Les travaux de la 10è session de l’assemblée parlementaire de l’union pour la Méditerranée (APUPM), marquée par la participation d’une importante délégation parlementaire marocaine, ont été clôturés, dimanche à la Mer morte (55 km à l’ouest d’Amman).
Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue des travaux de la 10è session, le président de la chambre des représentants du Royaume Hachémite de Jordanie et président de l’APUPM, M. Atif Al-Tarawna a indiqué qu’à l’ordre du jour de cette session, d’une durée de deux jours, figuraient le processus de paix au Moyen-Orient et le problème des réfugiés syriens et de leur impact sur les économies et les ressources des pays d’accueil.
L’APUPM a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts internationaux visant à soutenir les pays précités afin de leur permettre d’assumer leur rôle humanitaire majeur, a-t-il fait savoir.
La présidence de l’APUPM a été confiée à Mme Maria da Assunç?o Esteves, présidente du parlement portugais, a-t-il indiqué, émettant l’espoir que le Portugal poursuit le traitement des questions figurant à l’ordre du jour de la 10è session.
Les participants à la 10è session de l’APUPM ont entériné les recommandations des cinq commissions permanentes : la commission politique, de sécurité et des droits de l’homme, la commission des affaires économiques, financières, sociales et de l’enseignement, la commission pour la promotion de la qualité de la vie, des échanges humains et de la culture, la commission de l’énergie, de l’environnement et de l’eau, et la commission des droits des femmes dans les pays euro-méditerranéens.
L’assemblée parlementaire de l’union pour la Méditerranée a été instituée à Naples (Italie) en 2003. La présidence de l’APUPM a été assurée par le Maroc en 2011.
L’Assemblée, qui comprend 280 membres de l’Union européenne (UE), des 27 parlements nationaux de l’UE, du parlement européen, les pays du nord de la Méditerranée partenaires hors de l’UE, les 10 pays des rives sud et est de la Méditerranée, a pour objectifs de contribuer à la consolidation et au développement du partenariat euro-méditerranéen, d’encourager l’échange de points de vue sur les sujets relatifs au partenariat, y compris l’application des accords d’association.
Source de l'article La Tribune du Maroc
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