PirateBeirut ou le libre partage pour une culture nouvelle

L’intention est claire : « Nous croyons dans la nécessité de préserver le patrimoine culturel libanais » explique les créateurs de Pirate beirut. 
Résultat de recherche d'images pour "www.piratebeirut.com"Et comment ? En le faisant connaître au monde entier à travers une plateforme web continuellement alimentée, mettant à disposition -online et gratuitement, à la barbe des labels et des productions discographiques – la musique de dizaine de chanteurs et groupes, notamment ceux qui sont les moins connus et peinent à trouver un marché.
Artistes et groupes qui « lucrent » donc, non pas en royalties mais grâce à un public fidèle, reconnaissant et enthousiaste dans 150 pays. Prêt à se précipiter à leurs concerts, à acheter leur nouvel album quand il sort, comme le confirment les déclarations enthousiastes de leurs fans.
Ainsi se présente l’expérience du collectif qui a donné vie au site PirateBeirut, racontée dans une vidéo-manifeste disponible sur le lien :https://www.youtube.com/watch?v=pj33RikV-5Q
Jusqu’à présent une centaine d’artistes y ont mis en circulation leurs morceaux, dont Trash.Inc, le musicien choisi par Gab Ferneiné pour la colonne sonore de sa propre vidéo :Safineh. Certains d’entre eux n’hésitent pas à remercier PirateBeirut quand ils se rendent compte qu’ils ont un public au-delà de leur propre pays, ou lorsqu’ils reçoivent des mails enthousiastes de fans qui les ont découverts précisément sur PirateBeirut.


Au reproche qui leur est souvent fait, à savoir que l’accès libre à leurs productions nuisent aux artistes, PiratBeirut retorque en se servant des déclarations mêmes de nombreux musiciens qui ont pris conscience du potentiel du réseau et du web comme moyen de diffusion, dans un monde toujours plus connecté. Un monde où exister sur le réseau fait toute la différence pour conquérir son propre public.

Totalement indépendantes et auto-financées, les personnes de PirateBeirut n’acceptent aucune publicité puisque leur site est par définition militant, basé sur le libre d’accès et le file sharing. Pour eux la culture n’est pas seulement un droit, c’est aussi un pont capable d’unir les contrées les plus lointaines.

Source de l'article Babelmed

5 milliards d'Euros ont été dépensé en 2014 - A quoi sert l'Union pour la Méditerranée?

Les enjeux sécuritaires et socio-économiques de la région ainsi que les défis liés à l'immigration clandestine, devraient faire bouger l'UPM.

Le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée, Fathallah Sijilmassi, a indiqué que cette année a été l'occasion de développer et d'accélérer la mise en oeuvre de nouveaux projets régionaux clés sur le plan socio-économique et stratégique. 
Il s'agit de 33 projets régionaux labélisés pour une valeur de près de 5 milliards d'euros.
Ces projets concernent la croissance inclusive, l'employabilité des jeunes, le renforcement de l'autonomisation des femmes, la promotion de la mobilité des étudiants, mais encore le développement urbain intégré ou le développement durable.
Le secrétaire général de l'UPM a aussi souligné l'importance des enjeux sécuritaires et socio-économiques de la région ainsi que les défis liés à l'immigration clandestine et la faiblesse de la croissance concernent autant l'UE que les pays du Sud car il s'agit d'enjeux partagés par l'ensemble des pays de la région et qui nécessitent des réponses régionales.
Fathallah Sijilmassi a été invité par la Commission des affaires étrangères du Parlement européen (Afet) à Bruxelles en vue de présenter le rapport d'activité annuel du secrétariat général de l'UPM. Sous la conduite du président de la Commission, Elmar Brock, cette réunion a réuni plusieurs députés européens membres de la Commission et représentants de différents groupes politiques.
Sijilmassi a aussi exposé les grands axes des activités de l'UPM durant l'année 2014 en mettant en exergue l'intensification des rencontres de haut niveau, le développement de nouveaux projets stratégiques et le renforcement des liens entre les acteurs publics et privés des pays de la Méditerranée.
L'UPM, sous l'impulsion des co-présidences de l'UE et de la Jordanie, a contribué au développement de la coopération régionale en Méditerranée à travers la relance du dialogue politique et des conférences ministérielles répondant aux enjeux majeurs qui se posent pour la région.
L'UPM a également contribué à structurer l'activité régionale à travers le renforcement des liens entre les acteurs de la région en organisant des réunions et des rencontres de haut niveau ayant rassemblé plus de 3000 représentants des gouvernements, des organisations internationales et des institutions financières, du secteur privé, de la société civile, des parlementaires et des élus locaux. Il y a aujourd'hui urgence pour mobiliser tous les efforts politiques, institutionnels et financiers pour faire de 2015 une année au cours de laquelle se consolide et s'accélère la dynamique de coopération régionale afin de pouvoir traiter collectivement, efficacement et durablement les nombreux défis qui se posent en Méditerranée, est-il estimé.
Sijilmassi a aussi, participé au Forum de la Commission atlantique en Slovaquie pour parler de la politique étrangère et de sécurité dans la région d'Europe centrale rassemblant chaque année près de 800 figures clés en matière de politique étrangère et de sécurité, provenant des deux côtés de l'Atlantique.
Lors d'une table ronde sur le voisinage du Sud de l'Europe, le secrétaire général de l'UPM a mis l'accent sur la nécessité de redoubler d'efforts pour renforcer la coopération et l'intégration régionales en vue de faire face aux difficultés existantes dans la région euro-méditerranéenne. Il a également appelé à adopter une perspective globale lors de l'élaboration des directives politiques.

Source de l'article l'Expressiondz

Vers un soutien concret et efficace à la société civile dans le sud de la Méditerranée



Des représentants d’organisations de la société civile de la région méditerranéenne et d'Europe se sont réunis en Tunisie à l’occasion d’un événement organisé par la Facilité pour la société civile Sud, financée par l'UE, pour discuter du processus de travail à venir et des domaines prioritaires à renforcer au sein de la Facilité, afin d’apporter un changement positif et d’améliorer les processus démocratiques au cours des trois prochaines années.
 
L'événement vise à identifier les besoins, les lacunes et les voies à suivre ainsi qu’à améliorer la compréhension, la communication et la planification du travail entre les différents partenaires.
 
Le dialogue sera un des principaux sujets de discussion, une étape initiale importante pour réunir les parties prenantes autour de questions et de thèmes spécifiques, afin de préparer les ordres du jour, mobiliser des ressources et identifier et proposer des solutions efficaces - un processus de consultation où tous les intervenants, y compris les jeunes, les femmes et les universités devraient être impliqués.
 
La Facilité pour la société civile Sud (CSF Sud) est un programme régional financé par l'UE visant à renforcer la capacité des organisations de la société civile (OSC) dans la région sud de la Méditerranée pour influencer la politique vers un changement positif. Elle vise à encourager le développement de la capacité de plaidoyer de la société civile et leur activité de suivi des actions des gouvernements aux niveaux local, national et régional. La CSF Sud envisage également d’établir un engagement plus profond et un dialogue solide entre les acteurs impliqués dans la région. 
 
En savoir plus
Facilité de voisinage pour la société civile – fiche et actualité
Facilité pour la société civile Sud – site web et page Facebook
EU Neighbourhood Info Centre – Société civile et autorités locales

Femmes d’avenir en Méditerranée: des jeunes femmes leaders du sud de la Méditerranée bénéficient d’une formation de haut niveau de Sciences Po Paris



22 jeunes femmes issues de la société civile, du monde politique, de l’entreprise, de la culture et des médias, ont pris part à une série d'ateliers avec des experts, des chercheurs et des personnalités de haut rang dans le cadre d'un programme de formation, qui a eu lieu à Paris et Strasbourg du 1er au 12 Juin, dans le cadre du projet de l'UpM FAM « Femmes d’avenir en Méditerranée », mis en œuvre par l’école française Sciences Po Paris.
 
Le projet FAM, mis en œuvre pendant trois ans, vise à renforcer les capacités des jeunes femmes des pays du Sud de la Méditerranée à travers un programme de formation intensive sur les questions liées à l'égalité des sexes. Le projet vise également à établir un réseau euro-méditerranéen pour la promotion de l'égalité des sexes. Un total de 66 jeunes femmes bénéficieront du programme jusqu'en 2016.
 
FAM contribue à la mise en œuvre des engagements ministériels de l'UpM sur le renforcement du rôle des femmes dans la société et fait partie de la stratégie globale du Secrétariat de l'UpM pour promouvoir des projets favorisant l’autonomisation des femmes et l'égalité des femmes dans la région. 
 
Pour en savoir plus
Projet WOMED – page web
Dossier de presse EU Neighbourhood Info Centre - Renforcer le rôle des femmes dans le voisinage (mars 2014)

LACTIMED présenté à l’exposition universelle de Milan

Le projet LACTIMED est un projet de coopération transfrontalière qui accompagne les acteurs de la filière laitière méditerranéenne.

Il implique six pays (Egypte, France, Grèce, Italie, Liban et Tunisie) et vise à renforcer la production et la distribution de produits laitiers typiques et innovants en Méditerranée par l'organisation des filières locales, l'accompagnement des producteurs dans leurs projets de développement et la création de nouveaux débouchés pour leurs produits.


Le projet a été sélectionné pour participer à la journée euro-méditerranéenne du Pavillon France à l'Exposition universelle Milan 2015. 
Cet évènement a comporté la projection d'un film retraçant les différentes étapes et résultats du projet LACTIMED qui a conduit à la rencontre des acteurs de la filière laitière méditerranéenne et de ses produits typiques, reflets des territoires dont ils sont issus. 
Il a été également procédé à la présentation du bilan et des résultats des actions menées depuis 2012. Zied Ben Youssef, l’un des lauréats du concours LACTIMED en Tunisie a participé à cette manifestation et a présenté son projet. Un projet basé sur la production du lait transformé à la ferme et intégré à l’activité de gastronomie et d’agrotourisme. Cette présentation a été ensuite illustrée de témoignages de partenaires et bénéficiaires du projet issus des différents territoires pilotes.

Source de l'article Investir en Tunisie

Secem : Michèle Alliot-Marie plaide pour un rapprochement économique avec la rive sud de la Méditerranée et la Russie

Michèle Alliot-Marie, députée européenne (les Républicains) et qui fut notamment ministre de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice, des Affaires Étrangères... était invitée au colloque Secem (Sécurité Économique et Compétitivité des Entreprises en Méditerranée) qui vient de se dérouler à Marseille, à la Villa Méditerranée.

JPEG - 66.7 koElle est intervenue sur les enjeux de sécurité, sur la nécessité de demeurer une puissance économique. Une intervention lors de laquelle, il ne fut jamais question de langue de bois. 
Michèle Alliot-Marie de déplorer : « Nous avons un gros déficit de réflexion sur la géopolitique et la prospective par rapport aux anglo-saxons. 
Or, aujourd’hui, si on veut peser, il faut représenter 1 milliard de personnes. C’est ce que représente l’Inde, la Chine, ce que cherche à représenter les États-Unis en cherchant des accords avec le Canada et le Mexique. De plus, force est de constater que, pendant longtemps on a considéré que la Chine et l’Inde n’étaient des concurrents que parce qu’ils fabriquaient à bas coût. On n’a pas vu que, depuis 10 ans, leurs progrès technologiques sont extrêmement importants. Dans ce contexte la bonne taille économique serait l’Europe, le Sud de la Méditerranée et la Russie. J’étais d’ailleurs très favorable à l’Union pour la Méditerranée. On trouve dans le Maghreb et le Sahel une part importante des éléments de croissance avec une densité de population, une jeunesse et, aussi du gaz, du pétrole, des minéraux rares dont nous avons besoin pour développer nos technologies. Alors, il faut arriver à concevoir comme un tout, sur un plan économique, l’ensemble que constitue l’Europe et la rive sud de la Méditerranée. Nous sommes là devant l’un des pôles mondiaux de développement de la culture et de technologies ». 
Concernant le terrorisme, un phénomène qu’elle suit depuis 2002, elle observe : « Je ne pense pas que l’entreprise soit une cible privilégiée pour les terroristes. Ils agissent en fonction de l’impact médiatique de leurs actes, ils veulent effrayer et recruter. C’est pour cela qu’ils sont très présents sur les réseaux sociaux sachant qu’ils ont une connaissance très fine de notre façon de raisonner ».
Considérant : « Si on veut lutter efficacement contre l’insécurité, les trafics de drogue, de personnes, il faut aller à la source des problèmes. Il s’agit d’une part de tensions entre pays, religions, ethnies, mais aussi de difficultés quotidiennes de vie. Il faut donc travailler sur le plan diplomatique, voire militaire, pour mettre fin aux conflits mais aussi gérer l’accès à l’eau potable, à l’alimentation, au développement économique et ceci ne peut se faire que dans le cadre d’échanges ».

« Il nous faut garder, protéger notre avance technologique »

La compétition internationale est un autre enjeu que Michèle Alliot-Marie ne manque pas d’aborder : « Il nous faut garder, protéger notre avance technologique. Il est indispensable que les pouvoirs publics, les entreprises soient conscientes de l’importance qu’il y a à agir dans ce domaine. Il n’est pas possible de voir se reproduire le rachat de Gemplus par une société proche de la NSA. Or, je trouve que la prise de conscience de l’enjeu qui est là est largement insuffisante et l’enjeu est simple : va-t-on être une puissance économique ? ». « L’Union Européenne, poursuit-elle,n’a pas pris conscience qu’elle était une puissance alors qu’elle est la première puissance ; que c’est d’elle que provient la moitié des budgets de l’Otan et les 2/3 de ses Hommes ». « L’Europe fait trop peu pour protéger les entreprises. Il est nécessaire de faire comprendre aux pays libre-échangistes qu’il est important d’avoir des règles de protection de la propriété intellectuelle », avance-t-elle. Plaide, en terme de développement comme de sécurité, pour le développement de partenariat public-privé. « Il est ridicule d’opposer l’État et les entreprises. Il ne faut pas laisser Bercy tout décider. De Gaulle disait à propos de Bercy : "ce ne sont que des comptables". Effectivement pour économiser 10€, ils peuvent en faire perdre 500 000". Après il n’est pas question d’avoir un capital exclusivement français ou européen, il faut juste être attentif lorsqu’il s’agit de domaines sensibles. Comment accepter la vente partielle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac aux Chinois alors que c’est là que s’effectuent les essais de l’Airbus ? ».
Elle insiste sur la responsabilité du politique, sur le rapport avec les grandes administrations. « Il n’est pas rare que, lorsqu’un ministre discute un texte de Loi, son administration tente de lui imposer ce qu’il doit dire. Cela m’est arrivé lorsque j’étais jeune ministre, un directeur de cabinet et venu me dire que ma proposition de Loi n’était pas applicable. Ce à quoi je lui ai rétorqué qu’elle serait appliquée, sans lui. Ce fut la première et la dernière fois qu’un membre du cabinet a tenté de faire pression sur moi ». En revanche, elle estime que, pour obtenir des changements « il n’est pas mauvais que la société civile et les médias interviennent ».

Par Michel CAIRE - source de l'article Destimed

Ticket Fund de la Fondation Prince Claus

La mobilité est au cœur du développement culturel, mais le manque de fonds limite souvent la capacité de voyager des artistes et des acteurs culturels des pays du sud de la Méditerranée, voire d’autres continents…

Ticket Fund de la Fondation Prince Claus | Fondation Prince Claus, Ticket Fund, échange interculturel, artistes, acteurs culturels, capacités culturellesEstimant que « le développement et le progrès ne peuvent être réalisés que par les personnes, dans un environnement respectueux de leur culture, langue et mode de vie », la Fondation Prince Claus, basée à Amsterdam aux Pays-Bas, a créé le Ticket Fund, un mécanisme qui couvre les frais de déplacement (billet d'avion en classe économique ou billet de train) pour soutenir l'échange interculturel des artistes et des acteurs culturels.

Le Ticket Fund est spécifiquement conçu pour les artistes, les opérateurs impliqués dans les nouvelles formes de cultures émergentes ainsi que les représentants d’organisations artistiques indépendantes vivant dans les pays inclus dans la liste du CAD-OCDE, c.à.d. les pays et les territoires éligibles pour recevoir l'aide publique au développement. Parmi eux : l'Algérie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie. La priorité est accordée aux candidats ou candidates ayant moins de 35 ans, n’ayant pas plus de 10 ans de carrière et travaillant dans des domaines artistiques et culturels contemporains, y compris le renforcement des capacités culturelles.

Des lignes directrices détaillées (en anglais) peuvent être téléchargées ici.

Source de l'article Babelmed

Le projet SWIM offre un cours en ligne sur les systèmes d’épuration naturelle des eaux usées



Un cours en ligne visant à renforcer les capacités des professionnels du secteur de l'eau en charge de la sélection, la conception et l'exploitation des centres d’épuration, issus des ministères, municipalités, organismes, établissements, conseils, et autorités réglementaires travaillant dans le domaine des traitements des eaux usées, a été mis à disposition par le projet « Gestion Intégrée Durable de l’Eau (SWIM) » financé par l'UE.
 
Le cours a commencé le 6 mai 2015 et durera 3 mois. Il est organisé en partenariat avec l’Institut de l’eau de l'UNESCO et comprend les modules suivants:
- Traitement des eaux usées
- Zones humides artificielles
- Bassins
- Systèmes anaérobies
- Application
 
La Gestion Intégrée Durable de l’Eau (SWIM) est un programme régional qui a été lancé par la Commission Européenne afin de contribuer à une large diffusion et à la mise en œuvre efficace de politiques et de pratiques durables de gestion de l’eau dans les Régions du Sud de la Méditerranée. Et ce, dans un contexte d’une pénurie en eau en perpétuelle augmentation, combinée à des pressions sur les ressources en eau de la part d’un large éventail d’usagers, à des processus de désertification, et en connexion avec le changement climatique.
 
Ce programme, doté d’un budget total d’environ 22 millions d’euros, est constitué de deux composantes majeures, connexes et complémentaires :
  • Un Mécanisme de Soutien, financé par un budget de 6,7 millions d’euros, et
  • Des Projets de Démonstration financés par un budget de 15 millions d’euros.
 
Pour en savoir plus
SWIM – page internet
EU Neighbourhood Info Centre– environnement

Jumelage UE-Algérie: l’établissement d’une base nationale de données animales



Au mois d’avril 2016, date prévue pour l’achèvement du jumelage entre l’Algérie et l’Union européenne dans le domaine vétérinaire, l’Algérie sera dotée d’une base nationale de données animales contenant toutes les informations concernant l'élevage bovin de la naissance jusqu’à l’abattage

Chaque vache aura son propre et unique enregistrement qui sera connu par tous les intervenants du domaine vétérinaire. Cela facilitera le suivi de l’animal.
 
Bejaia et Tlemcen sont les deux wilayas pilotes qui ont été choisies dans le cadre de ce jumelage avant la généralisation progressive de l’opération à d’autres wilayas. Neuf autres wilayas pilotes ont été choisies:
  • Constantine, Médéa et Tizi Ouzou pour les viandes blanches
  • Bouira, Mostaganem et Sétif pour les œufs
  • Blida, Batna et Tebessa pour le miel
Le jumelage, d'un budget de 1.492.000 euros, qui réunit l’Algérie, d’une part, et la France et l’Italie, de l’autre côté, est inscrit dans le cadre du programme de coopération d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association - P3A. D’une durée de 24 mois à compter d’avril 2014, il porte sur l’organisation de 650 journées d’expertises en Algérie et huit visites d’études et stages en France et en Italie pour 37 cadres de la Directions des Services Vétérinaires (DSV). 
 
Pour en savoir plus
Programme P3A en Algérie – site internet 
Délégation de l’UE en Algérie – site web
EU Neighbourhood Info Centre – Algérie

Foster In Med: Conférence internationale de Cagliari sur les politiques visant l'encouragement des ER

Promouvoir les énergies renouvelables en Méditerranée, en particulier l'énergie solaire photovoltaïque. C'est l'objectif de Foster in MED, un projet financé par l'UE avec 4,05 millions d’euros à travers le Programme IEVP CT MED

Résultat de recherche d'images pour "Foster In Med:"Le mercredi 10 juin 2015 à Cagliari, Italie, le projet a organisé une table ronde afin de “partager politiques visant à promouvoir les énergies renouvelables et les technologies solaires dans la région méditerranéenne". L'événement visait à identifier les obstacles normatifs et administratifs qui empêchent la diffusion des technologies solaires. Foster in Med vise à promouvoir l'adoption des technologies solaires photovoltaïques intégrées aux bâtiments dans six pays méditerranéens: Italie, Espagne, Liban, l'Egypte, la Tunisie et la Jordanie.

Cet événement était organisé par le partenaire du projet, en l’occurrence la Région de Sardaigne. Mme Maria Grazia Piras, conseiller pour l'industrie de la région de Sardaigne, a ouvert la conférence en remarquant que: «la promotion de l'éco-efficacité et la réduction de la consommation d'énergie primaire dans les bâtiments et installations publics est un élément clé de la politique régionale de l'énergie, entièrement mis en œuvre POR-FESR 2014-2020 que nous avons présenté à la Commission européenne».

Mme Anna Catte, directeur de l'autorité de gestion commune du projet IEVP CT MED, a rappelé les propos du commissaire européen Johannes Hahn (responsable des négociations et de la Politique européenne de voisinage), qui a dit lors de la conférence NextMed (Bruxelles, le 28 mai 2015) que l'IEVP CT Med "est une source d'inspiration pour les relations de l'Union européenne avec les pays voisins, grâce à sa capacité à stimuler les projets qui peuvent fournir des solutions communes aux besoins de la région méditerranéenne“.

Elle a également souligné les défis du nouveau programme pour la période 2014-2020, à savoir: le soutien au développement des PME avec une attention aux pôles économiques euro-méditerranéens et les start-ups; le soutien à l'innovation et processus de transfert technologique; lutte contre la pauvreté et l'inclusion sociale; défis environnementaux. Les ressources allouées au programme par l'UE s'élèvent à 209 M€.

Prof. Antonello Sanna, directeur du Département de génie civil et de l'environnement, et de l'architecture de l'Université de Cagliari, a noté que Foster in MED met l'accent sur un «thème stratégique pour la vie de la communauté, telle que l'énergie durable sur laquelle la communauté méditerranéenne peut se réunir pour promouvoir un nouveau modèle de développement. Il a souligné l'importance d'un programme de travail fondé aussi sur la diffusion des connaissances».

Lors de l'événement, ing. Tajal Salem a présenté le projet, au nom du partenaire de projet Institut libanais de recherche industrielle (IRI), soulignant que Foster in Med vise à "couvrir toute la zone de la Méditerranée, avec des campagnes de sensibilisation impliquant les étudiants et les citoyens".

Il convient de noter que Foster in MED est allé bien au-delà de ses objectifs, pour atteindre 3.500 étudiants. Parmi les autres résultats à atteindre, il y a la formation à venir de 120 installateurs sur la dernière génération de panneaux solaires, une activité qui débutera en septembre.

La deuxième partie de la matinée a été consacrée à la table ronde avec les représentants des administrations locales des six pays impliqués dans le projet : Dr Stefano Piras, directeur du Service de l'énergie de la Région de Sardaigne (Italie); Dr Abdelkarim Ghezal, directeur des énergies renouvelables à l'Agence nationale pour l'efficacité conservation de l'énergie, et le Dr Abderraouf Ben Said, chef du Département de l'énergie renouvelable à l'Agence tunisienne de la formation professionnelle (Tunisie); M. Pierre Khoury, directeur du Centre libanais pour la conservation de l'énergie (LCEC) et M. Edgar Hajje, membre du conseil de la municipalité de Byblos (Liban); Eng. Ziad Jibril Sabra, conseiller du ministre de l'Énergie et des Ressources minérales et Eng. Walid Shahin, directeur du Centre de recherche national de l'énergie (Jordanie); Eng. Ehab Ismail, de l'Autorité énergies nouvelles et renouvelables (Egypte); Mr S Mireia Cañellas, Responsable du Développement durable de l'annuaire général des politiques environnementales du ministère du Territoire et de la Durabilité de la Generalitat de Catalunya, et M. Pablo Valderrama, Cluster Manager de Solartys Association espagnole pour l'internationalisation et l'innovation des entités solaires (Espagne).

Les représentants des administrations locales et les experts impliqués dans le débat ont soulevé la nécessité de mettre en œuvre et améliorer les incitations financières et les prêts liés aux énergies renouvelables et à trouver des solutions communes pour favoriser les technologies photovoltaïques dans la région méditerranéenne.

Les recommandations de politique publique ont été partagées avec les pays partenaires à travers six documents d'orientation visant à discuter au niveau politique dans chaque pays. Des recommandations ont été dirigées à surmonter les obstacles sociaux, économiques et de régulation pour soutenir une large diffusion des technologies solaires novatrices.

Le rôle clé des institutions publiques a été mis en évidence en ce qui concerne la communication afin d'améliorer l'information et la sensibilisation des citoyens autour des questions environnementales, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Les institutions publiques devraient également travailler à soutenir le transfert des compétences et le renforcement de la coopération dans l'augmentation de l'ordre de connaissances techniques sur les technologies solaires innovantes.

Au cours de la session de l'après-midi de la conférence à mi-parcours a été organisée par le Centre de services promotionnels pour les entreprises, organisme de service spécial de la Chambre de Commerce de Cagliari (CSPI), dans le but de faire le point sur l'état des lieux du projet.

Foster in Med est un projet financé pour un montant de 4,05 millions d'euros par l'Union Européenne à travers le Programme IEVP CT Bassin Méditerranée (montant total de 4,05 millions d'euros). Partenariat de projet est composé par: Bénéficiaire Université de Cagliari (UNICA); Association des Chambres de Commerce et d'Industrie Agence spécial Méditerranée (ASCAME); Centre de promotion des services aux entreprises de la Chambre de Commerce de Cagliari (CSPI); Confédération des associations professionnelles européennes égyptienne (CEEBA); Institut de recherche industrielle (IRI); Royal Scientific Society (RSS de); Chambre de Commerce et d'Industrie de Tunis (CCI Tunis); Région autonome de Sardaigne (RAS).

Pour plus d'information, prière de contacter:

- Gestion Projct à Tunis CCITunis 31, Av de Paris 1000 (Tunis) 
- Project Management Office DICAAR via Marengo 2-09123 Cagliari (Italie) 
- Site web : www.fosterinmed.eu

Source de l'article Webmanagercenter

Méditerranée : Il y a "Interreg" à travailler ensemble

La Villa Méditerranée à Marseille vient d’accueillir les 22 et 23 juin, la réunion de lancement du programme de coopération territoriale européenne Interr MEDiterranée 2014-2020. Ce programme, dont la Région est autorité de gestion, a pour objectifs le développement du bassin méditerranéen et le renforcement de la coopération transnationale entre les régions.

Michel Vauzelle, président de la Région Paca qui est autorité de gestion
du programme Interreg MED (Photo Philippe Maillé)
Le programme Interreg MED (doté d’un budget de 265 millions d’euros alloué par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et le fonds de l’instrument de Pré-Adhésion (IPA) de la Commission européenne) est un programme de coopération transnational dont le but est de créer une cohésion régionale européenne dans le bassin méditerranéen. Il concerne 57 régions dans 13 pays, (10 pays membres : Espagne, France, Grèce, Chypre, Italie, Malte, Portugal, Royaume-uni, Slovénie et Croatie et 3 pays candidats : l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro).
Ses objectifs visent à la mise en place d’une politique de cohésion économique, sociale et territoriale entre les régions européennes. Il s’inscrit dans le prolongement du programme MED, créé en 2007, qui a financé de nombreux projets notamment dans le domaine de la gouvernance méditerranéenne et dont la Région Paca est autorité de gestion.

« Nous sommes tous méditerranéens »

C’est Michel Vauzelle, le président de Région qui ouvre les débats, rappelle que, lors de l’émergence des Printemps arabes, il avait souhaité qu’en réponse, fleurisse un Printemps européen, car « l’Europe ne pourra pas se construire en tournant le dos à la Méditerranée ». « La Méditerranée, avance-t-il,doit être forte tant sur un plan humain qu’économique. Elle représente une richesse pour le monde arabe mais aussi pour l’Europe. Elle doit peser dans les discussions, porter une position commune au plan mondial, notamment en matière d’environnement ». Et de revenir à ce propos sur les travaux de la MEDCOP21 qui viennent de se dérouler à la Villa Méditerranée. Et de lancer, une nouvelle fois : « Nous sommes tous méditerranéens. Nous avons une communauté de destin qui n’est pas toujours reconnue mais qui existe bel et bien notamment en matière de changement climatique. Et Daesh crée une autre communauté de destin face à ce terrorisme qui est une vraie insulte à l’Islam. Et enfin, Nous sommes face à ces milliers de personnes qui préfèrent prendre le risque de mourir en mer plutôt que de mourir de faim, de soif ou de vivre dans la terreur du fait de conflits. L’Europe doit avoir une autre attitude sur cette question des migrants. On doit secourir ceux qui peuvent mourir et démanteler les réseaux de trafiquants. Il faut que l’Europe porte des valeurs humanistes et arrête de donner des leçons ». 
Puis vient la présentation du projet qui, comme l’indique les documents est « mis en place dans le cadre de la stratégie UE2020 visant à faire de l’Union européenne une structure forte dont l’économie est durable et la cohésion sociale forte ».
Interr MED 2014-2020 se caractérise par des évolutions par rapport à la programmation précédente. « Le secteur privé et la société civile pourront désormais être partenaires de projets. Ces derniers se développeront en phases de 18 à 30 mois et suivront une approche "écosystémique", afin de faire travailler tous les acteurs ensemble, de façon transversale ». Pour atteindre ses objectifs, le programme entend appuyer son action sur quatre axes prioritaires : l’innovation, une économie durable, l’environnement et le renforcement de la coordination en Europe.

« Le premier principe qui doit s’imposer et celui du "fraternalisme" d’Aimé Césaire »

Younous Omarjee, 1er vice-président de la Commission du Développement Régional du Parlement européen, souligne : « Venant de la Réunion, je sais que la mer peut être porteuse de malheur, comme cela fut le cas avec la traite négrière. Mais elle est aussi porteuse de potentialités ». Et de rappeler l’importance de la Méditerranée avec ses menaces, ses potentialités. Il aborde alors la question migratoire. « Il ne faut pas croire que nous sommes là, devant une crise passagère. Ces flux vont s’amplifier et il importe de trouver des réponses communes ». Pour lui : « Le premier principe qui doit s’imposer et celui du "fraternalisme" d’Aimé Césaire. Il doit s’imposer à l’Union européenne et aux Pays méditerranéens. Le deuxième défi est celui du changement climatique. Et puis, il faut lancer une politique maritime intégrée, penser une politique océanique, portuaire, consolidée, pour tirer toutes les potentialités des mers et des océans ». Insiste sur la diversité culturelle : « La Méditerranée a un temps d’avance dans sa capacité d’offrir un champ d’expression assez large à la diversité. Mais il y a aussi des moments où l’Europe a tendance à se replier alors que les défis obligent au dialogue et à l’ouverture ».

« Le règne des 3 Ni »

Pour Jean-Claude Gayssot, vice-président du Conseil régional Languedoc-Roussillon, « les défis sont considérables, les mouvements migratoires nous obligent à agir dans l’urgence sur le plan humanitaire et il en va de même avec les mouvements terroristes. Face à cela, la seule façon efficace de réagir est de développer les potentialités existantes sur ce bassin ». Il considère : « L’Europe a été couronnée du Prix Nobel de la Paix, et c’est à juste titre car, sans elle, les risques d’affrontements auraient très grands du fait de la crise. Mais la crise est aux portes de l’Europe, en Méditerranée, en Ukraine. Une politique est menée à l’Est, il faut que l’Europe se tourne résolument vers la Méditerranée, lieu de la diversité, berceau de civilisations ».
Il affirme alors partager l’appel de Michel Vauzelle : « Il faut replacer la Méditerranée au cœur de l’agenda européen et sa politique. En ce domaine, elle ne peut se limiter à la seule logique de libre échangisme ». Et de dénoncer : « Lorsque l’on parle de politique méditerranéenne, on se retrouve sous le règne des 3 Ni : ni financements supplémentaires, ni gouvernance supplémentaire, ni structures supplémentaires... ». Dans ce cadre, il reprend des termes utilisés : co-construire, co-produire, co-création. Non sans humour, il lance, lui le membre du PCF « cela ne me déplaît pas que l’on parle de co-co... ». Face aux menaces, au repli sur soi, il juge que la macro-région peut répondre au besoin de proximité. « Il faut prendre le temps de travailler, tout en mesurant que nous sommes dans l’urgence. Et, dans tous les cas, si l’humain ne prend pas le pas sur tout le reste les lendemains, risquent d’être encore plus dangereux qu’aujourd’hui ».

« Rien ne pourra empêcher les flux lorsqu’ils sont le fruit de la faim, de la soif, de la misère, de la guerre »

Pour Patrick Allemand, vice-président de la région Paca : « La Méditerranée doit renouer avec les fils de son histoire, c’est le berceau des civilisations, c’est un espace de partage et d’échanges. La colonisation a rompu ce fil, des frontières se sont construites à la décolonisation. Et l’appel de Michel Vauzelle prend tout son sens dans cette logique de renouer des liens. Nous avons un devoir de solidarité avec la rive Sud. Et il faut bien être conscients que rien ne pourra empêcher les flux lorsqu’ils sont le fruit de la faim, de la soif, de la misère, de la guerre ». Il ne cache pas alors que la notion de macro région l’inquiète : « Car on ne sait pas qui en dessine les contours. Pour moi, les seuls qui sont habilités à le faire sont les peuples eux-mêmes. De plus, les contours peuvent être géographiques mais aussi thématiques. Il nous faut travailler sur le développement durable, développer des coopérations Nord/Sud mais aussi Sud/Sud ».
Serge Telle, président de l’Agence des Villes et Territoires Méditerranéens Durables (Avitem) et ambassadeur délégué interministériel à la Méditerranée, constate : « On peut parfois se demander ce qu’il est advenu de l’argent de l’Europe. On voit des États éclatés en Méditerranée : la Libye, la Syrie, et je suis inquiet pour le Liban demain. La démographie explose. 67% de la population libyenne a moins de 20 ans. On voit le radicalisme mais on refuse de voir le processus de sécularisation de l’Islam. On voit des économies qui explosent, +5 ou 6% mais sans création d’emplois. Il y a des sociétés en guerre dans lesquelles les minorités sont écrasées et Daesh est devenu le plus gros employeur de la région en Méditerranée. Il y a déjà eu des actions en direction de ce bassin, elles n’ont pas donné les résultats escomptés. Avec le processus de Barcelone on voulait bien que les marchandises circulent mais pas les personnes. On voulait bien que nos produits circulent mais pas les produits agricoles du Sud ». Après ce constat, il considère : « Il est toujours possible de mettre en place un partenariat à partir du moment où on se regarde comme égaux. La population arabe, dans son immense majorité, ne demande qu’à accéder aux libertés fondamentales. Il faut intégrer le monde arabe dans la mondialisation ».

Par Michel CAIRE - Source de l'article Destimed

Fractures Méditerranéennes, Malte

L'Institut Méditerranéen de l'Université de Malte, en collaboration avec le Centre de Recherche Postcoloniale de l'Ecole d'Anglais, de l'Université de Kent (R.-U.) et l'Association Italienne des Etudes sur les Cultures et la Littérature Anglophone (Italie), vient tout juste d'ouvrir les inscriptions pour son prochain colloque “Fractures Méditerranéennes”, qui se tiendra les 5 et 6 Novembre 2015 à l'Université de Malte, sur le campus de la Valette.

Fractures Méditerranéennes, Malte | Université de Malte, Université de Kent, Med CultureEn réunissant une communauté internationale de chercheurs et d'étudiants spécialisés dans la recherche post-coloniale, cet évènement scientifique veut entamer un débat pluridisciplinaire sur les défis et les difficultés d'une conscience méditerranéenne fracturée.

Après le premier succès de ce colloque en mai 2014 à l'Université de Kent, cette deuxième édition sera intitulée “Passés Contestés, Futurs Inaccomplis” (“Contested Pasts, Unrealised Futures”).

L'Institut Méditerranéen de l'Université de Malte a été créé afin de promouvoir, faciliter et publier la recherche pluridisciplinaire sur la Méditerranée et parvenir ainsi à une meilleure compréhension de la région et de ses différentes sociétés et cultures.

Inscriptions au colloque (100 euros) jusqu'au 29 octobre 2015.

Source de l'article Babelmed

Améliorer la mobilité des étudiants et jeunes professionnels : Gaza accueille un séminaire de formation sur le développement de programmes d’échange



Le projet européen MED-MOBIL organise un séminaire de formation à Gaza le 15 juin 2015 afin d’accompagner les institutions locales dans le développement de programmes d’échange et de mobilité dédiés aux étudiants, jeunes professionnels et entrepreneurs
 
Accueilli par le Collège Universitaire des Sciences Appliquées, l’évènement rassemblera des chercheurs, experts en mobilité, personnel universitaire et d’autres acteurs concernés afin de partager les bonnes pratiques et discuter des moyens pour établir de nouveaux programmes de mobilité dédiés aux étudiants et jeunes entrepreneurs palestiniens.  
 
En complément, le projet organise le 14 juin  un évènement culturel intitulé « La vie à Gaza» qui offrira aux partenaires égyptiens, grecs, italiens, jordaniens et libanais du projet l’opportunité de découvrir la culture palestinienne et mieux connaitre la vie des habitants de Gaza. 

Le projet MED-MOBIL vise à faciliter l’échange d’étudiants, jeunes professionnels et entrepreneurs grâce à la mise en place de programmes permettent aux jeunes d’être plus mobiles dans l’espace méditerranéen. Au total, 192 jeunes méditerranéens provenant d’Egypte, de Grèce, d’Italie, de Jordanie, du Liban et de Palestine seront impliqués dans les actions pilotes de mobilité réalisées par le projet.  
   
Le programme IEVP CT « Bassin Maritime Méditerranée 2007-2013 » est un programme de coopération transfrontalière multilatérale cofinancé par l’Union européenne au titre de l’Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP). Il vise à renforcer la coopération entre l'UE et les pays partenaires situés le long des rives de la mer Méditerranée. 
 
Pour en savoir plus 
MED-MOBIL: fiche projet et site web
IEVP CTMED – site internet
Coopération transfrontalière – Fiche
Interview de l’EU Neighbourhood Info Centre – Partenariat transfrontalier visant à rapprocher les peuples

Les acteurs des médias tunisiens s’engagent à renforcer les politiques d’égalité des genres au sein du secteur audiovisuel


Une trentaine de représentants de l’audiovisuel tunisiens se sont réunis à Tunis la semaine dernière pour une réunion consultative de deux jours sur la politique d’égalité des genres dans le secteur, organisée par le projet européen MedMedia.
 
La consultation a examiné les politiques d’égalité des genres, et leur absence, au sein des radiodiffuseurs tunisiens, la responsabilité de premier plan des médias de service public dans la représentation équilibrée et équitable des femmes, ainsi que la nécessité d’accroître la visibilité de ces dernières dans les programmes audiovisuels en tant expertes et sources d’information.
 
Les recommandations adoptées soulignent la nécessité d’introduire des chartes éditoriales dédiées à l’égalité des genres, de créer des répertoires de femmes expertes à l’attention des médias, et de renforcer la surveillance et la lutte contre les programmes discriminatoires. La réunion a également recommandé la production, la coproduction et l’échange de programmes sensibles au genre dans la région méditerranéenne.
 
Financé par l’UE, le projet MedMedia vise à créer un environnement favorable à la réforme des médias dans la région sud de la Méditerranée. Il fait partie du programme « Média et culture pour le développement en Méditerranée du Sud », un programme à hauteur de 17 millions d’euros qui vise à soutenir le processus de réforme des médias et de la culture dans la région.
 
MedMedia met l’accent sur la législation, la réglementation, la programmation, la stratégie et le leadership en vue d’aider les médias étatiques à remplir leur mission de service public, en concurrence avec le secteur commercial. Il permettra également de renforcer la confiance du public en consolidant le rôle des médias en tant gardiens indépendants et vecteurs du débat démocratique. 
 
Pour en savoir plus
Projet MedMedia – Site internet
 MedMedia – Page Facebook
EU Neighbourhood Info Centre - Culture et média