JCC: Un partenariat solide qui continue

Considérée comme une chaîne francophone mondiale de diversité culturelle, TV5 MONDE Orient Maghreb a développé depuis déjà une quinzaine d’années une politique de partenariat à travers le Monde arabe en s’associant à des festivals et événements majeurs dont les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC).

Résultat de recherche d'images pour "Journées Cinématographiques de Carthage JCC 2015"En marge de sa présence aux JCC 2015, Zina Berrahal, directrice marketing à la chaîne TV5Monde Orient-Maghreb, en charge de la région Maghreb, s’est exprimée dans un entretien accordé à l’agence Tap, sur ce partenariat TV5Monde /JCC qui repose, dit elle, sur « une vision stratégique solide à long terme ».

Présente en compagnie d’une équipe de journalistes pour des reportages qui seront diffusés dans l’émission 64 minutes, Berrahal a parlé des grands axes du partenariat entre cette chaîne qui regroupe plusieurs pays francophones partenaires, à savoir la France, la Suisse, la Belgique et le Canada.

Parlant de la politique de partenariat avec les JCC, elle a mentionné que les outils de communication pour relancer cet événement cinématographique se font d’habitude à travers des spots publicitaires ( une dizaine cette année) en amont à travers TV5 Monde Orient Maghreb mais aussi par le biais d’une campagne de promotion sur TV5Europe.

L’autre axe de partenariat TV5Monde Maghreb/JCC concerne, depuis déjà 10 éditions, la remise de prix aux projets de Scénarios dans le cadre du projet Takmil (créé en 1992) qui bénéficie d’une bourse de 5 mille Euros. Pour cette année, cette coopération se fait pour les projets de films dans le cadre du prix de la Compétition officielle « Première Oeuvre » à laquelle sont en lice 20 films tunisiens et étrangers.

La chaîne, a-t-elle tenu à préciser, n’intervient jamais dans le choix des projets de films puisqu’un jury de professionnels reconnus choisis par la direction des JCC se charge de sélectionner les meilleures oeuvres. L’essentiel, a précisé Zina Berrahal , est de soutenir les productions cinématographiques et artistiques et promouvoir la diversité culturelle.

La nouveauté cette année aux JCC également consiste en l’organisation de déjeuners-débats en présence des professionnels. Cette expérience est déjà entreprise dans le cadre du partenariat avec d’autres festivals, a-t-elle signalé.

Berrahal a précisé que toutes les chaînes de TV5 MONDE (en Europe, Asie, Amérique latine et Orient Maghreb) sont créées pour adapter à la fois les horaires de la zone et les contenus à travers une grille commune de programmes. Cependant certains programmes sont spécifiques pour la région Maghreb, tel que Maghreb Orient Express (MOE).

En 2011, avec la naissance du printemps arabe, MOE a contribué à donner une image réelle de la dynamique culturelle et intellectuelle en Tunisie. D’ailleurs l’année dernière, rappelle Berrahal, une émission MOE à été diffusée en direct des JCC avec un plateau délocalisé sur différents lieux.

En outre, la chaîne diffuse des films sur le Monde arabe et le Maghreb en particulier. D’ailleurs les projets de films primés seront suivis par la commission d’achat au sein de TV5 MONDE qui est un service d’acquisition de programmes qui se charge de la recherche de films à diffuser sur la chaîne.

Cette française d’origine algérienne de formation anglophone, a dit avoir contribué à la mise en place d’une stratégie de communication au sein de la chaîne auprès du Monde Arabe et spécialement les populations maghrébines, pour montrer aux autres ce côté du Maghreb qu’ils ne connaissent pas forcément.

La promotion de cette chaîne culturelle se fait en s’associant à des événements culturels dans la région, dans le but de réaffirmer que la culture demeure le meilleur moyen de partage des valeurs et de rapprochement surtout en cette conjoncture pour montrer aussi que le Monde arabe ne se résume pas aux violences et aux guerres.

Source de l'article Directinfo