Le plan solaire tunisien

Une cinquantaine de participants étaient présents au débat que la chambre Tuniso-Française de Commerce et de l’industrie (CTFCI) a organisé, mercredi, sur le thème « Le Plan Solaire Tunisien » .
Animé par Abdelaziz Rassâa, secrétaire d'Etat chargé de l'Energie Renouvelable et de l'Industrie Agro-alimentaire, cette table ronde a été axée sur plusieurs problématiques dégagées à partir des différentes préoccupations des professionnels, les opportunités de PST, l’utilité de la formation et la recherche et enfin les postes d’emplois créés par ce projet pilote. Les problèmes inhérents à ces différentes étapes ont été abordés dans trois panels.
Au nombre de ces problèmes, les orateurs ont évoqué aussi l’avenir de raffinage en Tunisie notamment avec la mise en place du PST, l’importance de promouvoir l’audit énergétique en tant que métier important et enfin l’encouragement de l’investissement privé.
Le secrétaire d’Etat a rappelé l’importance de ce plan qui porte sur le développement de la production de l’électricité au moyen de l’énergie solaire, en vue de faire de la Tunisie une plateforme internationale de production et d’exportation industrielle et énergétique conformément à la volonté du gouvernement tunisien de promouvoir des actions concrètes d’efficacité énergétique ainsi que les problèmes et opportunités actuels.
Ce plan en tant que partie intégrante de deux programmes régionaux (le plan solaire méditerranéen et Desertec), constitue une opportunité avantageuse pour les pays de Sud de faire part de la recherche et le transfert technologique. A cet effet, le choix sera en fonction de transfert technologique.
Dans ce cadre, la formation occupe une place considérable dans la promotion des énergies renouvelables. D’ailleurs, et dans le but de développer le chauffe-eau solaire, 700 centres de formation ont été mis en place de manière à assurer des cadres qualifiés. S’agissant de photovoltaïque, 950 installateurs vont subir des formations dans le centre technique.
Sur un autre plan, le Plan Solaire Tunisien contribue d’une manière directe dans la création des nombreux postes d’emplois puisqu’il intègre l'ensemble des domaines de l'efficacité énergétique.
Pour le métier de l’audit énergétique, l’accent a été mis sur l’importance de l’auditeur dans ce domaine. Rappelons que centaine d’auditeurs travaillent dans les secteurs industriel et tertiaire.
Evoquant le problème de l’avenir de raffinage, le secrétaire d’Etat a souligné qu’un intérêt accru est accordé à ce secteur. A noter qu’une raffinerie va être créée dans la délégation de Skhira qui peut jouer un rôle majeur dans le développement de ce secteur notamment avec l’existence de la raffinerie de Bizerte en tant que pôle stratégique.
Pour la promotion de l’investissement, Ayadi Ben Aissa, PDG de l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie) a affirmé que l’ANME adhère de manière inconditionnelle à tout projet permettant de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de recourir aux énergies propres et renouvelables. D’autant plus que, tout au long de ces dernières années, l’on a assisté, dans notre pays, à un accroissement de la demande énergétique au vu du développement industriel dans une instabilité notable du marché pétrolier.

Par Africanmanager.com - le 1 mars 2010
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