Port de Djendjen - Vers le statut d’un pôle méditerranéen

Indubitablement, si l’on veut, ce port sera un pôle économique rayonnant sur toute la région.

 
Avec une hausse de 10% de son trafic au premier semestre de l’année en cours, le port de Djendjen affiche de plus en plus l’ambition de faire valoir ses atouts pour se placer comme l’un des futurs plus grands bassins portuaires de la Méditerranée. Cette ambition n’a pas échappé au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa dernière visite à Jijel, lorsqu’il a lancé à la délégation qui l’accompagnait que ce port défendrait bien ce statut à l’avenir. Les aménagements prévus projettent d’ailleurs cette infrastructure, -initialement conçue pour traiter les produits sidérurgiques, mais, qui, dans le fait, a traité des marchandises générales-, dans les prévisions de cette évolution.
Dès 2009, ces aménagements ont porté sur le développement du trafic conteneurisé avec la réalisation d’un terminal à conteneurs. Avant d’atteindre ce stade de développement, l’on a jugé indispensable, selon les études menées, d’améliorer les conditions d’agitation de la houle pour protéger les navires empruntant ce port. C’est dans cette optique que le projet d’extension des ouvrages de protection a été lancé pour assurer un abri suffisant à ces navires. Ces ouvrages portent sur le prolongement des jetées nord et est existantes, respectivement de 400 m et 250 m, et la création d’une plage absorbante protégée par des enrochements et d’une nouvelle signalisation maritime adaptée aux nouvelles conditions d’accès au port. Les travaux ont été confiés à l’entreprise Sud-coréenne Daewoo engineering pour un montant, englobant des avenants, de 10 911 040 857, 77 DA, dont 79 264 862, 33 en dollars.
L’état d’avancement des travaux, lancés au mois de janvier 2011, est de 67% pour un délai de réalisation de 41 mois, prorogé de 17 autres mois, selon la fiche technique du projet. L’on soulève cependant quelques contraintes liées aux difficultés d’approvisionnement en enrochements qui semblent perturber la réalisation dans les délais prévus de cette importante opération. La même entreprise est par ailleurs chargée de réaliser, dans un délai de 30 mois, le terminal à conteneurs du port pour le montant de 18 698 739 382, 89 DA, dont 91 957 914,43 Euros. Ce terminal est destiné à réceptionner des navires porte-conteneurs allant jusqu’à 14 000 EVP de capacité. L’opération comprend la réalisation d’ouvrages d’accostage, des travaux de dragage et une terre pleine sur une superficie d’environ 55 ha. 
Par Zouikri A. - Source de l'article El Watan

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