À l’ombre de « Barcelone »: du PEM à l’Union pour la Méditerranée

Après un long débat, l’Union pour la Méditerranée - UpM a été adoptée, le 13 juillet 2008, lors du Sommet des chefs d’État et du gouvernement, puis a été mise sur les rails lors de la conférence des ministres des affaires étrangères, les 3 et 4 novembre 2008, à Marseille.
Ces deux développements ont été le fruit d’un ensemble d’événements clés et de négociations animées.
Tandis que les chefs d’État et du gouvernement, conjointement avec les ministres des affaires étrangères, ont clarifié comment les dynamiques de l’UpM devront être gérées, ainsi que les rôles devant être joués par les acteurs du processus, il s’agirait plutôt du Conseil européen initial du 13 mars 2008 qui a clairement déterminé la substance de ces dynamiques – notamment le passage à l’UpM en tant que nouveau cadre de coopération euro-méditerranéenne.
Plutôt que de fondre les deux cadres, les politiques du PEM viendront intégrer l’UpM.Ce rapport vise à fournir une évaluation générale de l’UpM, en s’appuyant sur les conclusions de la Déclaration de Paris et de la conférence de Marseille.
Après une section introductive, le rapport étudie, dans la première section, comment l’UpM et le PEM pourraient être amalgamés, dans le cadre de relations complémentaires, et harmonisés, plutôt que séparés et mis en concurrence. Dans la deuxième section, le rapport discutera de la valeur ajoutée qui peut être attribuée à la nouvelle politique euro-méditerranéenne – tout d’abord dans une perspective institutionnelle et politique, puis d’un point de vue économique, et finalement sous le prisme sécuritaire.
La troisième section est consacrée à des questions de compatibilité. Dans la quatrième et dernière section du rapport, des conclusions ainsi qu’un ensemble de recommandations politiques sont présentées.
Par Euromesco.net - février 2009

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