III Atelier CREMed sur l'économie en Méditerranée

Andreu Bassols, directeur général de l’IEMed, a signalé le défi académique que représente le printemps arabe, non seulement du point de vue politique et social, mais aussi en matière de développement économique.
Un défi qui consiste en la possibilité d’influer sur les politiques à développer par les nouveaux gouvernements de la région pour garantir une croissance économique inclusive dans chacun de leur pays.
En inaugurant le IIIe Atelier CREMed sur l’économie en Méditerranée, M. Bassols a aussi tenu à souligner le fait que le printemps arabe offre l’opportunité de rapprocher les pays européens du Sud aux pays d’Afrique du Nord en phase de transition. L’intensification des connections et de l’investissement dans ces pays est nécessaire, cette région, traditionnellement considérée stable, étant devenue, depuis le début du XXI siècle, l’une des plus dynamiques du point de vue politique.

L’inauguration de l’atelier s’est fait en présence de Philippe Keefer, chercheur du groupe de recherche sur le développement économique de la Banque mondiale. M. Keefer a commenté que la Tunisie est la preuve qu’une organisation défaillante des partis politiques rend un pays vulnérable à des révoltes spontanées ; par contre, en Égypte, le triomphe des Frères musulmans était tout à fait prévisible, ceux-ci étant le seul groupe, à l’exception de l’armée, politiquement bien organisé.
Cet atelier fait partie des activités du Center for Research on the Economies for the Mediterranean (CREMed), le CREMed étant un projet commun de la Barcelona Graduate School of Economics (GSE) et de l’IEMed, qui l’ont créé en 2008, dans l’objectif de promouvoir la recherche économique de haut niveau en matière de développement, et plus particulièrement de développement en Méditerranée
Source de l'article IEMED
Résumé de l'Atelier sur le site du CREMED


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