La Banque mondiale et l’Algérie réaffirment leur partenariat et se projettent vers l’avenir

Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Hafez Ghanem, a clôturé aujourd’hui une visite de deux jours en Algérie dont l’objet était de réaffirmer et d’élargir le partenariat à l’appui des objectifs de développement du pays. 
Résultat de recherche d'images pour "La Banque mondiale"Cette visite se déclinait en une série de réunions avec le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa et un certain nombre de responsables de l’administration et de membres de la société civile. Outre la consolidation du partenariat, la visite a été l’occasion pour Ghanem et sa délégation de se faire une idée plus complète des priorités actuelles du pays sur les plans économique, social et politique, et des difficultés associées à leur mise en œuvre.
Durant leur rencontre, Ghanem et le premier ministre ont discuté de l’impact de la baisse des cours du pétrole sur l’économie algérienne. Ils ont par ailleurs examiné les moyens par lesquels les connaissances et les ressources de la Banque peuvent aider à la mise en œuvre des réformes annoncées par le premier ministre afin de diversifier l’économie de façon à stimuler la croissance et l’emploi. Ghanem s’est aussi engagé à soutenir le nouveau plan quinquennal de développement du pays.  La délégation de la Banque mondiale a également rencontré les ministres de l’Industrie et des Mines et de la Solidarité nationale, la Famille et la Condition de la Femme, ainsi que le président du Conseil national économique et social, pour faire le point sur l’impact des interventions actuelles de la Banque et explorer d’autres perspectives de coopération.
« L’Algérie dispose d’un potentiel immense », a déclaré Hafez Ghanem au terme de ses deux jours de visite, « et la Banque mondiale est résolue à accompagner les mesures dont elle a besoin pour diversifier son économie et établir le cadre des affaires qu’il faudrait pour attirer les investissements, promouvoir l’esprit d’entreprise et créer des emplois ».
La délégation de la Banque mondiale se composait également de la nouvelle directrice des opérations pour le Maghreb, Mme Marie Françoise Marie-Nelly, qui effectuait sa première visite en Algérie. Ayant occupé les mêmes fonctions au Nigeria, Marie-Nelly a une grande expérience des défis spécifiques auxquels sont confrontés les pays riches en ressources, ainsi que des chemins qu’ils pourraient emprunter sur la voie de la croissance.
« L’Algérie dispose de toutes les ressources nécessaires pour accéder à la croissance et à la prospérité», affirme Marie Françoise Marie-Nelly« Nous nous réjouissons de la perspective de démarrer cette nouvelle phase de notre partenariat avec l’Algérie qui fait une place de choix à l’appui aux réformes économiques et sociales susceptibles d’avoir un impact tangible sur le bien-être de la population. »
Dans une allocution prononcée lors d’un dîner en compagnie d’organisations de la société civile algérienne, Ghanem a indiqué qu’une plus grande participation citoyenne sera essentielle au succès des réformes économiques. Il a affirmé que le développement à long terme du pays dépendra grandement de l’existence d’une relation fructueuse entre les pouvoirs publics et la société civile.
Le portefeuille du Groupe de la Banque mondiale en Algérie se compose de douze projets d’assistance technique remboursable, dont neuf sont en cours de réalisation et trois aux derniers stades de préparation. Ces projets viennent en appui à des actions allant de l’amélioration du climat des affaires au développement agricole et au renforcement des capacités statistiques en vue d’accroître l’efficacité des systèmes de sécurité sociale. Institution de la Banque mondiale axée sur le secteur privé, la Société financière internationale (IFC) soutient les efforts déployés par l’Algérie pour diversifier son économie au moyen de services-conseils et d’un portefeuille d’engagements de l’ordre de 7 millions de dollars en faveur du crédit-bail et du secteur bancaire. De plus, l’IFC a investi dans trois fonds de participation privée régionaux qui allouent des fonds aux petites et moyennes entreprises algériennes.
Source de l'article la Banque Mondiale

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