Conférence Méditerranéenne de l'énergie - 13 et 14 Octobre 09 - Casablanca

Les 13 et 14 Octobre 2009, l’association Internationale Droit à l’Energie SOS Futur et ses adhérents marocains, en partenariat avec le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement du Royaume du Maroc organiseront à Casablanca (Hôtel Rivoli), une Conférence méditerranéenne de l’énergie, deux journées de rencontres et débats autour des enjeux énergétiques dans la région méditerranéenne.
Cet événement réunira plus de 200 participants parmi lesquels de nombreux représentants des gouvernements, des entreprises énergétiques et des responsables de la société civile des pays du pourtour méditerranéen.
A l'approche du Sommet de Copenhague, le développement énergétique de la région méditerranéenne, qui repose très largement sur les énergies fossiles non renouvelables qui ne peuvent, par nature, perdurer indéfiniment, et la non maîtrise des consommations est aujourd’hui doublement en cause, du point du vue des ressources, mais aussi celui des émissions de gaz à effet de serre.
Alors que les 21 pays méditerranéens ont des consommations et des ressources énergétiques très inégales, ceux-ci doivent répondre aux besoins qu’engendre le développement économique et social, et anticiper les impacts qui pourraient affecter de manière irréversible notre patrimoine commun qu’estle bassin méditerranéen. L’effet de serre et les changements climatiques, conséquences, notamment, de modes de production et de consommation énergétiques non durables, constituent une menace sérieuse pour toute la région et au-delà.
Ces défis à relever imposent aux pays méditerranéens la complémentarité, le travail en commun, la coopération, la solidarité et le dialogue.
Participation confirmée à ce jour :
Premier Ministre du Royaume du Maroc, Présidence de la République française (Union Pour la Méditerranée), Banque Mondiale, Confrontations Europe, Conseil Français de l’Energie, EUROMED, Banque Européenne d'Investissement, MEDenergie, LAFARGE, Réseau de Transport d’Electricité (RTE), VEOLIA, METRAGAZ, Europe Maghreb Pipeline Limited (EMPL), Office National de l’Electricité (ONE), AREVA , Procter&Gamble (P&G).

Droit à l’Energie SOS Futur :
M. Johann LUCAS,
jlucas@energiesosfutur.org
9 av. Percier 75008 Paris - France
Tél. 00 33/ 1.40.42.83.57 - fax. 1.40.42.15.46
Internet
www.energiesosfutur.org
Comité de communication et presse - Maroc
Mme Aicha KAFIF
Tél. 00 212/ 666629921, 2537688701
Fax. 00 212 537688709
Email aichakafif@gmail.com
Ministère de l’Energie des Mines de l’Eau et de
l’Environnement
B.P. 6208 Rabat Instituts. Maroc

Euromed - avancement du projet MED-MEM

Un programme de formation organisé par le projet MED-MEM (financé par l’UE) de protection du patrimoine audiovisuel a fait un important pas en avant dans le cadre des efforts de numérisation des archives audiovisuelles de la Méditerranée.
Un communiqué de presse du projet indique que cette formation fait partie d’un cycle de formation visant à offrir aux techniciens de la télévision la possibilité de numériser leurs archives et d'alimenter régulièrement le site Internet MED-MEM avec d’importants documents audiovisuels. À partir de 2011, le matériel collecté sera accessible au public.
Dans les mois à venir, MED-MEM fournira aux membres du consortium (COPEAM, EPTV, INA, JRTV, RAI, SNRT) une puissante station de digitalisation qui pourra produire plusieurs formats : un format numérique de préservation, un format numérique de haute qualité que les télévisions pourront utiliser et un format de qualité inférieure qui assurera une diffusion sur le Web dans tous les pays de la région euro-méditerranéenne.
MED-MED est un projet de trois ans doté d’une enveloppe de 2,2 millions d’euros au titre du programme Euromed Heritage IV. Il vise à « stimuler le dialogue culturel et la compréhension d'une histoire commune à la Méditerranée en offrant aux générations actuelles et futures de chercheurs et d'étudiants, et au grand public en général, l'occasion de découvrir, de partager et de s'approprier leur patrimoine audiovisuel.»
Communiqué de presse
MED-MEM – Fiche projet
Fiche et actualités Euromed Heritage

Brunschwig président de la Cité des entrepreneurs d'Euroméditerranée

Gilles Brunschwig vient d'être élu président de la Cité des entrepreneurs d'Euroméditerranée, succédant ainsi à Guy Gensollen.
Bernard Belletante, directeur général de l’école supérieure de commerce Euromed Management et Bertrand Bigay, pdg de Cityvox, ont été élus à ses côtés au conseil d’administration de la Cité des entrepreneurs.Directeur général de Futur Telecom, l’opérateur filiale de SFR spécialisé dans les PME, Gilles Brunschwig, 42 ans, est installé à Marseille depuis 2007. Il a exercé diverses responsabilités dans ce secteur d'activité, chez British Telecom, en France et en Asie, puis chez Neuf Cegetel.
Il prend aujourd’hui la présidence de la plus importante association d’entreprises (environ 300 adhérents) du périmètre d’Euroméditerranée, l'opération d’intérêt national qui vise à conforter le rôle de Marseille comme grande métropole d’échange entre l’Europe et la Méditerranée.
Par laprovence.com - le 24 septembre 2009


MEDays - La deuxième édition à Tanger

La 2e édition des MEDays, initiée par l'Institut Amadeus, se tiendra du 19 au 21 novembre à Tanger, sous le signe de l'Afrique.
La rencontre ambitionne de placer le concept de co-développement responsable et les modalités concrètes d'amélioration des relations entre les pays du sud au centre du débat pour en tirer des recommandations opérationnelles, indique un communiqué de l'Institut Amadeus.
Des centaines de participants, dont une dizaine de chefs de gouvernement, des ministres, conseillers politiques ainsi que des experts de stature internationale et de grands capitaines de l'industrie prendront part à cet événement.
Les MEDays 2009 s'articuleront autour de quatre thèmes majeurs, en l'occurrence,
«La résolution des crises, prévention des conflits et promotion du développement humain : Les priorités d'un continent ?»,
«Sécurité globale en Méditerranée occidentale : De la confrontation à la coopération ?»,
«Relance économique : quels engagements des marchés émergents dans la nouvelle architecture financière internationale ?»,
«Efficacités énergétiques, révolution verte et gouvernances hydrauliques : les nouveaux enjeux du Sud ?».
Un site Internet dédié à l'événement a été créé pour présenter l'ensemble des thématiques abordées et les intervenants et enregistrer les inscriptions des participants : www.medays.org.
En marge des MEDays, une opportunité unique de rencontres au plus haut niveau a été conçue entre professionnels et hommes d'affaires de la région dans le cadre des Business MEDays.Consacrés à l'analyse de l'économie et à la création d'opportunités d'affaires dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), les MEDays permettront aux entreprises présentes de créer et de consolider des partenariats d'affaires, mais également d'influer sur les politiques publiques en proposant des recommandations sectorielles précises.
Les MEDays seront sanctionnés par la 2e Déclaration de Tanger, qui permettra de suivre et d'évaluer l'impact des recommandations issues de ce forum et de contribuer activement à l'émergence des réalisations concrètes et des projets viables à géométrie variable.Plate-forme de réflexion ouverte, l'Institut Amadeus est orienté vers la recherche de solutions concrètes aux problèmes des mondes euro-méditerranéen et euro-africain actuels.

XVIIIe édition des Chants Sacrés en Méditerranée

Du 3 au 25 octobre, la XVIIIe édition des Chants Sacrés en Méditerranée nous fera découvrir et partager, dans toute la Provence, différentes cultures musicales développées autour de la notion de sacré.
Les Chants Sacrés en Méditerranée est une manifestation crée en 1992 par l'association ECUME, association qui encourage les échanges culturelles et la perpétuation des traditions méditerranéenne grâce à des événements d'envergure. Elle accueille chaque année en Provence et plus généralement dans l'espace méditerranéen des musiciens et musiciennes désireux de partager leur culture et d'en découvrir de nouvelles.
Le festival s'organise autour de trois pôles : le chant, le sacré et la méditerranée. Le chant, en tant que moyen d'expression et de communication, de témoignage de l'héritage millénaire des civilisations méditerranéennes ; le sacré, en tant que facteur de cohésion autour de la Mare Nostrum, que chacun peut définir à sa propre manière, indépendant d'un dogme ou d'une religion ; la Méditerranée, en tant que lieu d'échange, d'espace géographique aux richesses culturelles foisonnantes.
Cette année, les Chants Sacrés en Méditerranée s'articuleront autour des « Jardins de Paradis ». Jardin d'éden, jardins d'agrément, jardin potager, les poètes et les mystiques associent le jardin aussi bien aux délices que procure la femme qu'à la figure de Dieu. Construction ordonnée, traçant par ses canaux et ses massifs une géométrie parfaite, déployant des parfums symboliques, le jardin est une nature domestiquée, construite, qui fait écho à la construction spirituelle du sage, nous rappelle Jean-François Héron, de l'association ECUME.
Cette thématique permettra la découverte de sept ensembles distincts d'artistes iraniens, français, libanais, bulgares, algériens, arméniens et syriens.Le Quatuor Balkanes, Waed Bouhassoun, le Trio Oshakan, l'Ensemble Chemirani, Ghada Shbeir, l'Ensemble Nekouda, l'Ensemble Zadeja, Barbara Furtuna sont tout autant d'artistes que l'on pourra découvrir du 2 au 25 octobre 2009 dans toute la Provence.
Pour plus de renseignements :
http://www.ecume.org/

Union pour la Méditerranée - Coopération dans le domaine de l'eau - Lyon, 23-24 novembre 2009

Contribution des autorités locales, Lyon, 23-24 novembre 2009
Lors du Forum des autorités locales et régionales de la Méditerranée, organisé les 22 et 23 juin 2008 à Marseille par la Commission Méditerranée de Cités et Gouvernements Locaux Unis, les collectivités locales et régionales ont exprimé le souhait de se mobiliser afin de promouvoir la coopération décentralisée au sein de l'Union pour la Méditerranée (UpM).

De son côté, la Présidence de l'Union pour la Méditerranée, et plus particulièrement, Monsieur Jean-Louis Borloo Ministre français de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer et Monsieur Mohamad Nasr Eldin Allam, Ministre égyptien des ressources en eau et de l'irrigation, ont proposé, lors de la Conférence ministérielle sur l'eau qui s'est tenue en Jordanie le 22 décembre 2008, l'organisation par les collectivités territoriales d'une Conférence sur le volet «Eau » de l'Union pour la Méditerranée.
Dans ce cadre, la Commission Méditerranée de Cités et Gouvernements Locaux Unis a le plaisir de vous informer de la tenue, les 23 et 24 novembre 2009, au Palais des Congrès de Lyon (France) d'une conférence internationale sur : La contribution des autorités locales et régionales au volet « Eau » de l'Union pour la Méditerranée
Cette rencontre aura pour objectifs de formuler les recommandations des collectivités locales et régionales pour la stratégie « eau » de l'Union pour la Méditerranée, d'identifier des actions de coopération décentralisée susceptibles d'être présentés à l'UpM et de renforcer le soutien des grands bailleurs aux projets portés par les collectivités méditerranéennes.
Pour plus d'information:
Laurence GRIETTE - Tél : +33 (0)4 91 55 48 12 - Mail :
l.griette@commed-cglu.org
Informations pratiques
Pré-programme 23-24 Novembre Lyon version du 2009-07-28

Les TIC sont au cœur de la réussite de l’intégration euro-méditerranéenne *

Un peu plus d'un an après sa création, l'Union pour la Méditerranée (UPM) fait encore débat. A peine née se voit-elle chargée de handicaps jugés insurmontables, le débat se focalisant sur les impasses politiques - du dossier proche-oriental à l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne, en passant par le format même de l'UPM (43 membres pour moins d'une vingtaine de pays méditerranéens), les récentes objections de la Libye et du Sénégal contre une Europe qui s'accapare l'Afrique du Nord au détriment du continent africain, ou encore les mesures prises par Alger à l'encontre des investisseurs étrangers, dont la contribution au développement national est jugée insuffisante. Le développement économique conditionne la réussite de l'UPM
Si la résolution des clivages politiques qui pèsent sur l'UPM semble être, pour l'heure, une vue de l'esprit, l'espace euro-méditerranéen n'en regorge pas moins de ressources très prometteuses qu'il faut valoriser. A l'image de la construction européenne, un projet de l'envergure de l'UPM ne peut réussir, du moins dans un premier temps, qu'économiquement.
Il faut alors renforcer prioritairement l'investissement dans la technologie et les compétences pour bâtir des infrastructures qui encadreront efficacement le développement économique et la circulation de l'information, de la connaissance.
Véritable vecteur de progrès, les technologies de l'information et de la communication (TIC) ne connaissent pas les aléas de la politique et permettent - de façon concrète - de rapprocher les pays, de favoriser les échanges et de réduire le fossé économique et numérique entre les deux rives de la Méditerranée et au sein même des pays.
Des projets particulièrement innovants ont vu le jour, comme le projet EOMED (Espace numérique ouvert pour la Méditerranée) pour la construction d'une communauté du savoir visant à mutualiser et à valoriser les ressources numériques dans le domaine de la culture, de la formation, de l'innovation et de la recherche. L'approche économique met en évidence l'atout que représente l'UPM pour de nombreux pays, y compris au-delà de l'espace euro-méditerranéen.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : avec 7 % de la population mondiale, les deux rives de la Méditerranée produisent à elles seules 15 % des richesses annuelles mondiales et assurent 16 % des échanges, représentant ainsi le 1er PIB de la planète.
La corrélation entre les investissements dans les TIC et le développement est évidente. Les pays de la rive sud ont à ce titre mis en place des politiques gouvernementales ambitieuses, de l'initiative « Génie » au Maroc pour généraliser l'usage des TIC dans l'éducation d'un pays dont le taux d'analphabétisation frôle les 50 % au programme « e-Algérie 2013 », en passant par le programme « i2010 » en Turquie pour l'innovation technologique et l'accès aux technologies dans le cadre d'un espace européen unique de l'information.
Ces politiques ont permis l'émergence de technopoles spécialisées comme le Smart Village égyptien, pôle fédérateur de technologies de pointe reconnu, ou le CasaNearshore Park marocain, haut lieu de l'externalisation de services, devant générer 30 000 emplois et permettre la formation de 10 000 ingénieurs et 22 000 diplômés dans les métiers de l'Offshoring. La généralisation des TIC dans les pays où la population est jeune est un axe stratégique - voire vital - de développement.
Il s'agit non seulement de construire une économie fondée sur la connaissance et intégrée intelligemment aux marchés de la Rive Nord, mais aussi et surtout d'offrir une perspective d'avenir à la jeune génération des pays en voie de développement, désireuse d'accéder elle aussi aux nouveaux outils de communication que la mondialisation a mis sur son chemin. Les TIC sont finalement un catalyseur de développement économique et humain. Elles peuvent offrir aux acteurs actuels et à venir de l'Union pour la Méditerranée des bénéfices qui redéfiniront profondément les relations entre les pays mobilisés et poseront les bases d'une union euro-africaine, prolongement naturel de l'intégration euro-méditerranéenne.
Par tsa-algerie.com - le 18 septembre 2009
* Article de M. Frédéric Dussart,Vice Président et Directeur Général de la région EMEA Sud, Afrique et Moyen Orient d'EMC

Union pour la Méditeranée - Les 110 projets liés à l'eau

La première Réunion du Groupe Expert sur l'Eau (GEE ou WEG en anglais) de l'Union pour la Méditerranée -UpM- a été accueillie par la Grèce et avec le soutien de la Commission Européenne à Athènes les 7-8 Septembre 2009, sous la co-présidence de la République Arabe d'Egypte et de la France avec la Suède (présidence actuelle de l'UE).
Cette première réunion du GEE signifie le lancement d'un processus important qui devrait conduire les pays de notre région à l'élaboration d'une nouvelle stratégie pour l'eau en Méditerranée, qui devrait être adoptée lors de la prochaine Conférence Ministérielle sur l'Eau, 12-14 avril 2010, en Espagne.
Les représentants des pays discuteront également des critères techniques de labellisation des projets qui sont proposés dans le cadre de l’UpM (plus de 110 projets liés à l'eau ont déjà été répertoriés en juin dernier lors de la conférence de Paris sur des projets de développement durable).
La prochaine réunion du GEE aura lieu lors de la conférence égypto-néerlandaise sur l'eau: «Vers la nouvelle stratégie à long terme pour l'eau en Méditerranée» au Caire (Egypte) les 2-3 novembre 2009. Cette manifestation contribuera aussi à préparation de la Conférence de l'ONU sur le climat en Décembre 2009 à Copenhague.
Flash Semide n° 72
Les 110 projets liés : PDF

Journalisme: les lauréats du Prix Anna Lindh 2009

Présidé par André Azoulay, Président de la Fondation Anna Lindh et mené par l’écrivain libanais de renom Amin Maalouf, le jury du prix méditerranéen Anna Lindh du journalisme s’est réuni à Rome pour sélectionner les lauréats de l’édition 2009 du prix.
Les lauréats de ce prix, qui est la compétition régionale de référence pour les journalistes travaillant sur les thématiques liées à l’interculturel et soutenu par la Fondation Anna Lindh en collaboration avec le réseau de la COPEAM et la Commission Européenne, seront présentés officiellement lors d’une prestigieuse cérémonie à Monaco le 5 novembre.
S’exprimant à l’ouverture de la réunion, André Azoulay a rappelé que « les médias jouent aujourd’hui un rôle plus important que jamais dans la formation des perceptions au sein de la région méditerranéenne, un état de fait qui entraîne que les journalistes ont une responsabilité d’autant plus grande lorsqu’il s’agit d’écrire et d’informer sur la complexité des problèmes liés à la diversité culturelle dans la région ».
Amin Maalouf a de son côté noté que « ce qui caractérise les travaux médiatiques rassemblés par la compétition de cette année n’est pas seulement la qualité professionnelle mais également leur qualité ‘éthique’, la capacité de préparation de ces journalistes à approcher des sujets difficiles et explorer en profondeur les questionnements cruciaux qu’ils entraînent pour tenter de réduire l’écart entre les perceptions mutuelles ».
Les vainqueurs de l’édition 2009 du Prix du journalisme sont :
- Ethar El Katatney (presse écrite) pour ‘crise d’identité’ (‘Identity Crisis’ pour la version originale) (Egypt Today, Egypt)
- Martin Traxi (télévision - mise en contexte) pour ‘Balkan Express’ (ORF, Austria)
- Chine Labbé (radio) pour ‘Exercer et produire le droit dans les territoires palestiniens : un combat continu’ (France Culture, France)
- Ennio Remondino (télévision – documentaire) pour ‘les peuples de l’Arca’ (‘i popoli dell’Arca’ en version originale) (RAI, Italy)
- Alberto Arce (reportage de conflit) pour une série de reportages à partir de Gaza (El Mundo, Espagne)
- Lisa Goldman (mise en contexte des conflits) pour ‘Ce que les Israéliens voulaient savoir sur la guerre à Gaza’ (titre original : ‘What Israelis wanted to know about the war in Gaza’), (Columbia Journalist Review, USA)
Une mention spéciale a été décernée à ELAPH , Média arabe en ligne basée au Royaume-Uni, en perspective de la création de la catégorie ‘nouveaux médias’.
Le jury du Prix du journalisme était composé de :
André Azoulay (Président de la Fondation Anna Lindh)
Amin Maalouf (Président du Jury)
Membres du jury :
David Gardner (Financial Times)
Juan Luis Cebrian (Groupe Prisa)
Hala Hashish (Télévision Satellitaire égyptienne)
Alessandra Paradisi (COPEAM)
Jean Réveillon (EBU)
Lucian Sarb (Euronews)
Rana Sabbagh (Arab Reporters for Investigative Journalism)
Andreu Claret (Directeur Exécutif de la Fondation Anna Lindh)

Par Euromedalex.org - le 17 septembre 2009

UPM - L'Imeder va booster les énergies renouvelables en Méditerranée

L'association créée en juin 2009 veut privilégier les petits projets, redonner sa place au solaire thermique et diffuser les innovations.
Le Plan solaire méditerranée (PSM), un des projets phares de l'Union pour la Méditerranée, tarde à se concrétiser. L'Imeder (Institut méditerranéen des énergies renouvelables) entend lui insuffler un air nouveau. Cette association loi 1901, créée hier à Perpignan à l'initiative de la CCI des Pyrénées-Orientales et du pôle de compétitivité Derbi (Développement des énergies renouvelables dans le bâtiment et l'industrie), veut fédérer les acteurs et porteurs de projets dédiés à ces énergies des deux côtés de la Méditerranée.
Avec un parti pris fort : favoriser les projets à taille humaine, à contre-courant des gigantesques centrales solaires dans le désert pour l'instant initiées par le PSM. « Il faut faire en sorte que les PME puissent accéder au PSM qui est en train de se redéfinir », explique André Joffre, président de Derbi. Selon lui, l'Imeder s'appuiera sur trois atouts : la recherche et le développement (les quatre pôles de compétitivité dédiés aux énergies renouvelables ont signé un accord de partenariat), la formation et l'ingénierie de projet.
Malgré son ambition ? installer 20 gigawatts de puissance solaire en Méditerranée d'ici à 2020 ?, le PSM essuie bien des critiques depuis son lancement en juillet 2008.
deux reproches
Principal reproche : mettre en avant des mégaprojets alors que les pays du Sud ont surtout besoin de projets nécessitant des financements plus faibles. « Seuls les petits projets, de proximité, sont susceptibles de développer l'emploi local. Notre programme Prosol en est une illustration qui pourrait servir de bonne pratique au sein de l'Imeder », affirme Tahar Achour, président de la Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables en Tunisie, et fondateur de l'Imeder. Grâce à son plan de promotion du solaire thermique basé sur des incitations fiscales pour les industriels et les particuliers, la Tunisie a fait passer son parc de chauffe-eau solaires de 7.000 à 83.000 mètres carrés. Seconde critique, la part trop belle faite au photovoltaïque. « Il ne faudrait pas négliger le solaire thermique », estime Thierry Autric, secrétaire d'Enerplan (l'association professionnelle de l'énergie solaire) et responsable projets au sein de Jacques Giordano Industries. Ce fabricant de capteurs et chauffe-eau solaires a créé 150 emplois et généré 500 emplois indirects en Tunisie en coopérant avec une entreprise locale.
L'Imeder veut aussi servir à diffuser des technologies innovantes comme l'atlas solaire (mis au point par le pôle Capenergies, l'École des mines de Sophia-Antipolis et l'Ademe) qui détecte les zones les plus favorables aux projets d'énergies renouvelables ou bien la pompe à chaleur géothermique à base d'eau de mer.
Par Anne-Isabelle Six - laTribune.fr

4èmes Rencontres Films Femmes Méditerranée

Comme dans l’édition précédente, ces 4èmes rencontres mettront en lumière, à travers des films, inédits ou en avant-première, un cinéma de femmes, réalisatrices mais aussi scénaristes, actrices, ou productrices. venues de tous les pays de la Méditerranée : Grèce, Italie, France, Roumanie, Liban, Palestine, Algérie, Israël, Iran.
Présentation, programme complet, détails pratiques :
www.films-femmes-med.org/ffm2009/ mardi 29 septembre, 20h00, Cinéma Le Prado, « Contes de l’âge d’or ». Roumanie. De Hanno Höfer, Razvan Marculescu, Cristian Mungiu, Constantin Popescu, Ioana Uricaru. VO-st. 2h18.
mercredi 30 septembre, 19h00, Cinéma Le Prado, « Des enfants dans les arbres ». France. Court-métrage de Bania Medjbar. VO 26’. 20h30, Cinéma Le Prado, « Les Mariées ». Grèce. De Pandelis Voulgaris. Scénario : Joanna Karystiani. Avec Damian Lewis, Victoria Haralabidou, Andréa Ferréol, Evi Saoulidou. VO-st. 2h00.
jeudi 1er octobre, 20h30, Cinéma Le Prado, « Bianco e Nero ». Italie. De Cristina Comencini. VO-st. 1h40. Avec Aïssa Maïga, Fabio Volo, Ambra Angiolini, Eriq Ebouaney.
vendredi 2 octobre, 20h00, Cinéma Les Variétés, « Chaque jour est une fête ». France/Allemagne/Liban. De Dima El-Horr. Avec Manal Khader, Hiam Abbas, Raïa Haïdar. VO-st. 1h25. 21h30, Cinéma Les Variétés, Soirée Palestine. « Slingshot Hip Hop » + un « after » avec DJ Rebel aux platines. USA/Palestine. De Jackie Reem Salloum. VO-st. 1h40.
samedi 3 octobre, 18h30, Cinéma Les Variétés, « Aube à Grenade/En nombre del padre ». France. Documentaire de Dominique Abel. VO. 60’. de 20h00 à 0h30 Cinéma Les Variétés, Sélection de courts métrages 13 EN COURTS (voir programmation sur le site)
dimanche 4 octobre, 11h00, Cinéma Les Variétés, « Li Fet Met » (le passé est mort). Algérie. Documentaire de Nadia Bouferkas & Mehmet Arikan. VO-st. 72’. 16h00, Cinéma Les Variétés, « La Pivellina ». Italie/Autriche. De Tizza Covi & Rainer Fremmel. VO-st. 1H40. 18h30, Cinéma Les Variétés, Israël, « Rachel ». France/Belgique. Documentaire de Simone Bitton. VO 1h40.
lundi 5 octobre, 20h00, Cinéma Les Variétés, « Amerikka ». USA/Koweît. De Cherien Dabis. Avec Nisreen Faour, Hiam Abbas. VO-st. 1H32.
mardi 6 octobre, 20h00, Cinéma Les Variétés, Soirée Iranienne. Film précédé d’un mini-concert de musique persane par le duo Maryam Chemirani / Shadi Fathi. « Café Transit ». Iran. De Kambozia Partovi. Avec Fereshteh Sadre Orafaei, Nikolas Papapopoulos, Parviz Parastui. VO-st. 1H45.
Et aussi hors les murs 8-10 octobre à Hyères, 11 octobre à La Ciotat

Par Millebabords.org

« Zoom By Fatex », le premier salon de la confection dans la zone Euromed -

Eurovet présentera du 15 au 18 septembre 2009 « Zoom By Fatex », le premier salon de la confection dans la zone Maurice, Madagascar, Europe et Euromed.
Cet événement professionnel se déroulera au Parc des Expositions Paris-Nord Villepinte Hall 2. Il réunira 83 exposants et Eurovet prévoit la visite de 5 400 professionnels de la mode. Il est à noter que le Parc des Expositions accueille différents événements professionnels et grand public, il s'étend sur 90 000 m² et dispose de 8 halls. Durant ces quatre jours, divers thèmes seront abordés lors des conférences mises en place par Eurovet. L'avenir des produits de luxe sera discuté et le processus du marketing sera remis en question pour cibler des clients issus de nombreux pays. La deuxième journée se focalisera sur la Tunisie et son savoir-faire dans le domaine de la mode. Découvrez ses recherches et ses compétences techniques en matière de fibres et tissus d'habillement. La conférence sera suivie d'une réception. Le travail à la chaîne dans la fabrication du textile constituera le sujet du troisième jour. Le processus sera expliqué, depuis son unité de production, la fiabilité des machines, la qualité jusqu'aux conditions de production. Le dernier jour sera consacré aux mesures à prendre pour faire face à une crise, avec l'aide internationale. Entrée libre. 95970 Roissy.
Par Web-libre.org - le 9 septembre 2009

Une cour euro-méditérannéenne d’arbitrage ?

Une conférence, présidée par le bâtonnier Michel Bénichou, était organisée le 1er juillet dernier à la Maison du barreau sur l’opportunité de mettre en place une Cour euro-méditerranéenne d’arbitrage dans le contexte de la création de l’Union pour la méditerranée. L'intérêt de mettre en place une cour d'arbitrage supplémentaire dans la région serait de développer les investissements Nord-Sud.
Notre ancien ministre des affaires étrangères, Hervé de Charettes a souligné que l’aide européenne était restée faible ces dernières années dans le bassin méditerranéen, y compris l’investissement public à caractère structurant, mais que la tendance s'inversait.
On constate en effet une croissance des investissements étrangers dans la région. Chacun s’est accordé à dire que les investisseurs ne pouvaient qu’être rassurés et dès lors encouragés par l’existence d’un système de résolution des conflits neutre, en particulier quand l’Etat d’accueil est impliqué, ce qui justifierait la mise en place d’une Cour arbitrale intégrée à l’Union.
Le CIRDI, émanation de la Convention de Washington, spécialisé dans les litiges portant sur les investissements transnationaux, assume déjà cette fonction, à un niveau mondial. Il existe en outre au niveau international et régional de nombreuses autres institutions qui offrent des forums d’arbitrage en matière commerciale, comme la CCI, la CNUDCI, l’ALENA, l’ASEAN et l’OHADA, sans compter les centres d'arbitrage nationaux présents dans la zone méditerranéenne. Etant donné le nombre de cours et d’organismes déjà existants, la mise en place d’une cour euro-méditerranéenne d’arbitrage est-elle vraiment utile ?
Ses promoteurs ont énoncé les avantages de la création d’un nouveau centre: rassurer les investisseurs donc, enrichir une zone de libre-échange euro-méditerranéenne d’un système de résolution des conflits intégré, adapté et cohérent. L’idée n’est pas de remplacer l’existant mais de compléter le maillage des institutions internationales, tout en donnant un exemple au monde d’une coopération commerciale régionale réussie. Les détracteurs ont de leur coté avancé des arguments convaincants. Force est de constater que les nombreux organismes d’arbitrage existant dans la région sont peu actifs, c'est à dire rarement saisis car l’arbitrage est peu connu et mal perçu.
Un effort de formation est indispensable avant tout pour convaincre les autorités et les entreprises des avantages de l’arbitrage, de sa qualité, de son efficacité et de l’indépendance de ses intervenants.
La CCI reste dominante avec quelques 600 arbitrages par an. La multiplication des institutions, indépendamment de son coût , créerait une concurrence inutile.
Ainsi, s’il est indéniable que l’institution d’une cour d’arbitrage peut avoir un effet positif sur les échanges dans la zone euro-méditérannéenne, il semble que la multiplication des institutions ne sert pas la cause de l’arbitrage mais contribue au contraire à générer confusion et amateurisme.
Dans une perspective constructive et optimiste, le succès et la réputation d’une Cour euro-méditéranéenne d’arbitrage dépendra sans doute de la qualité des personnes qui s’y impliqueront, de l’indépendance et de la qualité de son administration, de ses arbitres et de sa localisation.
Rédigé par Marine VERGER - larevue.hammonds.fr -le mercredi 9 Septembre 2009

Compétitivité : la Tunisie préserve sa première place en Afrique

Davos - Le Forum économique mondial (World Economic Forum) vient de publier, mardi, son classement annuel de la compétitivité des pays. Sur un total de 133 pays listés, la Tunisie vient première en Afrique et 40e dans le monde, tandis que la France se situe à la première place des pays riverains de la Méditerranée, et au 16e rang mondial.
Environnement institutionnel, stabilité macro-économique, infrastructure, santé et enseignement primaire, innovation, efficience des marchés (financier, de travail, et des biens), aptitude technologique, taille du marché, sophistication des affaires, enseignement supérieur et formation tels sont les critères desquels dépend ce classement.
En Afrique, la Tunisie devance l’Afrique du Sud (45e), l’Egypte (70e), le Maroc (73e), l’Algérie (83e) et la Libye (88e). La Tunisie a été classée également 5e au plan mondial quant à la gestion des dépenses publiques, 7e en matière de qualité de l’enseignement supérieur scientifique, 8e en matière du coût de la politique agricole, 9e en matière de disponibilité des scientifiques et des ingénieurs.
Ce même rapport classe la Tunisie 16e en matière de confiance du public dans les décisions politiques, et 18e au monde quant à l’impartialité des décisions gouvernementales.
En outre, les politiques économiques et financières occupent une place privilégiée dans la stratégie tunisienne ce qui explique l’amélioration de l’environnement des affaires, de la politique de la concurrence et l’accélération de la croissance.
Par ailleurs, l’optimisation du financement de l’économie et la réforme du secteur financier se traduisent en Tunisie à travers l’accroissement du taux d’épargne national, à 23,2 % contre 21,4 % en 2003, et sa contribution au financement de l’économie à hauteur de 71,4 % au cours du XIe plan du développement, contre 69 % quatre ans auparavant.
Enfin, les investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté à 3 % du PIB et l’endettement a baissé de 50,2 % en 2006 à 40,5 % en prévision pour 2011.
La France, premier partenaire économique de la Tunisie, se situe pour sa part à la première place des pays riverains de la Méditerranée, et au 16e rang mondial, inchangé par rapport au classement 2008-2009.
Par Infotunisie.com -

La croissance démographique est plus élevée dans les pays méditerranéens partenaires, mais elle se ralentit

Au cours de la période 2000-2007, les neuf pays méditerranéens partenaires ont enregistré une croissance démographique sensiblement plus élevée que les pays de l’UE-27. C’est ce qu’indique Eurostat, l'office des statistiques de la Commission européenne. Le taux de croissance démographique s'est toutefois ralenti dans la région, alors que l'espérance de vie a augmenté.
La population totale des pays partenaires est ainsi passée de 165 millions d’habitants en 2000 à 187 millions en 2007, soit une hausse de 13,0%. Au cours de la même période, la population de l’UE-27 a progressé de 2,6% (passant de 483 à 495 millions d’habitants). Les taux de croissance diffèrent beaucoup d’un pays à l’autre de la région, avec des taux de croissance démographique bien supérieurs à 2% dans le Territoire palestinien occupé et en Jordanie et une quasi-stagnation au Liban. Par ailleurs, dans les pays méditerranéens partenaires, le taux de fécondité total était près de deux fois plus élevé que celui des pays de l'UE-27. Il est toutefois passé de 3,1 en 2000 à 2,8 en 2007, contre 1,5 dans l'UE.
On observe également une réduction de l’écart entre l’UE et ses partenaires méditerranéens en termes d’espérance de vie, celle-ci augmentant rapidement dans les pays partenaires pour atteindre 71,7 ans pour les hommes et 75,1 ans pour les femmes en 2007, contre respectivement 74,7 ans et 81,5 ans dans l’UE-27. Les pays où l’espérance de vie a le plus augmenté sont l’Algérie (hommes : 74,7 ans, et femmes : 76,8 ans) et Israël (hommes 78,7 ans, et femmes 82,2 ans), où elle est nettement plus élevée que la moyenne européenne.
Cette publication Eurostat a été préparée par des experts du programme MEDSTAT II, le programme régional euro-méditerranéen de coopération statistique, programme financé par l’UE.
MEDSTAT II a été mis en œuvre entre janvier 2006 et septembre 2009. Il s’est employé à renforcer la capacité des autorités des pays méditerranéens partenaires à recueillir des statistiques actualisées, opportunes et pertinentes. MEDSTAT, un programme de suivi sur 24 mois financé à hauteur de 4 millions doit démarrer en 2010.

Par ENPI - Info Centre - le 7 septembre 2009

L'Union Européenne aide l’économie tunisienne à faire face à la concurrence

Selon le dernier article Eurojar publié dans le journal panarabe Al-Hayat, l’aide apportée par l’Union européenne fait toute la différence dans l’économie tunisienne. L’article souligne l’importance du rôle joué par l’UE dans la modernisation de l’industrie tunisienne ; en outre, rappelle l’article, l’Union soutient les réformes du secteur public. Ces actions ont renforcé la compétitivité, ce qui a permis aux produits de trouver leur place face à la concurrence due à la libéralisation du commerce convenue lors des accords conclus l'année passée entre l'UE et la Tunisie.
D’après l’article, la modernisation de l’industrie a pris une place importante dans le partenariat entre la Tunisie et l'UE, avec le premier projet : « Plan pour une modernisation industrielle ». Ce projet, financé par l'UE, a vu plus de 1000 usines locales obtenir l’homologation aux normes internationales.

L’article indique également que l’UE a récemment apporté son soutien au secteur public par le biais de quatre projets, dont certains sont toujours en cours à l’heure actuelle. Le premier vise la reconstruction du secteur financier, le deuxième est conçu pour favoriser la privatisation des institutions publique, le troisième a pour objectif de faciliter les tâches administratives et le quatrième doit initier la suppression des barrières douanières pour libéraliser les opérations commerciales, surtout pour l'importation.
Eurojar est l’un des 13 projets financés dans les pays de l’IEVP au titre du programme régional d’information et de communication d’EuropeAid. Doté d’une enveloppe de 19 millions d’euros, il entend sensibiliser les citoyens de la région à l'UE et à ses politiques, ainsi qu'à ses relations avec les autres pays et à favoriser parmi ceux-ci une meilleure compréhension de ces aspects.
Le budget d’Eurojar s’élève à 1,5 million d’euros. Ce projet est prévu pour une durée d’un an. Outre la publication régulière d’articles dans Al-Hayat, le projet publie également des articles sur la coopération européenne dans L'Orient Le Jour et Le Commerce du Levant. Il produit également des programmes hebdomadaires pour LBC.
Article Eurojar dans Al-Hayat : L'UE lance 4 projets pour moderniser le secteur public tunisien(AR)
Source ENPI - Info Centre

La Stratégie pour l’eau en Méditerranée à la une du dernier Flash d’actualité du SEMIDE

Selon le dernier Flash d’actualité du projet SEMIDE/EMWIS, financé par l’Union européenne (Juillet/Août 2009, n°72), la première réunion du groupe Expert Eau de l’Union pour la Méditerranée marquera le lancement d’un processus important qui devrait mener à l’élaboration d’une nouvelle Stratégie pour l’eau en Méditerranée.
La réunion sera suivie en novembre par une Conférence conjointe de l’Égypte et des Pays-Bas sur l’eau, qui se tiendra au Caire, avec pour objectif d'approfondir la contribution à la Stratégie en vue de la prochaine conférence ministérielle sur l’eau, qui aura lieu en avril 2010, peut-on lire dans le bulletin d'information. Figurent également au sommaire de ce numéro la possible contribution des autorités régionales à la stratégie pour l’eau de l’Union pour la Méditerranée ainsi que la première réunion ministérielle de l’Union pour la Méditerranée sur les projets pour le développement durable, qui se tiendra à Paris en juin.
Le SEMIDE est un programme régional financé par l'UE. Il se concentre sur l'échange d'informations et de connaissances dans le domaine de l'eau entre les pays du partenariat euro-méditerranéen et au sein de ceux-ci.

5ème Conférence Internationale sur les "Ressources en Eau dans le Bassin Méditerranéen" - WATMED

5ème Conférence Internationale sur les "Ressources en Eau dans le Bassin Méditerranéen" WATMED 5 organisée par l’Université Lille 1 du 19 au 21 Octobre 2009 à Lille (France)
Les ressources en eau des pays du pourtour méditerranéen sont limitées et inégalement reparties. Trente millions d’habitants de ces pays n’ont pas accès à l’eau potable, notamment dans les pays au sud et à l’est. La situation va se dégrader si des mesures d’envergure ne sont pas prises rapidement pour protéger les ressources en eau.
WATMED5 a pour objectif de réunir les acteurs de l’eau (chercheurs, professionnels, gestionnaires, collectivités, associations,...) pour faire le point sur les défis rencontrés dans la gestion et la protection des ressources en eau dans le Bassin Méditerranéen.
Un intérêt particulier sera porté à l’impact de l’eau sur le développement durable des pays de la région. La conférence vise à impulser une dynamique collective entre les acteurs locaux et régionaux afin :
• d’analyser l’état des ressources en eau dans le bassin méditerranéen ;

• de concilier rareté, qualité et pérennité des ressources ;
• de faire le point sur les innovations technologiques et sur leur adaptation aux traitements des eaux.
Informations et inscription : http://watmed5.univ-lille1.fr/

La gestion des ressources hydriques de la Méditerranée à l’ordre du jour de l'Assemblée de Beyrouth

La gestion des ressources hydriques de la Méditerranée à l’ordre du jour de l'Assemblée de Beyrouth.
C’est à Beyrouth (Liban) que le Réseau méditerranéen des organismes de bassin (REMOB) organisera sa prochaine Assemblée générale. Cette réunion, qui aura lieu du 6 au 8 octobre 2009, se concentrera sur des aspects spécifiques de la gestion de l'eau dans le Bassin méditerranée.
Un communiqué de presse précise que la réunion s’articulera autour des trois thèmes suivants :
1. L'eau et l'agriculture dans la gestion du bassin méditerranéen.
2. L’adaptation au changement climatique et les économies d’eau.
3. L’utilité des instruments de la directive-cadre sur l'eau dans les pays méditerranéens partenaires.
En marge de cette Assemblée générale aura lieu une réunion, organisée par le projet SEMIDE (financé par l’UE) dans le cadre du
Groupe de travail sur la surveillance des eaux.L’atelier examinera les résultats de l’enquête sur les réseaux et programmes de surveillance des eaux en Méditerranée
Le SEMIDE est un programme régional financé par l'UE. Il se concentre sur l'échange d'informations et de connaissances dans le domaine de l'eau entre les pays du partenariat euro-méditerranéen et au sein de ceux-ci.
Communiqué de presse
REMOB – Site Internet

Colloque - Vers un ordre juridique pour la Méditerranée ?

Le colloque "Vers un ordre juridique pour la Méditerranée? " aura lieu à Tanger les 10 et 11 septembre 2009. Il aura pour thème "Les peuples de la Méditerranée
(jeudi 10 septembre) et "Le patrimoine de la Méditerranée" (vendredi 11 septembre).
Il se tiendra à la salle de conférences de l'hôtel Rif and Spa. Il est organisé par l'Université Jean Moulin Lyon III, l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon et la Chambre Nationale du Notariat Moderne du Maroc, en collaboration avec l'Association des Etudiants en Droit Notarial de Lyon et l'Association Droit & Méditerranée.

Plus d'info:

Forums Euromed-Capital - 3ème édition - Tanger 2009

Les 23 et 24 octobre 2009 à l'hôtel El Minzah à Tanger
Thématiques : Préparer le rebond dans un monde instable Le rôle moteur des fonds de capital-investissement régionaux
De nouvelles opportunités de croissance en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
Organisateur : Association Euromed Capital Forum
Contact France : Véronique Tahon
Contact Maroc : Capital Invest : (212) 5 22 42 91 20

Les participants
Une centaine d’acteurs présents en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ou qui envisagent d’y investir :
 Dirigeants de Petites et Moyennes Entreprises  Responsables de filiales implantées localement
 Gestionnaires de fonds de Capital Investissement
Les principaux thèmes
 L’essor des fonds d’investissement régionaux au Maghreb : un partenariat gagnant-gagnant avec les PME
 Le Capital Investissement au Maroc : 10 ans de succès, témoins de la maturité de cette Industrie sur la rive Sud
 Le Capital Investissement en Egypte et au Moyen-Orient : une nouvelle dynamique pour les entrepreneurs  Infrastructures, développement durable et Partenariat Public-Privé (PPP)
 Zones franches et clusters industriels en Méditerranée : un tremplin pour la reprise ?
Des ateliers sectoriels PME avec les acteurs qui comptent
 Equipements automobile et aéronautique
 Agri-business
 Logistique & Packaging
 Systèmes d’information & Outsourcing

Le courant passera mieux grâce à Elmed

La visite du Premier ministre italien, Silvio Berlusconi en Tunisie, le 18 août dernier a permis de relancer un certain nombre de projets bilatéraux, dans les domaines du transport maritime, des grands travaux et du tourisme.
Néanmoins le projet le plus ambitieux qui existe entre les deux pays demeure sans aucun doute le projet d’interconnexion électrique ELMED reliant la Tunisie à l’Italie.

Ce projet dont les débuts remontent au 16 juillet 2003, avec la signature d’un accord bilatéral en matière d’échange d’énergie, se présente sous la forme d’une joint-venture entre la Société Tunisienne d'Electricité et de Gaz (STEG) et la société italienne Terna .
Il comprend la réalisation d’une centrale électrique en Tunisie couplée à l’établissement d’une ligne sous marine d’interconnexion d’une capacité de 1.000 MW reliant le Cap bon et la Sicile sur près de 200 Km, pour un coût estimé à 4 milliards de dinars.
Le projet comprend entre autres la construction d'une centrale électrique de 1.200 MW à El Haouria, par la société italienne «ENI SpA Divisione Gas & Power».
La centrale électrique sera «à cycle combiné mono-arbre» fonctionnant au gaz naturel ou au charbon, avec la possibilité d’intégrer des sources d’énergies renouvelables, éolienne entre autres,la composante éolienne étant assurée par des investisseurs énergétiques privés italiens.
La centrale sera réalisée selon le schéma de l’acheteur unique (IPP), (Independent Power Production). Un tiers de sa production (à raison de 400 MW) est destiné à la Tunisie et sera vendu à la STEG dans le cadre d’un contrat à long terme. Les deux tiers restants seront vendus sur le marché italien.
En réalité, la centrale électrique sera mise en service en deux étapes: la première en 2012 avec une production de 800 mégawatts, destinés pour moitié à l'Italie et la seconde en 2015 pour la production de 400 mégawatts supplémentaires entièrement réservés à l'Italie.
Ce projet a pour vocation de devenir une plate-forme intégrée pour l’échange international d’énergie électrique qui favoriserait dans le cadre du projet Elmed (European Logistics Mediterranean), une intégration horizontale (Algérie, Libye) et verticale (avec l’Europe à travers l’Italie). Il devrait assurer les conditions techniques pour l’intégration du futur marché maghrébin de l’électricité au marché européen de l’électricité.
Le projet d’interconnexion électrique devrait aussi améliorer la sécurité des approvisionnements énergétiques des pays par un mix équilibré d’énergies primaires (mix entre charbon et gaz) et renouvelables (avec commercialisation des certificats verts par les pays maghrébins en Italie et en Europe)
Il est à signaler que les besoins de la Tunisie en énergie sont de l’ordre de 7% par an alors que ces besoins en Italie, particulièrement en Sicile augmentent de 2,1% , notamment à l’horizon (2009-2017).
Ce projet assurera un approvisionnement électrique à moindre coût des régions sud de l’Italie ; il assurera par ailleurs avec les 400 MW réservées à la Tunisie la satisfaction des besoins futurs du pays en électricité.
La fourniture de l’énergie provenant de la nouvelle centrale destinée aux besoins locaux se fera en 225 kilovolts à travers des lignes qui seront dimensionnées pour un fonctionnement futur en 400KV. Ces lignes relieront cette centrale en poste HT/MT de Grombalia en passant par le poste de Menzel Témime.
Mieux encore, cette centrale permettra d’assurer la future liaison des réseaux interconnectés en 400KV depuis l’Espagne (Espagne, Maroc, Algérie, et Tunisie) jusqu’à l’Italie à travers la liaison sous-marine entre la centrale électrique à Haouaria et la Sicile.
Source : AfricanManager

UPM - Le Maroc doit réduire sa dépendance pétrolière

Confronté à l’explosion de sa consommation électrique et de sa facture pétrolière, le pays veut désormais sécuriser son approvisionnement et améliorer son efficacité énergétique, en misant sur le charbon, le gaz naturel et l’éolien.
Tirée ces dix dernières années par la croissance de l’activité économique, de l’industrialisation et par la hausse du niveau de vie, la demande énergétique du pays a progressé de 40 %, et davantage encore celle en électricité, qui n’a jamais été aussi importante, en hausse de 8 % par an.
Le besoin est d’autant plus grand que l’accès à l’électricité dans les campagnes est passé de 39 % à 96 % en une décennie, grâce au Programme d’électrification rurale globale (Perg). Or, dans le même temps, les pouvoirs publics n’ont pas su accroître suffisamment les capacités de production du pays pour répondre à l’augmentation des besoins. Résultat : ils paient aujourd’hui le prix du manque d’infrastructures, qui se traduit par un déficit des capacités de production, de transport et de distribution. Ces cinq dernières années, le Maroc a ainsi dû plus que doubler ses importations d’électricité, essentiellement depuis l’Espagne, les portant à 16 % de la consommation nationale. Et, bien qu’il continue à prospecter le pétrole, le gaz et le charbon sur son territoire, le pays reste dépendant à 97 % de son approvisionnement énergétique, notamment de l’importation massive de pétrole.

Nouvelle stratégie
L’alarme a été donnée à l’été 2008, lorsque le prix de l’or noir a atteint des records : sur une facture énergétique de 70,5 milliards de dirhams (DH), soit 6,2 milliards d’euros), le baril a pesé pour 61,5 milliards (5,4 milliards d’euros) ! « Le Maroc doit consommer moins de pétrole et améliorer son efficacité énergétique, de façon à économiser 15 % de la consommation d’électricité à l’échéance 2020 », a averti Amina Benkhadra, la ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. La « nouvelle stratégie nationale » dans le cadre du plan Énergie présenté en juillet 2008 prévoit surtout de diversifier les sources d’énergie et d’augmenter les capacités de production du pays de 6 000 MW à l’horizon 2015, soit une hausse de 80 %. Mais les investissements nécessaires, estimés à 55 milliards de DH, sont colossaux. Pour appuyer cette nouvelle stratégie, un fonds de développement énergétique doté de 1 milliard de dollars (8 milliards de DH) a été créé en mars dernier grâce à des fonds arabes. Et, début 2009, l’Union européenne a octroyé au royaume chérifien 76,6 millions d’euros (865 millions de DH) pour l’aider à financer son programme de réforme énergétique. Ainsi, « de nouvelles unités de production ont été mises en service depuis 2008 », souligne Ali Fassi Fihri, directeur général de l’Office national de l’électricité (ONE).

Pour diversifier ses sources d’énergie, le Maroc mise notamment sur les énergies renouvelables. Le pays ambitionne de multiplier par cinq sa production, pour la porter à 10 % du bilan national et à 20 % de l’électricité produite en 2020. L’exploitation de l’éolien est la priorité, avec la création attendue de deux parcs à Tanger et à Tarfaya. Les banques marocaines ont été sollicitées pour ce dernier projet. L’hydroélectricité, dont la part ne cesse de baisser dans le bilan national, sera exploitée dans une moindre mesure.

Plus de Coopération nord-sud
Quant au solaire, malgré quelques expériences locales, il est toujours considéré comme une option à long terme, comme d’ailleurs l’électronucléaire. Mais « le coût de production des énergies renouvelables et leur prix d’achat restent élevés par rapport à ceux d’autres sources d’énergie », a répété Amina Benkhadra en juillet dernier. S’exprimant en marge d’une réunion préparatoire à la création de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), la ministre a appelé les pays du Nord à « davantage de coopération dans le domaine du financement et dans celui du transfert de technologie vers le Sud ».
En attendant, le charbon, peu cher et abondant sur les marchés, restera à moyen terme au cœur du système énergétique marocain. Le pays sait que rattraper son retard de développement passe par la multiplication de centrales thermiques au charbon, même polluantes. Celles-ci assurent déjà la majorité de la production d’électricité nationale. De son côté, le gaz naturel, plus propre, gagne du terrain et devrait être exploité davantage. Il contribue à hauteur de 13 % de la production nationale et comblera 23 % des besoins d’ici à 2020. Le Maroc prend d’ailleurs une redevance de transit sur son territoire du gazoduc Maghreb Europe (GME) provenant d’Algérie.

Le pays veut aussi attirer les investissements du Plan Méditerranée de l’Union pour la Méditerranée (UPM). C’est dans cette optique d’interconnexion méditerranéenne qu’une troisième ligne à haute tension va connecter le Maroc à l’Espagne et à l’Algérie.
Par Jeuneafrique.com - le 2 septembre 2009

En Méditerranée, des moyens de lutte insuffisants contre le dégazage

C’est ce que constate l’association Surfrider Foundation Europe. Ce matin, le tribunal correctionnel de Marseille a condamné l'armateur et le capitaine de l'Eurika, cargo battant pavillon lituanien accusé d'avoir dégazé le 3 juillet 2008 au large de l'île de Porquerolles (Var). Un premier pas dans le bon sens pour l'association Surfrider Foundation Europe, qui estime malgré tout que le combat pour empêcher les dégazages sauvages en Méditerranée sera "long et complexe". Interview de Citores Antidia, chargée de recherche transport maritime au sein de la structure.-
Etes-vous satisfaite de ce jugement ?
Citores Antidia : Bien sûr que c'est une satisfaction mais nous déplorons que ce genre de dégazage soit rarement constaté en Méditerranée. Ceci est principalement dû à l'insuffisance des moyens. Si on compare avec la Bretagne, on s'aperçoit que le tribunal de Brest a prononcé 7 condamnations pour le même genre de faits. Contre une à Marseille.
- Il y a une disparité - entre la Méditerranée et l'Atlantique - concernant les moyens mis en oeuvre par l'Etat ?
C.A. : Oui, on peut le dire. On compte moins de patrouilles véritables pour traquer les éventuels pollueurs au large de Marseille qu'à Brest. Pour preuve, c'est que dans le cas de l'Eurika, il s'agit d'un hélicoptère parti à la recherche d'un voilier en perdition qui est tombé par hasard sur la nappe de pétrole.
- Comment faire en sorte de mieux protéger la Méditerranée contre ces cargos "voyous" ?
C.A. : Il est nécessaire de créer des coopérations entre les différents pays dans le cadre de l'Union de la Méditerranée, même si elle est bancale. Mais il est bien difficile de rapprocher des nations qui ont des politiques, des cultures différentes, qui ont chacune un rapport particulier à la mer, à son exploitation. Un simple exemple : la Grèce n'a pas établi de cadastre de son littoral. En somme, nettoyer devant la porte de Marseille est un véritable coup d'épée dans l'eau si on ne fait rien - pour prendre un pays au hasard - en Lybie.
- Y-a-t-il des moyens de lutte plus scientifiques qui ne sont pas encore mis en place ?
C.A. : Oui, ils sont au nombre de trois : utiliser les nouvelles technologies, principalement le suivi satellitaire des navires ; développer le marquage ADN du pétrole pour déterminer à quel bateau appartient la nappe suspecte et, enfin, appliquer un suivi des dernières vidanges des cargos, un peu comme pour le contrôle technique d'une voiture.
Par Xavier Cherica - Laprovence-presse.fr - le 2 septembre 2009

L'Afrique toujours en manque d'énergie

Sous-équipement, sous-capacité, vétusté des infrastructures… De nombreux pays africains ont du mal à combler leurs besoins énergétiques à cause d’un déficit à la fois d’investissements et de volonté politique. Seul le maghreb, plus développé, tire son épingle du jeu en s’arrimant peu à peu à l’Europe.
Le 28 juillet dernier, quatre coupures d’électricité étaient enregistrées pendant la matinée dans plusieurs quartiers de la ville de Constantine, en Algérie. Le phénomène était devenu quasi quotidien depuis plus d’une semaine, rapportait le journal national El Watan.

Quelques jours auparavant, c’était tout le département de Diourbel, au Sénégal, qui subissait des coupures de courant intempestives, suscitant l’ire de la population locale. Et au printemps dernier, les habitants de Ouagadougou, la capitale du Burkina, avaient déjà été victimes d’interruptions quotidiennes de courant à la suite d’un délestage du réseau électrique national… La plupart des pays africains peinent à répondre à leurs pics de consommation énergétique, surtout en période de canicule, entraînant régulièrement des délestages sur leurs réseaux nationaux. Sous-équipement, sous-capacité, vétusté des infrastructures, sous-capitalisation des compagnies nationales d’électricité en constantes difficultés financières… Le développement des réseaux et des infrastructures énergétiques restent un enjeu crucial pour de nombreux pays africains.
« On constate un manque flagrant d’investissement de la part des entreprises nationales d’énergie, incapables de financer la hausse de la production », indique Marc Vergnet, le PDG de Vergnet SA, PME française spécialisée dans l’énergie éolienne, présente en Éthiopie et en Érythrée. « Les problématiques varient néanmoins selon trois zones géographiques : le Maghreb ; l’Afrique subsaharienne ; l’Afrique de l’Est et australe », souligne Jean-Pierre Favennec, le directeur expert à l’Institut français du pétrole (IFP).
Connexion méditerranéenne
Face à la forte croissance de leur demande énergétique liée à leur développement économique, les pays du Maghreb et, dans une moindre mesure, l’Égypte et la Libye, s’ils continuent de s’arrimer à l’Europe, sont les mieux placés pour résoudre leurs problèmes. D’autant que l’Afrique du Nord compte deux grands pays producteurs, l’Algérie et la Libye, et un niveau d’électrification proche de 100 % pour les trois pays maghrébins. Leur solution passe en grande partie par leur raccordement au Vieux Continent.
Ainsi, les projets d’interconnexion électrique se multiplient entre les pays du nord et du sud du Bassin méditerranéen. Déjà deux lignes à haute tension relient le Maroc et l’Algérie à l’Europe. Ces dernières s’inscrivent dans le cadre du grand projet Med Ring, qui vise à développer une boucle électrique entre les deux rives de la Méditerranée, ouvrant la perspective d’un véritable marché commun de l’énergie. Maroc, Algérie, Tunisie d’un côté, et Libye, Égypte, Jordanie, Syrie de l’autre sont déjà interconnectés. Deux maillons restent à réaliser, l’un avec la Libye au sud et l’autre avec la Turquie au nord, selon RTE, le gestionnaire du réseau français de transport d’électricité, partie prenante du projet. L’Union pour la Méditerranée (UPM), en panne depuis sa création il y a un an, parie d’ailleurs sur l’énergie pour se relancer.
L’interconnexion régionale, c’est ce qui fait principalement défaut à l’Afrique subsaharienne. « Chaque pays se restreint à son propre besoin, avec des coûts élevés de production. Il faut construire des réseaux transfrontaliers à partir de grands sites de production en mesure de fournir de l’énergie à moindre coût à toute une sous-région », estime Alain Tronche, vice-président Afrique de ContourGlobal, société américaine spécialisée dans la production indépendante d’électricité, active au Togo et au Rwanda. Sur ce créneau, les grands projets hydroélectriques ont une carte à jouer. L’énorme barrage Grand Inga, en RD Congo, au potentiel de 40 GW, pourrait couvrir à terme les besoins des pays voisins. De même, celui de Gibe, en Éthiopie.
Les initiatives restent timides
Conscient de ses atouts, le Cameroun a lancé début 2009 son grand programme énergétique qui consiste à construire de multiples barrages et centrales hydroélectriques et à réaliser des interconnexions avec les cinq pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Le pays a déjà trouvé un partenaire privé, Rio Tinto Alcan, pour la construction du barrage de Song Mbengue, d’une capacité de 900 MW. Mais les initiatives restent en général très timides sur un continent qui « n’utilise que 8 % de son immense potentiel hydroélectrique, un véritable gâchis », selon Marc Vergnet.
Et si les grands projets se multiplient, ils tardent à se réaliser en raison surtout d’un manque de financement. « En revanche, l’Afrique de l’Est a une logique de développement et d’interconnexions régionales plus avancée, du Kenya à l’Ouganda jusqu’à l’Afrique du Sud », expose Alain Tronche. En témoigne le projet d’un barrage géant à Jinja, en Ouganda, d’un coût de 860 millions de dollars financés par l’entreprise américaine Sithe Global et le fonds Aga Khan pour le développement économique.
Quant à l’Afrique du Sud, qui a depuis longtemps fait le choix du nucléaire, avec deux centrales existantes, elle peine aussi à répondre à la hausse de sa demande domestique en raison d’une politique d’investissements atone depuis la fin de l’apartheid. « Le pays a très peu investi dans la production d’énergie en gelant la réalisation de six centrales nucléaires supplémentaires, nécessaires pour combler ses besoins », déplore Jean-Pierre Favennec.
Comme l’Afrique du Sud pour ses townships, les pays d’Afrique subsaharienne pèchent également par un manque crucial d’électrification de leurs zones rurales. Un marché énorme convoité notamment par l’entreprise Câbleries du Maroc, fabricant marocain de câbles électriques et optiques, qui vise à électrifier les campagnes des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) – Sénégal, Côte d’Ivoire, Togo… Mais pour l’instant, populations et villages isolés africains bénéficient des petits générateurs autonomes d’énergie solaire fournis par les spécialistes étrangers comme le français Tenesol (joint-venture entre Total et EDF).
L’exception tunisienne
En attendant, « les pays africains ont en général fait le mauvais choix énergétique, celui de la facilité, en optant souvent pour un combustible cher, le pétrole – et ses dérivés, le gazole et le fuel », analyse Marc Vergnet. C’est le cas du Mali. Le pays a lancé en mai dernier les travaux de sa nouvelle centrale électrique au fuel de Balingué (zone industrielle de Bamako) d’une capacité de 45 MW et d’un coût de 34 milliards de F CFA. Opérationnelle à la fin 2010, elle permettra de minimiser les risques de défaillance liés aux aléas de la production et au retard des projets hydroélectriques de Félou et Kénié et d’interconnexion avec la Côte d’Ivoire. De son côté, le Togo s’apprête à être autosuffisant en énergie, lorsque sa nouvelle centrale thermique au fuel, d’une capacité de 100 MW et d’un montant de 180 millions de dollars financés par ContourGlobal, sera mise en service en 2010. Le pays emboîte le pas de la Tunisie, une exception dans le paysage énergétique africain : elle est le seul pays à produire depuis vingt ans plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Un exemple à suivre…
Par Jeune Afrique - le 2 septembre 2009