Convention sur la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée - Election du Maroc au bureau

La 18e réunion des parties contractantes à la Convention de Barcelone, et ses Protocoles se tiendra à Istanbul, en Turquie, du 3 au 6 décembre 2013
Election du Maroc au bureau de la Convention sur la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée



Le Maroc a été élu membre du bureau des parties contractantes à la convention de Barcelone pour la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée et de ses protocoles, en qualité de vice-président, apprend-on auprès de la délégation marocaine prenant part à la 18e réunion ordinaire des parties contractantes à cette Convention (COP18), qui s'est tenue du 3 au 6 décembre à Istanbul. 

Maroc_Convention_COP18.jpgLes représentants d'une vingtaine de pays méditerranéens et de l'Union européenne ont discuté, dans le cadre de cette réunion de haut niveau, de l'état de leur environnement marin et côtier commun et examiné les mesures et actions à prendre pour garantir une «Méditerranée saine et productive». 
Le Maroc a été représenté, à cette réunion, par le ministère délégué chargé de l'Environnement, en les personnes de Mohamed Benyahia, directeur du Partenariat, de la Communication et de la Coopération, et de Rachid Firadi et Nassira Rheyati, de la division de coopération internationale. 
Le Royaume a été élu vice-président au bureau de la Convention sur la protection du milieu marin et du littoral du bassin méditerranéen, dont la présidence a été confiée à la Turquie. Ce bureau compte également quatre autres vice-présidents, qui sont la Libye, la Bosnie-Herzégovine, la France et la Grèce. 
Le Maroc a été, également, choisi pour abriter en 2015 la prochaine réunion de la Commission méditerranéenne du développement durable, a déclaré à MAP-Istanbul, Benyahia.
Cette réunion, a-t-il ajouté, sera consacrée essentiellement à l'examen de la nouvelle stratégie méditerranéenne du développement durable, un thème qui s'inscrit en phase avec les projets du Royaume, qui prépare actuellement sa propre stratégie nationale dans ce domaine. 
Les participants à la 18e réunion du COP ont débattu de plusieurs sujets liés notamment aux questions de la pollution, de la biodiversité, de la gestion des déchets marins, de la bonne gouvernance et du développement durable essentiellement dans les villes ouvertes sur la Méditerranée. 
Dans sa déclaration devant cette conférence de haut niveau, qui a vu la participation plusieurs ministres et maires de villes méditerranéennes, le Maroc a mis l'accent sur l'importance de la préservation de l'écosystème méditerranéen, un espace naturel riche et diversifié, mais dont les ressources naturelles restent marquées par leur fragilité face aux pressions humaines constantes et aux risques liés aux changements climatiques. 
Il a, également, souligné l'importance de la coopération régionale et décentralisée pour faire face aux défis dont font face les pays méditerranéens, précisant que cette coopération pourra jouer 'un rôle crucial dans la transformation des stratégies globales en réalisations palpables sur la plan local». 
La déclaration du Royaume a mis l'accent également sur les efforts déployés au Maroc en matière de développement durable, citant notamment dans ce cadre le plan de mise à niveau environnemental, la charte nationale de l'environnement et du développement durable, la nouvelle politique de la ville et le riche arsenal juridique qui concerne les études d'impact sur l'environnement, l'eau, les déchets, la lutte contre la pollution de l'air, les aires protégées, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. 
L'urbanisation sur les côtes méditerranéennes a considérablement augmenté au cours des quatre décennies qui ont suivi l'adoption de la Convention de Barcelone. Les populations des pays méditerranéens concentrées sur le littoral ont augmenté de 95 millions d'habitants en 1979 à 155.000.000 en 2010, avec une forte concentration dans les villes. 
Selon le département des Affaires économiques et sociales des Nations-Unies, en 2010, quinze villes côtières de la Méditerranée avaient plus d'un million d'habitants et onze avaient plus d'un demi-million pour un total de cinquante millions de personnes vivant dans les grandes villes le long de la côte méditerranéenne. 
Les Parties Contractantes à la Convention de Barcelone et ses Protocoles tiennent des réunions au niveau ministériel tous les deux ans pour se mettre d'accord sur les politiques, les stratégies, le budget et le programme de travail. La mise en œuvre de leurs décisions est coordonnée par le PNUE-PAM (plan d'action de la Méditerranée).  
Source de l'article le Matin

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